Un comité international de soutien au colonel Abdoulaye Badié, ex-numéro 2 du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD, junte au pouvoir au Niger), comprenant des Nigériens, des Libanais, des Grecs, des Néerlandais et des Sud-Africains, a été créé samedi à Paris, ont indiqué à la PANA les promoteurs de cette initiative.
A l'issue de sa réunion constitutive, le Comité a porté à sa présidence le Français Patrick Vivier, qui sera assisté dans le bureau de la Franco- Libanaise Aline Gemayel et de la Grecque Olympia Tsipira.
'Nous avons tous en commun d'être allés au Niger, d'avoir rencontré le colonel Badié avec qui nous avons eu des échanges nourris sur le Niger et le monde. Nous avons pris le temps de réunir toutes les informations sur les faits qui lui sont reprochés avant de mettre en place ce comité', a déclaré à la PANA Jean-Louis Martin, porte-parole du comité.
Présentant le programme de travail du comité, il a indiqué que des sections seront créées dès la semaine prochaine en Afrique du Sud, aux Pays-Bas, en Côte d'Ivoire et au Burkina Faso.
'Dans tous ces pays, le colonel Badié compte des amis. Ils seront pleinement impliqués dans nos démarches, y compris les saisines du Parlement européen et des organisations de défense des droits de l'homme', a ajouté M. Martin.
Ancien élève-officier à l'école du commissariat de l'armée de terre à Montpellier (sud de la France), le colonel Badié compte également des amis et des camarades de promotion en France.
Lors de son passage à l'intendance militaire des forces armées nigériennes (FAN), il a également tissé des liens avec des fournisseurs français et étrangers.
'Nous avons déjà eu des contacts avec certains d'entre eux, ils seront naturellement associés aux actions du comité. Notre seul objectif est de faire éclater la vérité dans cette affaire', a-t-il insisté.
Accusés de complot visant à déstabiliser la transition, quatre officiers supérieurs de l'armée nigérienne, parmi lesquels les colonels Amadou Diallo et Amadou Aboubacar Sanda, membres du CSRD, sont détenus depuis près de deux semaines dans les locaux de la gendarmerie nationale à Niamey.
Depuis leur arrestation, le colonel Badié et ses trois co-accusés n'ont eu aucun contact avec leur famille et des avocats.
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