Une opération conjointe de la police et de la gendarmerie nigériennes a permis d’appréhender 289 personnes dont 26 femmes, dans plusieurs quartiers de Niamey, la capitale, a-t-on indiqué lundi de sources policières.
Cette opération de ratissage et de bouclage, qui a été menée le week-end dernier, a permis d’interpeler « tout individu dépourvu de pièces d’identité ou suspect » au sein de 22 quartiers et zones ciblées dans les cinq communes de la capitale nigérienne, a indiqué à la presse, Alassane Toungondout, le directeur de la police de Niamey.
Parmi les objectifs assignés à cette opération, l’officier de police a indiqué qu’il s’agissait de procéder à « la protection des personnes et de leurs biens, l’interpellation et l’identification des personnes suspectes ».
S’y ajoute aussi la préservation de l’ordre public par la présence physique des forces de l’ordre sur le terrain, l’aide et l’assistance aux personnes et le bouclage des endroits pouvant servir de refuges aux malfaiteurs, a-t-il indiqué.
Les forces de sécurité nigériennes entendent également lutter « efficacement » contre l’insécurité urbaine « qui prend ces derniers temps une certaine ampleur » au sein de la capitale nigérienne, a-t-on souligné.
Fin mars dernier, 618 suspects dont 44 femmes, ont été interpellés au cours d’une opération spéciale menée par la police nationale à Niamey, sur instruction du Dr Ousmane Cissé, le ministre de la Sécurité.
Ces coups de filet qui se poursuivront constituent une promesse de la junte militaire au pouvoir qui a appris l’engagement d’assurer la sécurité des populations nigériennes, au lendemain du putsch du 18 février, qui a renversé Mamadou Tandja, rappelle-t-on.
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