Le Niger s'apprête à repousser d'un mois le processus de restitution du pouvoir aux civils, indique une source au sein de la commission électorale.
En conséquence, le premier tour de l'élection présidentielle aurait lieu le 31 janvier 2011.
La série de scrutins, qui s'ouvrira le 17 novembre par un vote sur la nouvelle constitution, comprend également des élections législatives. Le second tour de la présidentielle, s'il est nécessaire, aura lieu le 14 mars.
L'objectif est de rendre le pouvoir aux civils, après le coup d'Etat de février 2010.
Divers scrutins locaux sont également prévus le 31 décembre.
"L'entrée en fonctions du nouveau président élu aura lieu le 8 avril, et non le 11 mars comme prévu initialement", a indiqué à Reuters la source, qui souhaitait rester anonyme. Des réunions étaient organisées ce week-end pour définir le processus électoral.
"La commission a dû réviser le calendrier électoral car des erreurs avaient été commises sur les délais légaux, et les élections ont été repoussées d'un mois."
"La commission a transmis le nouveau calendrier aux autorités. Nous ne pensons pas qu'il posera problème, mais si la junte refuse le prolongement de la transition, nous annulerons les scrutins locaux", a ajouté la source.
L'armée nigérienne a renversé en février le président Mamadou Tandja, puis a promis de rendre le pouvoir aux civils dans un délai d'un an. Après avoir dénoncé le coup d'Etat, la communauté internationale a finalement apporté son soutien aux dirigeants militaires.
Le Niger est l'un des pays les plus pauvres au monde, malgré les milliards de dollars d'investissements reçus, surtout de France et de Chine, par l'industrie d'extraction de l'uranium et du pétrole.
Après dix ans au pouvoir, Tandja s'était attiré de vives critiques aussi bien à l'intérieur du pays qu'à l'étranger, après avoir amendé la constitution pour étendre ses pouvoirs et prolonger son mandat
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