mercredi 25 janvier 2012

Algérie-Niger: La construction de la transsaharienne débutera en 2013

Route reliant Assamaka, en Algérie, et Arlit, au Niger - La construction de la route reliant Assamaka, en Algérie, et Arlit, au Niger, dite autoroute de la transsaharienne, débutera en janvier 2013 pour un coût global estimé à près de 102 millions de dollars américains, indique un document officiel obtenu mardi à Addis-Abeba par la PANA.

La construction de cette route de 200 km s’achèvera en décembre 2015, précise le document en soulignant que le lancement des travaux est devenu possible après le prêt accordé en décembre 2011 au Niger par la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA).

«Des appels d’offres pour la sélection du consultant devant surveiller les travaux et l’entreprise seront achevés vers la fin 2012», détaille le document en rappelant que le Niger devra contribuer pour près de huit millions de dollars américains à la construction du tronçon.

Cette route est un des sept projets d’infrastructures régionaux de l’Initiative présidentielle de promotion des infrastructures (IPPI) pilotée par l’Agence pour la planification et la coordination du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (APCN).

La construction des infrastructures transnationales sera abordée en fin de semaine à Addis-Abeba par les chefs d’Etat et de gouvernement qui se réuniront dans la capitale éthiopienne pour leur 18ème sommet ordinaire dédié au renforcement du commerce intra-africain.

Le sommet se penchera par ailleurs sur la désignation du président de la Commission de l’Union africaine et celle de ses différents Commissaires. Alors que le Gabonais Jean Ping brigue un second mandat de quatre ans, l’Afrique du Sud présente face à lui son ancien ministre des Affaires étrangères, Mme NKosozana Dlamini-Zuma.

dimanche 22 janvier 2012

CAN 2012-Niger: Mobilisation de la diaspora en France

Mobilisation de la diaspora nigérienne en France pour la première CAN du MENA - Les Nigériens de France ont lancé plusieurs initiatives pour soutenir leur équipe nationale, le MENA, qualifiée pour la première fois à une phase finale de Coupe d’Afrique des nations dont la 28ème édition s'ouvre ce samedi à Bata, en Guinée Equatoriale, a indiqué à la PANA un des organisateurs de la mobilisation, Adam Mérémi Maïna.

Après une collecte de fonds pour aider le MENA à réussir sa préparation, la diaspora nigérienne organise le 28 janvier un meeting de soutien aux co-équipiers de Maazou Moussa Ouwo (CSK Moscou) avec la participation de musiciens nigériens et la diffusion sur écran géant du match Niger-Gabon.

'Il nous a paru important en tant que Nigériens de prendre part à cette mobilisation en faveur du MENA. L’ambassade du Niger à Paris, les artistes nigériens, les étudiants, les stagiaires, toute la diaspora est mobilisée pour ce meeting', a expliqué M. Maïna, de l’Association des Nigériens en Ile-de-France (ANIF).

Pour sa toute première participation à une phase finale de CAN, le MENA évoluera dans le groupe C aux côtés du Gabon, pays co-organisateur avec la Guinée Equatoriale de la compétition, du Maroc et de la Tunisie.

'Nous croyons aux chances de notre équipe au regard de son brillant parcours des éliminatoires. N’oubliez pas que nous nous sommes qualifiés aux dépens de grandes nations de football comme l’Afrique du Sud et l’Egypte', a encore dit le représentant de la diaspora nigérienne.

Seize équipes, reparties en 4 groupes, s’affrontent du 21 janvier au 12 février avec l’espoir de remporter la 28ème coupe d’Afrique des Nations qui enregistre les absences remarquées de l’Afrique du Sud, du Cameroun, de l’Egypte et du Nigeria.

Pana 22/01/2012

Niger: le président Issoufou avertit contre les risques d'une rébellion touareg

Le président nigérien Mahamadou Issoufou a mis en garde dimanche contre les risques qu'une nouvelle rébellion touareg ferait peser sur le nord du Niger, quelques jours après des affrontements entre armée malienne et rebelles touareg au Mali voisin, a constaté l'AFP.
"Les rébellions récurrentes et l'insécurité résiduelle qui en découle toujours, le terrorisme qui gangrène la zone sahélo-saharienne, les trafics d'armes et de drogue qui ont semé l'insécurité, ont mis fin à l'âge d'or et freiné le développement économique et social de la zone", a-t-il déclaré.
M. Issoufou s'exprimait lors d'une cérémonie à une quinzaine de kilomètres à l'est d'Arlit, près d'Agadez, la grande ville du nord désertique du Niger, pour inaugurer un "Forum paix et développement", dont les travaux se dérouleront lundi et mardi.
"L'insécurité, liée tout particulièrement aux conflits fratricides, tue non seulement l'économie d'un pays, mais le pays lui-même", a averti le chef de l'Etat. "Cessons de nous replier sur nos ethnies, sur nos régions, n'encourageons plus l'irrédentisme et unissons-nous".
M. Issoufou a annoncé la mise en place prochaine d'un programme de développement de la zone, qui prévoit une réinsertion sociale des ex-rebelles touareg.
Le nord du Niger a été fortement déstabilisé par les rébellions touareg des années 1990 et de 2007-2009, puis par les opérations d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui multiplie les rapts, en particulier d'Occidentaux, dans la bande sahélo-saharienne.
Aqmi retient toujours quatre Français enlevés en septembre 2010 à Arlit, grand site d'exploitation d'uranium. La zone a été fuie par les touristes depuis plusieurs années.
Lors de la cérémonie à laquelle assistaient le Premier ministre du Mali, Cissé Mariam Kaïdama Sidibé, et de nombreux Touareg, le président nigérien a également lancé le Festival de l'Aïr, un événement culturel suspendu avec la dernière rébellion touareg.
Mme Sidibé a exhorté à "une coopération dynamique et franche" impliquant une "mutualisation de nos moyens face à une menace transnationale qui se caractérise de plus en plus par l'interconnexion de nombreux réseaux terroristes".
Mohamed Anako, président du conseil régional d'Agadez et figure emblématique de la rébellion touareg nigérienne des années 1990, a de son côté lancé "un appel pressant" aux Touareg maliens "pour qu'ils privilégient le dialogue au détriment de la violence".
"La situation actuelle au Mali voisin nous préoccupe à juste titre", a-t-il souligné.
Trois villes du nord-est du Mali ont été attaquées par des rebelles touareg cette semaine avant d'être reprises par l'armée, une première depuis l'accord conclu en 2009 et le retour de Libye de centaines d'hommes armés - essentiellement des Touareg - qui avaient combattu pour le leader libyen Mouammar Kadhafi, renversé et tué fin 2011.

mardi 3 janvier 2012

Niger - Le ministère de la Justice ravagé par un incendie à Niamey

Les locaux du ministère nigérien de la Justice ont été ravagés mardi à Niamey par un incendie d'origine indéterminée, a constaté un journaliste de l'AFP.

Le feu a détruit le premier étage du bâtiment abritant le bureau du ministre et ceux de ses collaborateurs. Les pompiers s'employaient dans la matinée à éteindre les dernières flammes.

"Le feu s'est déclaré peu après 04H00 (O3H00 GMT). Tous les bureaux du bâtiment ont cramé, y compris le bureau du ministre, réduit en cendres", a indiqué à l'AFP Ousmane Toudou, porte-parole du ministère. "Tout a brûlé: les archives et les dossiers judiciaires en instance, tout".

"Si cet incendie est lié aux actions que nous menons pour l'assainissement (judiciaire), je pense que c'est peine perdue", a déclaré devant la presse le ministre de la Justice, Marou Amadou, porte-parole du gouvernement.

Il s'est toutefois refusé à se prononcer sur l'origine du sinistre, accidentelle ou non, dans l'attente des résultats de l'enquête policière en cours.

Le gouvernement du président Mahamadou Issoufou, au pouvoir depuis 2011, a affiché sa détermination à lutter contre la corruption, notamment parmi les magistrats.

Il a aussi demandé fin décembre la levée de l'immunité de huit députés pour leur implication présumée dans des affaires de corruption ou de détournements de fonds publics. En août 2011, le ministère de la Justice a mis en service un numéro vert pour permettre aux citoyens de dénoncer des cas de corruption.

dimanche 1 janvier 2012

L'essence produite au Niger désormais disponible à la pompe

L'essence et le gasoil produits et raffinés depuis novembre au Niger sont disponibles depuis dimanche dans les stations service du pays, a annoncé la Société nigérienne des hydrocarbures (Sonidep), société publique qui détient le monopole de leur commercialisation.

L'essence et le gasoil produits et raffinés au Niger sont en vente dans toutes les stations service du pays à compter de ce 1er janvier 2012, a indiqué à l'AFP une source à la Sonidep.

Nous servons depuis ce dimanche matin l'essence produite et raffinée dans notre pays, a confirmé à l'AFP Kader Amadou, gérant d'une station à Niamey.

Le litre d'essence est vendu désormais à 579 FCFA (0,88 euro), contre 679 FCFA (1,03 euro) auparavant, et celui de gasoil à 577 FCFA (0,88 euro) contre 655 FCFA (1 euro), a-t-il précisé.

Mi-novembre l'annonce de ces prix jugés trop élevés avait soulevé un tollé dans cet Etat sahélien très pauvre, confronté cette année encore à de sévères difficultés alimentaires.

Le Niger, un des géants mondiaux de l'uranium, est devenu officiellement le 28 novembre producteur de pétrole avec l'inauguration d'une raffinerie près de Zinder (deuxième ville du pays, centre-est), exploitée par l'Etat et une compagnie chinoise. Elle traitera sa modeste production de brut d'abord pour la consommation nigérienne.

Estimées à 480 millions de barils, les réserves de pétrole du Niger sont localisées dans l'Agadem dans la région de Diffa (est), près du Tchad.

Mais la Sonidep reste préoccupée par l'ampleur de la contrebande du carburant en provenance du Nigeria voisin, premier producteur de brut du continent.

Au mois cinq des huit régions du Niger, toutes proches du Nigeria, consomment le plus souvent un carburant frauduleusement importé de ce pays, d'après la Sonidep.

En novembre, la douane nigérienne a mené une opération coup de poing afin de détruire des dizaines de points de vente clandestins d'essence dans la capitale