Le Niger reconnaît formellement le Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion au régime de Mouammar Kadhafi, comme seule autorité du peuple libyen, indique un communiqué officiel lu samedi à la radio nationale.
Le gouvernement du Niger prend acte du changement de régime intervenu en Libye, reconnaît formellement le CNT comme la seule et unique autorité représentative du peuple libyen, poursuit le texte.
Une dizaine de pays africains ont déjà reconnu le CNT, mais l'Union africaine réunie en mini-sommet à Addis Abeba a refusé vendredi de reconnaître sa légitimité, appelant à la place à la constitution d'un gouvernement de transition incluant toutes les parties.
Le CNT a transféré vendredi son comité exécutif, l'équivalent d'un gouvernement, de Benghazi, fief de la rébellion dans l'Est, à Tripoli dont elle a pris le contrôle.
Le Niger, pays frontalier à la Libye exhorte les deux parties en belligérance à déposer les armes afin de préserver l'unité et la cohésion du pays, se disant soucieux de la paix et de la stabilité dans ce pays frère.
Niamey a appelé le CNT à veiller à la sécurité et au bien-être des communautés étrangères vivant en Libye.
Quelque 211.000 Nigériens ont fui depuis février les violences en Libye, avait annoncé en juillet, le président nigérien Mahamadou Issoufou, déplorant les effets catastrophiques de la crise chez son voisin sur son pays.
Elu en mars, le président Issoufou, est un proche de M. Kadhafi, actuellement en fuite. La dernière rencontre officielle entre les deux hommes remonte à février à Tripoli.
Le drapeau du CNT, organe politique de la rébellion libyenne, flotte depuis mercredi au dessus de l'ambassade de Libye à Niamey.
Niamey a toujours estimé que le conflit chez son voisin avait de graves répercussions, notamment au plan sécuritaire, sur le Niger, un pays sous la menace constante des terroristes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
(afp)
mercredi 31 août 2011
samedi 27 août 2011
Le complexe pétrolier de Zinder sera inauguré en octobre
Le complexe pétrolier de Zinder ( 900 km à l'est de Niamey) sera inauguré en octobre prochain, ont annoncé vendredi les responsables chinois de la Société de Raffinerie de Zinder (SORAZ), au Premier ministre Nigérien Brigi Rafini à l'issue d'une visite des installations.
La raffinerie, d'une capacité de 100.000 tonnes, a été construite par la société China National Petroleum Corporation- Niger Petroleum S.A. (CNPCNP) qui s'engage dans l'exploitation du pétrole au Niger. Celle-ci a également construit un pipe-line pour le transport du pétrole brut des champs pétrolifères d'Agadem à la raffinerie, sur plusieurs centaines de kilomètres.
Environ 20.000 m2 de pétrole raffiné et 80.000 m2 de pétrole brut y seront produits.
En outre, une centrale électrique d'une capacité de production de 40 mégawats par jour y a été construite, alors que le besoin du complexe est de 11 mégawats. La différence pourrait servir à alimenter la ville de Zinder.
(Xinhua)
La raffinerie, d'une capacité de 100.000 tonnes, a été construite par la société China National Petroleum Corporation- Niger Petroleum S.A. (CNPCNP) qui s'engage dans l'exploitation du pétrole au Niger. Celle-ci a également construit un pipe-line pour le transport du pétrole brut des champs pétrolifères d'Agadem à la raffinerie, sur plusieurs centaines de kilomètres.
Environ 20.000 m2 de pétrole raffiné et 80.000 m2 de pétrole brut y seront produits.
En outre, une centrale électrique d'une capacité de production de 40 mégawats par jour y a été construite, alors que le besoin du complexe est de 11 mégawats. La différence pourrait servir à alimenter la ville de Zinder.
(Xinhua)
samedi 20 août 2011
Fortes pluies au Niger: sept morts et d'importants dégâts
Sept personnes, dont trois enfants, ont été tuées au Niger et d'importants dégâts ont été occasionnés par de fortes pluies qui s'abattent depuis le début de la semaine sur les régions de Maradi (centre-sud) et de Tillabéri (ouest), a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
Le bilan s'élève à deux morts dans la région de Maradi et deux autres dans celle de Tillabéri, indique un communiqué du conseil des ministres lu dans la matinée sur la radio publique.
A Maradi, les eaux ont détruit près de 600 habitations, une mosquée et trois commerces, précise le gouvernement.
La radio privée Anfani a annoncé à la mi-journée la mort de trois autres personnes, des enfants de 8 et 10 ans, victimes de l'effondrement de leur maison à la suite de pluies tombées tôt vendredi à Mayayi, une commune de la région de Maradi, où 200 autres habitations ont été détruites.
Les deux personnes tuées en début de semaine dans la zone vivaient dans cette commune, où les sinistrés sont relogés dans des écoles et des mosquées, a souligné la radio privée.
Les populations vivant dans des habitations en terre sont invitées à les évacuer d'urgence pour éviter de nouvelles victimes, a-t-elle ajouté.
A Tillabéri, le gouverneur Youssoufa Maïga a précisé sur la télévision publique que les deux victimes dans sa région étaient mortes noyées.
Quelque 280 habitations se sont effondrées, a-t-il dit, déplorant aussi la destruction de 630 hectares de cultures et la perte d'environ 260 animaux.
M. Maïga a lancé un appel urgent à l'aide pour les sinistrés, et salué la Croix-Rouge locale qui a déjà fourni couvertures et moustiquaires.
A Agadez (nord), au bord du désert, 17 passagers ont été repêchés in extremis par l'armée après que le bus qui les transportait eut été emporté par un cours d'eau qui avait débordé sous l'effet de fortes pluies, selon la télévision publique.
Ce sont les premiers dégâts occasionnés cette année par les pluies au Niger, alors que le pays est exposé à une nouvelle sécheresse.
Ce pays sahélien très pauvre ne connaît qu'une saison des pluies (juin-septembre) et tout retard prolongé des pluies peut compromettre les récoltes céréalières, dont dépendent plus de 80% des quelque 15 millions d'habitants.
Selon Niamey, quelque 2,6 millions de personnes vivent en situation d'insécurité alimentaire dans ce pays qui a connu en 2010 l'une des pires crises alimentaires de son histoire.
(AFP)
Le bilan s'élève à deux morts dans la région de Maradi et deux autres dans celle de Tillabéri, indique un communiqué du conseil des ministres lu dans la matinée sur la radio publique.
A Maradi, les eaux ont détruit près de 600 habitations, une mosquée et trois commerces, précise le gouvernement.
La radio privée Anfani a annoncé à la mi-journée la mort de trois autres personnes, des enfants de 8 et 10 ans, victimes de l'effondrement de leur maison à la suite de pluies tombées tôt vendredi à Mayayi, une commune de la région de Maradi, où 200 autres habitations ont été détruites.
Les deux personnes tuées en début de semaine dans la zone vivaient dans cette commune, où les sinistrés sont relogés dans des écoles et des mosquées, a souligné la radio privée.
Les populations vivant dans des habitations en terre sont invitées à les évacuer d'urgence pour éviter de nouvelles victimes, a-t-elle ajouté.
A Tillabéri, le gouverneur Youssoufa Maïga a précisé sur la télévision publique que les deux victimes dans sa région étaient mortes noyées.
Quelque 280 habitations se sont effondrées, a-t-il dit, déplorant aussi la destruction de 630 hectares de cultures et la perte d'environ 260 animaux.
M. Maïga a lancé un appel urgent à l'aide pour les sinistrés, et salué la Croix-Rouge locale qui a déjà fourni couvertures et moustiquaires.
A Agadez (nord), au bord du désert, 17 passagers ont été repêchés in extremis par l'armée après que le bus qui les transportait eut été emporté par un cours d'eau qui avait débordé sous l'effet de fortes pluies, selon la télévision publique.
Ce sont les premiers dégâts occasionnés cette année par les pluies au Niger, alors que le pays est exposé à une nouvelle sécheresse.
Ce pays sahélien très pauvre ne connaît qu'une saison des pluies (juin-septembre) et tout retard prolongé des pluies peut compromettre les récoltes céréalières, dont dépendent plus de 80% des quelque 15 millions d'habitants.
Selon Niamey, quelque 2,6 millions de personnes vivent en situation d'insécurité alimentaire dans ce pays qui a connu en 2010 l'une des pires crises alimentaires de son histoire.
(AFP)
samedi 13 août 2011
Niger - Un proche du chef de l'ex-junte écroué pour "corruption"
L'ancien directeur de cabinet adjoint du général Salou Djibo, chef de la junte au pouvoir de février 2010 à avril 2011 au Niger, ainsi que neuf personnes ont été inculpés et écroués vendredi pour "corruption", a-t-on appris de source judiciaire.
Alhassane Alkaly et "neuf autres personnes ont été inculpés vendredi par un juge qui les a placés sous mandat de dépôt dans plusieurs prisons du pays, entre autres pour corruption et détournement de deniers publics", a indiqué cette source à l'AFP.
Les prévenus, dont plusieurs agents des Finances, sont poursuivis dans une affaire de "fausse facture" de plus d'1,5 milliard de francs CFA (plus de 2,3 millions d'euros) versés par le Trésor à un opérateur économique peu avant le départ de la junte.
Parmi eux figurent le patron du Trésor, Abdoulaye Beidi, le directeur général du Budget et le payeur général du Trésor, nommés à ces postes par la junte installée après le putsch contre le président Mamadou Tandja en 2010. Tous les fonctionnaires inculpés ont été suspendus en juin-juillet.
L'opérateur, un député de la coalition présidentielle, n'a pas été entendu par le juge, dans l'attente d'"une éventuelle levée de son immunité parlementaire", a expliqué la source judiciaire.
Le gouvernement a annoncé jeudi que l'opérateur a déjà "remboursé la totalité de la somme qui lui avait été indûment versée".
Alhassane Alkaly est la première figure importante proche de la junte à être inculpée pour des malversations financières depuis l'arrivée au pouvoir du civil Mahamadou Issoufou, élu président en mars.
Jusqu'ici seuls des proches de Mamadou Tandja étaient poursuivis pour corruption ou détournements présumés. Une vingtaine de personnalités sont ainsi interdites de quitter le territoire.
Le président Issoufou a promis de faire de la lutte contre la corruption l'une de ses priorités, et a créé fin juillet une Haute autorité à cet effet.
mercredi 3 août 2011
Niger: 10 personnes arrêtées pour tentative de putsch (président)
Dix personnes ont été arrêtées pour "tentative" de putsch en juillet au Niger, a annoncé mardi soir le président Mahamadou Issoufou, élu en mars après un an de junte militaire.
"Dix de ceux qui avaient décidé de porter atteinte à la sécurité de l'Etat à travers les évènements programmés dans la nuit du 12 au 13 juillet 2011, sont aux arrêts disciplinaires et l'un d'entre eux est en fuite", a-t-il déclaré dans un message radio-télévisé à l'occasion du 51e anniversaire de l'indépendance du Niger.
"Dix de ceux qui avaient décidé de porter atteinte à la sécurité de l'Etat à travers les évènements programmés dans la nuit du 12 au 13 juillet 2011, sont aux arrêts disciplinaires et l'un d'entre eux est en fuite", a-t-il déclaré dans un message radio-télévisé à l'occasion du 51e anniversaire de l'indépendance du Niger.
mardi 2 août 2011
Une vingtaine de proches de Tandja interdits de quitter le Niger
Une vingtaine de personnalités poursuivies au Niger pour des malversations financières présumées sous le régime du président déchu Mamadou Tandja (1999-2010) sont interdites de quitter le territoire, a annoncé mardi le gouvernement.
"Vingt-et-une ou vingt-trois personnes sont interdites de quitter le pays (...) relativement aux poursuites pénales engagées contres elles et pour les nécessités de l'instruction", a déclaré devant les députés Labo Bouché, ministre de la Communication, chargé des relations avec le Parlement.
Parmi les personnes concernées figurent d'anciens ministres, des parlementaires et des hommes d'affaires.
M. Bouché réagissait à une déclaration de députés du Mouvement national pour la société de développement (MNSD, parti de M. Tandja), qui ont "condamné" l'interdiction faite à l'un des leurs, Ibrahim Foukori, de quitter le pays.
Ex-patron de la Société nigérienne d'électricité (Nigelec) poursuivi pour des malversations financières présumées, M. Foukori a été refoulé le 30 juillet par la police à la frontière alors qu'il tentait d'entrer au Burkina Faso voisin, selon le MNSD.
Etant en "liberté provisoire", Ibrahim Foukori ne pouvait quitter le Niger que sur autorisation du juge, a expliqué Labo Bouché.
La junte qui a renversé Mamadou Tandja en février 2010 avait révélé des malversations de plus de 86 milliards de FCFA (129 millions d'euros) commises durant son règne.
Des proches de l'ex-président, dont un de ses fils, d'anciens responsables de sociétés publiques et d'anciens ministres, arrêtés pour détournements de fonds ou corruption présumés, ont été remis en liberté, y compris Seïni Oumarou, ex-Premier ministre de M. Tandja et candidat malheureux à la présidentielle en mars.
Le nouveau président Mahamadou Issoufou a promis de faire de la lutte contre la corruption l'une de ses priorités, et a créé fin juillet une Haute autorité à cet effet.
"Vingt-et-une ou vingt-trois personnes sont interdites de quitter le pays (...) relativement aux poursuites pénales engagées contres elles et pour les nécessités de l'instruction", a déclaré devant les députés Labo Bouché, ministre de la Communication, chargé des relations avec le Parlement.
Parmi les personnes concernées figurent d'anciens ministres, des parlementaires et des hommes d'affaires.
M. Bouché réagissait à une déclaration de députés du Mouvement national pour la société de développement (MNSD, parti de M. Tandja), qui ont "condamné" l'interdiction faite à l'un des leurs, Ibrahim Foukori, de quitter le pays.
Ex-patron de la Société nigérienne d'électricité (Nigelec) poursuivi pour des malversations financières présumées, M. Foukori a été refoulé le 30 juillet par la police à la frontière alors qu'il tentait d'entrer au Burkina Faso voisin, selon le MNSD.
Etant en "liberté provisoire", Ibrahim Foukori ne pouvait quitter le Niger que sur autorisation du juge, a expliqué Labo Bouché.
La junte qui a renversé Mamadou Tandja en février 2010 avait révélé des malversations de plus de 86 milliards de FCFA (129 millions d'euros) commises durant son règne.
Des proches de l'ex-président, dont un de ses fils, d'anciens responsables de sociétés publiques et d'anciens ministres, arrêtés pour détournements de fonds ou corruption présumés, ont été remis en liberté, y compris Seïni Oumarou, ex-Premier ministre de M. Tandja et candidat malheureux à la présidentielle en mars.
Le nouveau président Mahamadou Issoufou a promis de faire de la lutte contre la corruption l'une de ses priorités, et a créé fin juillet une Haute autorité à cet effet.
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