Les responsables des institutions de la Transition sont convoqués pour ce samedi après-midi à une importante réunion élargie aux anciens présidents de la république, aux partis politiques et aux représentants religieux pour « sauver » le processus électoral, grippé ces temps-ci par le refus de huit des 10 candidats à se présenter à la présidentielle du 31 janvier.
La convocation de cette rencontre intervient à une semaine de la présidentielle du 31 janvier que le Président Salou Djibo a refusé de reporter malgré la demande de neuf des dix candidats.
Ces candidats demandent aussi la dissolution de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) au motif qu’elle n’a pas fait le travail qui était attendu d’elle.
Quelque 6,7 millions de Nigériens sont appelés à voter pour la présidentielle couplée aux législatives.
La télévision nationale, Télé Sahel, a interrompu samedi ses programmes pour annoncer un communiqué du Chef de la junte qui invite les personnalités politiques et religieuse du Niger à une « importante réunion » dans les locaux de la Présidence, sans en donner l’ordre du jour.
Une source proche de la présidence contactée au téléphone a indiqué que cette rencontre est « une consultation que le président Salou veut engager pour sauver le processus électoral entaché par une crise naissante ».
Cette « crise naissante » est relative à une lettre adressée au général Salou par huit des dix candidats à la présidentielle, pour demander le report du scrutin et la désignation d’une nouvelle direction de la Commission électorale, accusée de « mauvaise organisation ».
« Je sais que le président (ndlr : Djibo Salou) a refusé d’accéder à cette demande. Il a rencontré hier le médiateur de la CEDEAO , il s’agira maintenant de poser le problème et de trouver une issue heureuse » a dit la même source.
Depuis quelques jours des voix s’élèvent pour exhorter le chef de la junte militaire à convoquer de nouveau le collège électorale pour une date ultérieure, en vue de contourner un arrêt du Conseil constitutionnel qui invalidé des listes de plusieurs candidats aux législatives couplées à la présidentielle du 31 janvier.
Ces élections auxquelles les membres de la junte sont inéligibles, devront restaurer un régime civile au Niger, au lendemain de l’adoption d’une nouvelle constitution et la tenue d’élections locales
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