Des risques pèsent sur la tenue du scrutin référendaire du 31 octobre au Niger, en raison des difficultés financières auxquelles fait face la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a prévenu son président, le magistrat Abdouramane Ghousmane.
S’exprimant samedi devant des journalistes, le président de la CENI a affirmé que des problèmes de trésorerie assaillent son institution, une situation qui pourrait empêcher la ténue du référendum à la date du 31 octobre prochain.
« Si des mesures urgentes ne sont pas prises, ce scrutin risque de ne pas se tenir à la date indiquée » a-t-il indiqué, insistant sur les « risques qui pèsent sur l’organisation du scrutin référendaire faute de ressources financières disponibles pour assurer des dépenses urgentes liées à l’organisation ».
La CENI a reçu depuis son installation d’une enveloppe de 3 milliards de FCFA de la part du gouvernement de Transition pour financer la reprise du fichier électoral, alors que les partenaires étrangers sous l’égide de l’ONU ont annoncé un appui de 20 milliards FCFA.
Seulement, a nuancé, M. Ghousmane, les procédures de décaissement des fonds des partenaires financiers sont « complexes (…) certaines dépenses urgentes telles que le transport du matériel électoral, la distribution des bulletins de vote ne peuvent être assurés dans les délais impartis ».
Un budget total de 30 milliards FCFA est nécessaire pour financer la série de scrutins prévus au Niger d’ici avril 2011. Il s’agit notamment du référendum, des élections municipales, législatives et de la présidentielle du 31janvier pour installer un régime civile, après le putsch du 18 février dernier
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