La France s'est félicitée vendredi de la promulgation par la junte nigérienne d'une nouvelle constitution qui doit préparer le retour à un régime civil, lui "renouvelant sa confiance" pour mener à bien la transition.
Le chef de la junte, le général Salou Djibo, a promulgué jeudi la nouvelle Constitution adoptée le 31 octobre par référendum à plus de 90% et censée amorcer le retour à la démocratie après le coup d'Etat de février.
"Nous renouvelons notre confiance aux autorités nigériennes pour mener à son terme, et dans la sérénité, la période de transition et restaurer la démocratie au Niger", a déclaré le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Bernard Valero, lors d'un point-presse.
"Nous souhaitons que l'esprit d'ouverture et de conciliation qui a présidé à l'élaboration de cette nouvelle loi fondamentale demeure au long du processus électoral à venir", a ajouté M. Valero.
L'adoption d'une nouvelle Constitution est censée marquer le coup d'envoi du processus de retour à un régime civil, prévu en avril 2011. Une présidentielle et des législatives sont fixées au 31 janvier.
Le 18 février dernier, un "Conseil suprême pour la restauration de la démocratie" (CSRD, junte) avait déposé l'ancien président Mamadou Tandja, qui voulait se maintenir à la tête du Niger en dépit de la fin prévue de son mandat en décembre 2009.
La France avait condamné la prise du pouvoir par les militaires "par des voies non constitutionnelles" mais aussi fait savoir qu'elle espérait la tenue d'élections.
vendredi 26 novembre 2010
vendredi 19 novembre 2010
Le chef d'état-major de l'armée de l'air placé en détention
Hassane Mossi, le chef d’état-major de l’armée de l’air a été arrêté à Niamey mercredi soir. Il est suspecté d’être à la base de fausses dénonciations ayant conduit à l’arrestation de quatre officiers dans une sombre affaire de complot présumé visant à éliminer le président de transition et chef de la junte, Salou Djibo.
Nouveau rebondissement dans l’affaire des quatre colonels arrêtés à Niamey. Le chef d’état-major de l’armée de l’air, le colonel Hassane Mossi, a été mis aux arrêts mercredi 17 novembre au soir. Sa détention fait suite à une plainte contre lui pour « déclaration mensongère, faux témoignage et fausse accusation » émise par Falmata Waziri Diallo, l’épouse de l’ancien ministre de l’Équipement, le colonel Amadou Diallo, arrêté le 14 octobre.
Celle-ci réclame une confrontation avec le colonel Mossi, qu’elle suspecte d’être à l’origine de l’affaire qui a entraîné l’arrestation des quatre officiers - le colonel Diallo (son époux), le colonel Abdoulaye Badié (ex-numéro 2 de la junte), le lieutenant-colonel Abdou Sidikou, (ex-commandant de la grade nationale) et le lieutenant-colonel Sanda Boubacar (ex-membre du Conseil suprême de restauration de la démocratie, CSRD, junte).
Selon la plainte qu’elle a déposée, c’est le ministre de l’Intérieur, Ousmane Cissé, qui l’a informée que le colonel Hassane Mossi était à la base des dénonciations contre les quatre hommes, et en particulier contre le colonel Badié, qui aurait projeté de « tirer sur le président Salou Djibo ».
Procédure disciplinaire
Selon Mme Diallo, Hassane Mossi, qu’elle a rencontré avant de porter plainte, se serait défaussé sur Ousmane Cissé. « Il m’a dit que c’est le ministre de l’Intérieur qui est à l’origine de cette manigance et qu’il veut me faire porter le fardeau », a-t-elle expliqué dans sa plainte.
Pour l’instant, les quatre prévenus sont détenus à la « Coordination », les services secrets rattachés à la présidence. Ils sont sous le coup d’une procédure disciplinaire que le chef d’état-major des armées, le général de brigade Souleymane Salou, a engagé contre eux. L’enquête menée par la gendarmerie n’a en effet apporté aucune preuve de leur implication dans un quelconque complot et aucune inculpation n’a été prononcée jusqu’à présent à leur encontre.
Une situation qui peut paraître embarrassante pour le général Souleymane Salou qui, dans un discours prononcé le 5 novembre, avait choqué plusieurs officiers en promettant d’apporter les preuves de la culpabilité de l’ex-numéro 2 de la junte. « Faut-il attendre que Badié tire et rate pour l’arrêter ? », s’était-il interrogé. Aujourd’hui, la famille du colonel Badié n’exclut pas de porter plainte contre lui pour diffamation.
Nouveau rebondissement dans l’affaire des quatre colonels arrêtés à Niamey. Le chef d’état-major de l’armée de l’air, le colonel Hassane Mossi, a été mis aux arrêts mercredi 17 novembre au soir. Sa détention fait suite à une plainte contre lui pour « déclaration mensongère, faux témoignage et fausse accusation » émise par Falmata Waziri Diallo, l’épouse de l’ancien ministre de l’Équipement, le colonel Amadou Diallo, arrêté le 14 octobre.
Celle-ci réclame une confrontation avec le colonel Mossi, qu’elle suspecte d’être à l’origine de l’affaire qui a entraîné l’arrestation des quatre officiers - le colonel Diallo (son époux), le colonel Abdoulaye Badié (ex-numéro 2 de la junte), le lieutenant-colonel Abdou Sidikou, (ex-commandant de la grade nationale) et le lieutenant-colonel Sanda Boubacar (ex-membre du Conseil suprême de restauration de la démocratie, CSRD, junte).
Selon la plainte qu’elle a déposée, c’est le ministre de l’Intérieur, Ousmane Cissé, qui l’a informée que le colonel Hassane Mossi était à la base des dénonciations contre les quatre hommes, et en particulier contre le colonel Badié, qui aurait projeté de « tirer sur le président Salou Djibo ».
Procédure disciplinaire
Selon Mme Diallo, Hassane Mossi, qu’elle a rencontré avant de porter plainte, se serait défaussé sur Ousmane Cissé. « Il m’a dit que c’est le ministre de l’Intérieur qui est à l’origine de cette manigance et qu’il veut me faire porter le fardeau », a-t-elle expliqué dans sa plainte.
Pour l’instant, les quatre prévenus sont détenus à la « Coordination », les services secrets rattachés à la présidence. Ils sont sous le coup d’une procédure disciplinaire que le chef d’état-major des armées, le général de brigade Souleymane Salou, a engagé contre eux. L’enquête menée par la gendarmerie n’a en effet apporté aucune preuve de leur implication dans un quelconque complot et aucune inculpation n’a été prononcée jusqu’à présent à leur encontre.
Une situation qui peut paraître embarrassante pour le général Souleymane Salou qui, dans un discours prononcé le 5 novembre, avait choqué plusieurs officiers en promettant d’apporter les preuves de la culpabilité de l’ex-numéro 2 de la junte. « Faut-il attendre que Badié tire et rate pour l’arrêter ? », s’était-il interrogé. Aujourd’hui, la famille du colonel Badié n’exclut pas de porter plainte contre lui pour diffamation.
mardi 16 novembre 2010
La police disperse des fidèles musulmans célébrant la fête de Tabaski, au nord-est du Niger
La police a dispersé mardi à coup de gaz lacrymogène des dizaines de fidèles musulmans qui se sont massés dans une moquée de la ville de Tahoua (470 km au nord-est) pour célébrer la fête de l’Aid el Kébir ou Tabaski, alors que cette commémoration est fixée au mercredi 17 novembre sur l’ensemble du territoire nigérien.
Ces musulmans qui se réclament d’un courant islamique radical ont invité les membres de leur congrégation à célébrer l’Aïd El Kébir ce mardi, à l’instar de l’Arabie Saoudite et de certains pays.
« Les pèlerins ont accompli hier (lundi) les rites du pèlerinage en montant le mont d’Arafat et normalement, la fête est célébré aujourd’hui mardi, comme l’enseigne l’Islam » a indiqué Malam Nourou Faran, un des prédicateurs de cette congrégation.
Des sources policières ont affirmé qu’aucun blessé, ni mort , n’a été déploré au cours de la dispersion de ces musulmans réunis autour du Cheick Dan Magaria, un ouléma très influent dans la région de Tahoua.
Officiellement, la fête de l’Aid el Kébir sera célébrée le17 novembre au Niger, correspondant au dixième jour du Zoul hidja, selon le calendrier musulman, a annoncé lundi le gouvernement par la voix du ministère de la Fonction publique qui décrète les journées de mercredi et jeudi comme « chômées, fériées et payées ».
Ces musulmans qui se réclament d’un courant islamique radical ont invité les membres de leur congrégation à célébrer l’Aïd El Kébir ce mardi, à l’instar de l’Arabie Saoudite et de certains pays.
« Les pèlerins ont accompli hier (lundi) les rites du pèlerinage en montant le mont d’Arafat et normalement, la fête est célébré aujourd’hui mardi, comme l’enseigne l’Islam » a indiqué Malam Nourou Faran, un des prédicateurs de cette congrégation.
Des sources policières ont affirmé qu’aucun blessé, ni mort , n’a été déploré au cours de la dispersion de ces musulmans réunis autour du Cheick Dan Magaria, un ouléma très influent dans la région de Tahoua.
Officiellement, la fête de l’Aid el Kébir sera célébrée le17 novembre au Niger, correspondant au dixième jour du Zoul hidja, selon le calendrier musulman, a annoncé lundi le gouvernement par la voix du ministère de la Fonction publique qui décrète les journées de mercredi et jeudi comme « chômées, fériées et payées ».
lundi 15 novembre 2010
Des Ong nigériennes plaident pour une grande mobilisation des allocations en faveur de la santé de la reproduction et le SIDA
Des associations nigériennes intervenant dans le secteur de la santé ambitionnent de mener un plaidoyer pour susciter une plus grande mobilisation des ressources en faveur de la santé de la reproduction et le Sida au Niger, où les données statistiques en matière de bien-être s’avèrent faibles pour l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
Ce plaidoyer devra permettre d’amener le gouvernement nigérien à rehausser le budget de la santé en général et celui de la santé de la reproduction en particulier, selon ses promoteurs que sont les Ong locales, DIMOL, Matassa, l’Association nigérienne pour le bien-être familial (ANBEF) et l’Association des femmes africaines face au SIDA.
L’atteinte des OMD d’ici 2015 que s’est fixé l’Etat du Niger dans la stratégie accélérée de réduction de la pauvreté 2008-2012 passe nécessairement par l’augmentation des ressources prévues dans le secteur de la santé, a soutenu Dr Asmah Yaroh, la directrice nationale de la santé de la mère et l’enfant.
Les Ong promotrices viennent de renforcer les capacités de 20 autres structures de la société civile nigérienne intervenant dans le secteur de la santé en vu d’une coalition, au centre national de santé de la reproduction.
Au Niger, indique-t-on, la santé de la reproduction a fait l’objet depuis des décennies de plusieurs débats nationaux et internationaux ayant abouti à une définition donnant orientation à la santé de la reproduction.
Mais malgré la tenue d’un symposium national à Kollo en 1994, prés de Niamey, le taux de prévalence contraceptive est de 16%, ce qui fait ressortir un faible taux d’utilisation des méthodes contraceptives modernes qui se situe à 5% en 2005, 13% en 2008 et 16% en 2010.
Selon les experts, le Niger présente l’indice synthétique de fécondité qui n’a jusque là connu une évolution significative depuis 1992 passant de 7,4 à 7,1 enfants par femme en 2006.
Le budget alloué à la santé de la reproduction nécessite une hausse allant de 9 à 20% d’ici fin 2011, a-t-on souligné.
En septembre dernier, le Premier ministre nigérien, Mahamadou Danda a affirmé que son pays ne peut atteindre que deux des huit OMD à savoir l’éducation primaire pour tous et celui de la santé maternelle, qui se situent respectivement dans un ordre d’exécution qui tourne autour de 75 pour cent.
« A 5 ans de la date butoir fixée, c’est-à-dire l’horizon 2015, les résultats enregistrés par notre pays sont mitigés », a-t-il dit, au cours d’une réunion avec les partenaires au développement du Niger.
Selon les analystes, a encore dit le Premier ministre, sur les huit OMD pour lesquels le Niger a souscrit, l’atteinte de l’OMD 2 relative à l’éducation primaire pour tous et de celui portant sur la réduction de la mortalité infantile et maternelle semble la plus probable.
C’est le cas également de l’atteinte de l’OMD sur la santé maternelle, qui sera de l’ordre de 75%, voire 90% si les efforts jusque-là consentis se poursuivent. De même l’atteinte de l’OMD 6 consistant à stopper la propagation du Sida, le paludisme et autres maladies, est aussi possible si les efforts et les moyens engagés sont soutenus, a-t-on souligné.
Ce plaidoyer devra permettre d’amener le gouvernement nigérien à rehausser le budget de la santé en général et celui de la santé de la reproduction en particulier, selon ses promoteurs que sont les Ong locales, DIMOL, Matassa, l’Association nigérienne pour le bien-être familial (ANBEF) et l’Association des femmes africaines face au SIDA.
L’atteinte des OMD d’ici 2015 que s’est fixé l’Etat du Niger dans la stratégie accélérée de réduction de la pauvreté 2008-2012 passe nécessairement par l’augmentation des ressources prévues dans le secteur de la santé, a soutenu Dr Asmah Yaroh, la directrice nationale de la santé de la mère et l’enfant.
Les Ong promotrices viennent de renforcer les capacités de 20 autres structures de la société civile nigérienne intervenant dans le secteur de la santé en vu d’une coalition, au centre national de santé de la reproduction.
Au Niger, indique-t-on, la santé de la reproduction a fait l’objet depuis des décennies de plusieurs débats nationaux et internationaux ayant abouti à une définition donnant orientation à la santé de la reproduction.
Mais malgré la tenue d’un symposium national à Kollo en 1994, prés de Niamey, le taux de prévalence contraceptive est de 16%, ce qui fait ressortir un faible taux d’utilisation des méthodes contraceptives modernes qui se situe à 5% en 2005, 13% en 2008 et 16% en 2010.
Selon les experts, le Niger présente l’indice synthétique de fécondité qui n’a jusque là connu une évolution significative depuis 1992 passant de 7,4 à 7,1 enfants par femme en 2006.
Le budget alloué à la santé de la reproduction nécessite une hausse allant de 9 à 20% d’ici fin 2011, a-t-on souligné.
En septembre dernier, le Premier ministre nigérien, Mahamadou Danda a affirmé que son pays ne peut atteindre que deux des huit OMD à savoir l’éducation primaire pour tous et celui de la santé maternelle, qui se situent respectivement dans un ordre d’exécution qui tourne autour de 75 pour cent.
« A 5 ans de la date butoir fixée, c’est-à-dire l’horizon 2015, les résultats enregistrés par notre pays sont mitigés », a-t-il dit, au cours d’une réunion avec les partenaires au développement du Niger.
Selon les analystes, a encore dit le Premier ministre, sur les huit OMD pour lesquels le Niger a souscrit, l’atteinte de l’OMD 2 relative à l’éducation primaire pour tous et de celui portant sur la réduction de la mortalité infantile et maternelle semble la plus probable.
C’est le cas également de l’atteinte de l’OMD sur la santé maternelle, qui sera de l’ordre de 75%, voire 90% si les efforts jusque-là consentis se poursuivent. De même l’atteinte de l’OMD 6 consistant à stopper la propagation du Sida, le paludisme et autres maladies, est aussi possible si les efforts et les moyens engagés sont soutenus, a-t-on souligné.
Le Niger remporte le trophée du tournoi ouest africain de football de l’UEMOA
Le Mena du Niger a remporté dimanche à Niamey le trophée de la 4ème édition du tournoi de l’intégration ouest africaine de l’UEMOA en battant sur le score de 1 but à 0 les Écureuils du Bénin.
Le but victorieux du Niger a été inscrit à la 83è mn par l’attaquant Ago, ce qui déséquilibre les Béninois dont les multiples tentatives de but sont restées vaines jusqu’au coup de sifflet final.
« C’est une logique, la consécration d’un travail minutieusement préparé. Le match a été ardu certes avec des adversaires talentueux mais nous avons pu percer le système béninois » a indiqué à la presse, Doulla Harouna, le coach nigérien.
Finaliste malheureux en 2009 face au Sénégal, le Niger, qui remporte ainsi sa première coupe en quatre participations au Tournoi de l’UEMOA, a arraché jeudi son ticket en concédant un match nul (1-1) face aux Etalons du Burkina.
Le tournoi de football de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA) avait débuté dimanche après-midi au Stade général Seyni Kountché de Niamey et regroupé huit équipes, constituées de joueurs provenant des pays de l’UEMOA.
Dans le groupe A, on retrouve le Burkina, le Togo, le Niger et la Guinée Bissau tandis que le groupe B regroupe le Mali, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Bénin.
Le but victorieux du Niger a été inscrit à la 83è mn par l’attaquant Ago, ce qui déséquilibre les Béninois dont les multiples tentatives de but sont restées vaines jusqu’au coup de sifflet final.
« C’est une logique, la consécration d’un travail minutieusement préparé. Le match a été ardu certes avec des adversaires talentueux mais nous avons pu percer le système béninois » a indiqué à la presse, Doulla Harouna, le coach nigérien.
Finaliste malheureux en 2009 face au Sénégal, le Niger, qui remporte ainsi sa première coupe en quatre participations au Tournoi de l’UEMOA, a arraché jeudi son ticket en concédant un match nul (1-1) face aux Etalons du Burkina.
Le tournoi de football de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA) avait débuté dimanche après-midi au Stade général Seyni Kountché de Niamey et regroupé huit équipes, constituées de joueurs provenant des pays de l’UEMOA.
Dans le groupe A, on retrouve le Burkina, le Togo, le Niger et la Guinée Bissau tandis que le groupe B regroupe le Mali, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Bénin.
Niger: l'ex-opposition demande l'inculpation de Tandja pour "haute trahison"
L'ex-opposition à Mamadou Tandja a demandé dimanche "l'inculpation" pour "haute trahison" du chef de l'Etat nigérien renversé en février, dont un tribunal ouest-africain a réclamé la libération.
"La Coordination des forces démocratiques pour la République (CFDR) demande aux autorités de la transition d'inculper l'ancien président de la République Mamadou Tandja pour tous les actes graves dont il avait été coupable", indique la CFDR dans un communiqué.
La coordination a été créée en 2009 par les principaux opposants à Mamadou Tandja lorsqu'il avait voulu se maintenir au pouvoir malgré la fin de son second mandat, modifiant la Constitution et plongeant son pays dans une grave crise.
Le président déchu s'est rendu "coupable de haute trahison en ayant violé son serment de +respecter et de faire respecter la Constitution+", estime la CFDR.
Le 8 novembre, la Cour de justice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a jugé "arbitraires l'arrestation et la détention de M. Tandja par l'Etat du Niger" et "ordonné sa libération".
La décision du tribunal est "conforme à la loi" et les autorités nigériennes doivent "en prendre acte", affirme l'ex-opposition, jugeant "impérieux que Mamadou Tandja et ses complices fassent l'objet dans les meilleurs délais d'une procédure judiciaire en bonne et due forme".
Une source gouvernementale avait indiqué cette semaine que le Niger comptait demander "la révision" du procès de la Cédéao.
En juillet, le chef de la junte, le général Salou Djibo, avait prévenu que Mamadou Tandja, retenu depuis le coup d'Etat dans une villa dans l'enceinte de la présidence, ainsi que son ex-ministre de l'Intérieur Albadé Abouba, gardé dans une caserne militaire à Niamey, ne seraient pas "relâchés" pour le moment.
Fin octobre, les Nigériens ont adopté à plus de 90% une nouvelle Constitution lors d'un référendum censé amorcer le retour à un régime civil, prévu en avril 2011, après une présidentielle le 31 janvier
"La Coordination des forces démocratiques pour la République (CFDR) demande aux autorités de la transition d'inculper l'ancien président de la République Mamadou Tandja pour tous les actes graves dont il avait été coupable", indique la CFDR dans un communiqué.
La coordination a été créée en 2009 par les principaux opposants à Mamadou Tandja lorsqu'il avait voulu se maintenir au pouvoir malgré la fin de son second mandat, modifiant la Constitution et plongeant son pays dans une grave crise.
Le président déchu s'est rendu "coupable de haute trahison en ayant violé son serment de +respecter et de faire respecter la Constitution+", estime la CFDR.
Le 8 novembre, la Cour de justice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a jugé "arbitraires l'arrestation et la détention de M. Tandja par l'Etat du Niger" et "ordonné sa libération".
La décision du tribunal est "conforme à la loi" et les autorités nigériennes doivent "en prendre acte", affirme l'ex-opposition, jugeant "impérieux que Mamadou Tandja et ses complices fassent l'objet dans les meilleurs délais d'une procédure judiciaire en bonne et due forme".
Une source gouvernementale avait indiqué cette semaine que le Niger comptait demander "la révision" du procès de la Cédéao.
En juillet, le chef de la junte, le général Salou Djibo, avait prévenu que Mamadou Tandja, retenu depuis le coup d'Etat dans une villa dans l'enceinte de la présidence, ainsi que son ex-ministre de l'Intérieur Albadé Abouba, gardé dans une caserne militaire à Niamey, ne seraient pas "relâchés" pour le moment.
Fin octobre, les Nigériens ont adopté à plus de 90% une nouvelle Constitution lors d'un référendum censé amorcer le retour à un régime civil, prévu en avril 2011, après une présidentielle le 31 janvier
vendredi 12 novembre 2010
Quatre Nigériens obtiennent leur agrégation en médicine à la session du CAMES
La communauté universitaire du Niger est honorée par l’admission de quatre nouveaux agrégés en médecine, au terme de la dernière session Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur(CAMES) tenue à Lomé (Togo).
« L’admission des ces compatriotes au concours du CAMES est une grande première pour le Niger. Ils sont reçus à un concours d’excellence pour les chercheurs » a indiqué à la presse Dr Mahaman Laouali Dan Dah, le ministre nigérien de la recherche et de l’enseignement supérieur.
Parmi ces récipiendaires figurent Ramatou Wonkoye, première femme nigérienne agrégée de médecine au Niger ainsi que les professeurs Rachid Samuel, Eric Adeyossi et Mamane Sani Sanoussi.
Les nouveaux promus ont reçu également les félicitations du général Djibo Salou, président intérimaire du Niger, qui les a reçus jeudi .
Niamey a annoncé récemment la création d’un Centre hospitalier universitaire (CHU) en vue d’intensifier la formation dans le domaine de la recherche sanitaire et se conformer aux normes et principes internationaux en matière de formation médicale en Afrique de l’Ouest.
« L’admission des ces compatriotes au concours du CAMES est une grande première pour le Niger. Ils sont reçus à un concours d’excellence pour les chercheurs » a indiqué à la presse Dr Mahaman Laouali Dan Dah, le ministre nigérien de la recherche et de l’enseignement supérieur.
Parmi ces récipiendaires figurent Ramatou Wonkoye, première femme nigérienne agrégée de médecine au Niger ainsi que les professeurs Rachid Samuel, Eric Adeyossi et Mamane Sani Sanoussi.
Les nouveaux promus ont reçu également les félicitations du général Djibo Salou, président intérimaire du Niger, qui les a reçus jeudi .
Niamey a annoncé récemment la création d’un Centre hospitalier universitaire (CHU) en vue d’intensifier la formation dans le domaine de la recherche sanitaire et se conformer aux normes et principes internationaux en matière de formation médicale en Afrique de l’Ouest.
mardi 9 novembre 2010
Le Niger s’attend à une production céréalière record de 5,5 millions de tonnes, selon l’ONU
La production céréalière en 2010 est en hausse de 62% par rapport à 2009 au Niger où on prévoit cette année 5.578.439 tonnes de céréale brute contre 3.441.239 un an plus tôt, selon un bilan prévisionnel publié mardi par le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), à Niamey.
Cette production indique OCHA est progression de 42% par rapport à la moyenne des 5 dernières années , devenant encore plus importante pour le niébé (haricot) avec 1.972.826 tonnes en 2010, contre 787.472 tonnes en 2009.
Le Niger se remet d’une grave crise alimentaire qui a sévi contre prés de 8 millions des 15 millions de Nigériens, avec une forte pénurie fourragère, ce qui a engendré la destruction d’une partie importante du cheptel.
Des missions de terrain initiées par les Nations unies ont noté des excédents céréaliers dans l’ensemble des régions du pays (excédent variant de 4.770t à Ouallam à 153. 546t à Tessaoua) à l’exception de celles d’Agadez, de Diffa, de Niamey et dans les communes urbaines et chef lieu de région qui sont structurellement déficitaires.
Les départements d’Abalak et de Tchinta-Baraden (région de Tahoua, au nord-est) sont également déficitaires, souligne OCHA, expliquant que la situation pastorale est en « nette amélioration », avec la présence de pâturages, une situation calme au niveau de la santé animale, des points d’eau bien remplis.
Cependant, a-t-on souligné, des pertes allant de 80 à 100% ont été enregistré chez plusieurs ménages pastoraux, soit par mortalité du cheptel soit par décapitalisation excessive.
Cette production indique OCHA est progression de 42% par rapport à la moyenne des 5 dernières années , devenant encore plus importante pour le niébé (haricot) avec 1.972.826 tonnes en 2010, contre 787.472 tonnes en 2009.
Le Niger se remet d’une grave crise alimentaire qui a sévi contre prés de 8 millions des 15 millions de Nigériens, avec une forte pénurie fourragère, ce qui a engendré la destruction d’une partie importante du cheptel.
Des missions de terrain initiées par les Nations unies ont noté des excédents céréaliers dans l’ensemble des régions du pays (excédent variant de 4.770t à Ouallam à 153. 546t à Tessaoua) à l’exception de celles d’Agadez, de Diffa, de Niamey et dans les communes urbaines et chef lieu de région qui sont structurellement déficitaires.
Les départements d’Abalak et de Tchinta-Baraden (région de Tahoua, au nord-est) sont également déficitaires, souligne OCHA, expliquant que la situation pastorale est en « nette amélioration », avec la présence de pâturages, une situation calme au niveau de la santé animale, des points d’eau bien remplis.
Cependant, a-t-on souligné, des pertes allant de 80 à 100% ont été enregistré chez plusieurs ménages pastoraux, soit par mortalité du cheptel soit par décapitalisation excessive.
lundi 8 novembre 2010
Des avocats français pour défendre le colonel Badié
Plusieurs avocats français, dont trois ténors du Barreau de Paris, feront parti du collectif de la défense de l'ancien numéro 2 du Conseil supérieur pour la restauration de la démocratie (CSRD) du Niger, le colonel Abdoulaye Badié, a appris la PANA lundi à Paris auprès de ses proches.
«En accord avec la famille, les amis en France sont en train de finaliser les discussions avec les avocats sur le montant des honoraires. Nous espérons finir cette étape en milieu de semaine afin que les avocats partent rapidement à Niamey», a déclaré le porte-parole du Comité de soutien du colonel Badié, Jean-Louis Martin.
Il a précisé que ce Comité, composé de Nigériens et de non-Nigériens, n'avait pas vocation à interférer sur le cours de l'instruction, soulignant l'impatience des proches du colonel Badié de connaître la vérité.
«L'arrestation du colonel Badié et de ses co-accusés remonte à plus de trois semaines. Depuis lors, c'est le silence radio. Ils sont privés de la visite de leur famille et n'ont pu voir aucun avocat. C'est une situation inédite. Leurs amis de partout sont inquiets», a affirmé M. Martin.
Accusé de tentative de déstabilisation de la transition, le colonel Badié est détenu à Niamey, au camp de la gendarmerie, avec trois autres officiers supérieurs.
Parmi ses co-détenus figurent le colonel Diallo Amadou et le lieutenant- colonel Aboubacar Sanda, tous deux membres du CSRD.
«En accord avec la famille, les amis en France sont en train de finaliser les discussions avec les avocats sur le montant des honoraires. Nous espérons finir cette étape en milieu de semaine afin que les avocats partent rapidement à Niamey», a déclaré le porte-parole du Comité de soutien du colonel Badié, Jean-Louis Martin.
Il a précisé que ce Comité, composé de Nigériens et de non-Nigériens, n'avait pas vocation à interférer sur le cours de l'instruction, soulignant l'impatience des proches du colonel Badié de connaître la vérité.
«L'arrestation du colonel Badié et de ses co-accusés remonte à plus de trois semaines. Depuis lors, c'est le silence radio. Ils sont privés de la visite de leur famille et n'ont pu voir aucun avocat. C'est une situation inédite. Leurs amis de partout sont inquiets», a affirmé M. Martin.
Accusé de tentative de déstabilisation de la transition, le colonel Badié est détenu à Niamey, au camp de la gendarmerie, avec trois autres officiers supérieurs.
Parmi ses co-détenus figurent le colonel Diallo Amadou et le lieutenant- colonel Aboubacar Sanda, tous deux membres du CSRD.
Niger: un tribunal ouest-africain ordonne la libération de M.Tandja
La Cour de justice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a ordonné lundi la libération du président déchu du Niger Mamadou Tandja, détenu depuis février par la junte qui l'a renversé, a indiqué à l'AFP un porte-parole du tribunal.
L’UEMOA injecte 2,8 milliards FCFA pour la réalisation de 350 forages à motricité humaine au Niger
L’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a réalisé 350 forages équipés de pompes à motricité humaine d’un coût de 2, 8 milliards FCFA, pour faciliter l’accès aux populations à l’eau potable au Niger.
La réalisation de ces forages exprime « la bonne volonté de l’UEMOA à contribuer au développement des pays membres et à atténuer les peines des populations qui éprouvent des difficultés à accéder à l’eau » a indiqué Soumaila Cissé, le président de la Commission de l’UEMOA.
L’institution monétaire ouest africaine a lancé en avril 2008 un vaste programme de réalisations de 350 forages positifs équipés de pompes à motricité humaine qui a consisté au Niger, en la réalisation forages dans 5 des huit régions du pays.
« La gestion de ce programme a été confiée à l’Agence nigérienne des travaux d’intérêt public pour l’emploi ( NIGETIP) en sa qualité de maître d’ouvrage délégué et la réussite de l’opération a valu à notre pays un bonus de 100 forages qui sont en voie de réalisation » a souligné, Abba Adama Bako, directrice générale de NIGETIP.
Outre l’hydraulique villageoise, l’UEMOA finance au Niger la construction et l’équipement d’un poste de contrôle juxtaposé à Petelkoré dans le département de Téra ( à l’ouest)) pour un coût global de 2 milliards 835 millions de FCFA.
La réalisation de ces forages exprime « la bonne volonté de l’UEMOA à contribuer au développement des pays membres et à atténuer les peines des populations qui éprouvent des difficultés à accéder à l’eau » a indiqué Soumaila Cissé, le président de la Commission de l’UEMOA.
L’institution monétaire ouest africaine a lancé en avril 2008 un vaste programme de réalisations de 350 forages positifs équipés de pompes à motricité humaine qui a consisté au Niger, en la réalisation forages dans 5 des huit régions du pays.
« La gestion de ce programme a été confiée à l’Agence nigérienne des travaux d’intérêt public pour l’emploi ( NIGETIP) en sa qualité de maître d’ouvrage délégué et la réussite de l’opération a valu à notre pays un bonus de 100 forages qui sont en voie de réalisation » a souligné, Abba Adama Bako, directrice générale de NIGETIP.
Outre l’hydraulique villageoise, l’UEMOA finance au Niger la construction et l’équipement d’un poste de contrôle juxtaposé à Petelkoré dans le département de Téra ( à l’ouest)) pour un coût global de 2 milliards 835 millions de FCFA.
mardi 2 novembre 2010
Référendum au Niger: 90,18% pour le "oui"
Le "oui" a recueilli 90,18% des voix lors du référendum de dimanche au Niger sur une nouvelle Constitution, censée amorcer le retour à la démocratie après le coup d'Etat de février, selon les résultats complets provisoires annoncés mardi par la commission électorale.
"Le +oui+ a recueilli 3.124.152 voix, soit 90,18%", contre 9,82% pour le "non", a déclaré à Niamey le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Gousmane Abdourahamane.
Le taux de participation a atteint 52,65%, sur quelque 6,7 millions d'inscrits, a-t-il précisé lors d'une cérémonie au Palais des congrès en présence du gouvernement et de diplomates. Il a salué "une importante mobilisation des électeurs".
Ces "résultats globaux provisoires" doivent être transmis "dès mercredi au Conseil constitutionnel" pour validation et proclamation des résultats définitifs, a précisé M. Abdourahamane.
Le ministère français des Affaires étrangères a estimé avant même cette annonce que le référendum "marque une étape essentielle" vers la restauration de la démocratie au Niger.
La junte au pouvoir depuis le putsch contre le président Mamadou Tandja (1999-2010) avait appelé à voter "oui" à ce texte approuvé par tous les partis.
L'adoption d'une nouvelle Constitution, instaurant une VIIe République, est censée marquer le coup d'envoi du processus de retour à un régime civil, prévu en avril 2011. Une présidentielle et des législatives sont fixées au 31 janvier 2011.
Le référendum s'est tenu deux semaines après l'arrestation mi-octobre de l'ex-numéro deux de la junte, le colonel Abdoulaye Badié, et de trois autres hauts gradés, accusés de "complot" contre la transition devant aller jusqu'à "attenter à la vie" du chef de la junte, le général Salou Djibo.
Le texte fixe notamment la durée du mandat présidentiel à "cinq ans, renouvelable une seule fois". Cette disposition ne pourra être révisée.
En août 2009, le président Tandja avait créé une grave crise politique en modifiant la Loi fondamentale pour se maintenir au terme de son second mandat.
La future Constitution prévoit aussi une "amnistie aux auteurs et co-auteurs du coup d'Etat du 18 février", qui ne peut faire non plus l'objet d'une révision.
La junte avait réussi à créer l'unanimité entre les partis après avoir éliminé les dispositions controversées sur l'éligibilité des candidats à la présidence contenues dans une première version du texte.
Elles prévoyaient que les prétendants devaient être âgés de "35 à 70 ans" et "titulaires d'un baccalauréat plus trois années d'études supérieures".
Certains chefs de parti avaient dénoncé une discrimination, craignant de se voir écartés du scrutin. La junte avait finalement décidé que l'éligibilité ne serait liée à aucun niveau de formation et qu'il n'y aurait pas d'âge maximum pour une candidature.
Pays parmi les plus pauvres du monde, cette ex-colonie française du Sahel est en proie à l'instabilité et aux coups d'Etat depuis l'indépendance de 1960
"Le +oui+ a recueilli 3.124.152 voix, soit 90,18%", contre 9,82% pour le "non", a déclaré à Niamey le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Gousmane Abdourahamane.
Le taux de participation a atteint 52,65%, sur quelque 6,7 millions d'inscrits, a-t-il précisé lors d'une cérémonie au Palais des congrès en présence du gouvernement et de diplomates. Il a salué "une importante mobilisation des électeurs".
Ces "résultats globaux provisoires" doivent être transmis "dès mercredi au Conseil constitutionnel" pour validation et proclamation des résultats définitifs, a précisé M. Abdourahamane.
Le ministère français des Affaires étrangères a estimé avant même cette annonce que le référendum "marque une étape essentielle" vers la restauration de la démocratie au Niger.
La junte au pouvoir depuis le putsch contre le président Mamadou Tandja (1999-2010) avait appelé à voter "oui" à ce texte approuvé par tous les partis.
L'adoption d'une nouvelle Constitution, instaurant une VIIe République, est censée marquer le coup d'envoi du processus de retour à un régime civil, prévu en avril 2011. Une présidentielle et des législatives sont fixées au 31 janvier 2011.
Le référendum s'est tenu deux semaines après l'arrestation mi-octobre de l'ex-numéro deux de la junte, le colonel Abdoulaye Badié, et de trois autres hauts gradés, accusés de "complot" contre la transition devant aller jusqu'à "attenter à la vie" du chef de la junte, le général Salou Djibo.
Le texte fixe notamment la durée du mandat présidentiel à "cinq ans, renouvelable une seule fois". Cette disposition ne pourra être révisée.
En août 2009, le président Tandja avait créé une grave crise politique en modifiant la Loi fondamentale pour se maintenir au terme de son second mandat.
La future Constitution prévoit aussi une "amnistie aux auteurs et co-auteurs du coup d'Etat du 18 février", qui ne peut faire non plus l'objet d'une révision.
La junte avait réussi à créer l'unanimité entre les partis après avoir éliminé les dispositions controversées sur l'éligibilité des candidats à la présidence contenues dans une première version du texte.
Elles prévoyaient que les prétendants devaient être âgés de "35 à 70 ans" et "titulaires d'un baccalauréat plus trois années d'études supérieures".
Certains chefs de parti avaient dénoncé une discrimination, craignant de se voir écartés du scrutin. La junte avait finalement décidé que l'éligibilité ne serait liée à aucun niveau de formation et qu'il n'y aurait pas d'âge maximum pour une candidature.
Pays parmi les plus pauvres du monde, cette ex-colonie française du Sahel est en proie à l'instabilité et aux coups d'Etat depuis l'indépendance de 1960
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