Les participants à la 36e session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) dont les travaux ont pris fin jeudi à Dakar, ont adopté une déclaration demandant aux pays concernés d’accueillir les citoyens du Niger les plus démunis, dans un contexte marqué dans ce pays par une crise alimentaire.
Dans cette déclaration dont APA a obtenu copie, les 77 pays membres de cette instance de la Francophonie demandent que le Niger soit considéré comme « la priorité absolue » de toute forme de financement et de soutien de l’organisation commune aux pays ayant le français en partage.
Les participants à la rencontre se sont aussi accordés sur l’annulation de la dette contractée par le Niger auprès de l’ensemble des pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
« Il devient urgent d’ouvrir les frontières des pays francophones pour accueillir solidairement les cas les plus démunis au niveau sanitaire et nutritionnel », selon la déclaration qui plaide en outre pour l’élaboration au Niger d’une « vraie politique agricole » capable d’améliorer la vie des citoyens de ce pays.
Les parlementaires francophones ont, dans la même déclaration, appelé les pays francophones à s’approprier l’intelligence économique, partant du fait que la mondialisation des échanges, notamment commerciaux, a tendance « à exacerber la concurrence entre les entreprises et entre les nations ».
Les débats de la session 2010 porteront sur le thème : « 50 ans après les indépendances, 10 ans après Bamako : la situation de la démocratie parlementaire dans l’espace francophone ».
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