mardi 31 mai 2011

Niger-Haute cour de justice: Les députés choisissent leurs représentants

Les députés du Niger ont élu lundi à Niamey leurs quatre collègues qui vont siéger à la Haute cour de justice (HCJ), a appris la PANA, de source parlementaire. Il s’agit de Mme Hadizatou Moussa Gouro, Saley Hassane, Saïdou Ama et Mme Zara Elhadj Bako. Composée de sept juges, la Haute cour comprend également trois magistrats représentant la Cour de cassation, le Conseil d’Etat et la Cour des comptes.
Elle est compétente pour juger le président de la République en cas de haute trahison et les membres du gouvernement accusés de crimes ou délits commis dans l’exercice de leurs fonctions.
Les membres de la Haute cour de justice sont élus pour une durée de cinq ans, alors que le président de la juridiction est choisi parmi les quatre députés.

jeudi 19 mai 2011

Non lieu au Niger pour les officiers accusés de tentative de coup Etat

Au Niger, les quatre officiers supérieurs accusés de complot contre l'autorité de l'Etat ne seront pas renvoyés devant un tribunal. Ce jeudi 19 mai 2011 au matin, la Cour d'Etat a prononcé un non lieu, estimant qu'aucune preuve n'a pu être apportée concernant ce projet de complot contre la personne de Salou Djibo, le chef de la junte et président par intérim avant la prise de pouvoir de Mahamadou Issoufou. Cette affaire de complot a fait couler beaucoup d'encre durant la transition militaire ces derniers mois et, finalement, la justice estime qu'il n'y a rien dans le dossier.
Au Niger, le président de la Cour a tranché ce jeudi matin : l'enquête préliminaire n'a pas permis de réunir de preuves pour renvoyer les colonel Badié, Diallo, Sanda et Sidikou devant un tribunal pour tentative de coup d'Etat contre Salou Djibo. Les quatre officiers supérieurs, dont le numéro deux de la junte, Abdulaye Badié, ont été arrêtés en octobre 2010, placés au secret durant plusieurs semaines avant d'être officiellement accusés d'atteinte à la sûreté de l'Etat.
Depuis janvier, les quatre militaires étaient incarcérés dans autant d’établissements pénitentiaires différents. La justice a prononcé ce matin leur libération et pour Maître Coulibaly, l'un de leurs avocats, cette décision n'est que justice à l'endroit de ses clients. Selon lui, ils n’auraient été que des « empêcheurs de tourner en rond ».

Des arrestations bien mystérieuses

Au moment de leur arrestation, il est apparu une évidence : la junte était traversée par des luttes intestines et des divergences de vues à propos de la transition. Parmi les sujets de discorde, il y avait la durée de la transition. Le colonel Badié, par exemple, était favorable à une transition plus longue permettant de réformer plus en profondeur les institutions.
Mais selon Maître Coulibaly, les quatre officiers mis à l'écart ont payé leurs divergences sur des dossiers plus concrets : ils étaient, par exemple, opposés à ce que la junte engage l'Etat du Niger sur des prêts à longue durée contre des concessions minières accordées à des fonds d'investissements chinois. Et surtout, ils refusaient la présence permanente de soldats français sur le sol nigérien à la suite des enlèvements de plusieurs Français dans la ville d'Arlit. Selon les proches des quatre militaires, c'est là qu'il faut chercher les vraies raisons de leur disgrâce.
Aujourd’hui, les quatre officiers sont libres et vont regagner leurs unités avec leurs grades respectifs. Reste à savoir s’ils vont intenter des actions en dédommagement pour avoir passé sept mois en prison.
(Source RFI )

Niger: loi d'amnistie pour les auteurs du putsch de 2010

L'Assemblée nationale nigérienne a voté mercredi une loi accordant l'amnistie aux membres de la junte militaire qui a renversé en février 2010 le régime de Mamadou Tandja, a annoncé la radio parlementaire.
"La loi a été votée par tous les 82 députés présents", sur les 107 élus qui siègent au Parlement, a précisé la radio.
La Constitution nigérienne, élaborée par la junte militaire puis adoptée à plus de 90% par référendum le 31 octobre 2010, prévoit en son article 185 qu'une "amnistie est accordée aux auteurs, coauteurs et complices du coup d'Etat du 18 février 2010".
D'après le texte, une fois votée, la loi d'amnistie ne "peut faire l'objet d'une révision".
"La loi est très stricte", et il n'y a que les actes des putschistes lors du coup d'Etat "qui sont concernés par l'amnistie", a déclaré devant les députés le ministre nigérien des Affaires étrangères, Bazoum Mohamed, un proche du président nigérien Mahamadou Issoufou.
Selon lui, les militaires étaient "venus en sauveurs" en renversant Mamadou Tandja, qui dirigeait le Niger depuis dix ans.
La junte était conduite par le général Salou Djibo, commandant lors du putsch mené sans effusion de sang.
En août 2009, le président Tandja avait créé une grave crise politique en modifiant la Constitution pour se maintenir au terme de son second et dernier mandat. L'élection, le 12 mars dernier, de Mahamadou Issoufou a mis fin à quatorze mois de transition militaire.
En 1999, une amnistie prescrite dans la Constitution avait été accordée aux auteurs du coup d'Etat qui, la même année, avait coûté la vie au général-président Ibrahim Baré Maïnassara, tué par des éléments de sa propre garde près de Niamey.
Cette disposition constitutionnelle avait jusqu'ici bloqué l'ouverture d'enquête judiciaire sur la mort du président Maïnassara en dépit des nombreuses plaintes contre X déposées par sa famille.
L'amnistie aux auteurs du putsch de 1999 est supprimée dans l'actuelle Loi fondamentale nigérienne.

mercredi 18 mai 2011

Le gouvernement annonce des audits dans toutes les industries et compagnies minières au Niger

Des audits seront effectués dans toutes les compagnies industrielles et minières au Niger, a annoncé le Premier ministre nigérien, Brigi Rafini, lors de sa première conférence de presse mercredi à Niamey.
''Dans le domaine minier et industriel, en plus de l’attention particulière qui sera accordée à ce secteur, il est prévu d’auditer toutes les entreprises et industries relevant de ce secteur’’, a dit le Premier ministre sans donner davantage de précisions.
Depuis l’adoption en 2007 par le gouvernement nigérien d’une nouvelle politique minière qui préconise la diversification des ressources minières et des partenaires, quelque 122 permis ont été octroyés à des compagnies françaises, chinoises, canadiennes, australiennes, américaines et sud-africaines
Niamey s’est engagée depuis 2005, dans le processus mondial pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).
(Source APA )

mardi 17 mai 2011

La coalition au pouvoir remporte les législatives partielles d’Agadez, au nord-Niger

La coalition de la majorité présidentielle a remporté les élections législatives partielles de la région d’Agadez(Nord) en gagnant cinq des six sièges en jeu, selon les résultats provisoires publiés mardi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Au sortir de ce scrutin, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, au pouvoir) et son principal allié Lumana FA ont respectivement obtenu 3 et 2 sièges tandis que le Mouvement national pour la société de développement (MNSD, opposition) se contente d’un seul siège.
Huit partis politiques ont participé à ces élections législatives partielles à Agadez, où le Conseil constitutionnel a annulé le scrutin du 31 janvier dernier en raison de nombreuses « irrégularités ».
Dans un premier temps, l’opposition nigérienne avait menacé de boycotter ce vote, accusant le gouvernement de nourrir des velléités tendant à violer un arrêt du Conseil constitutionnel, qui a confirmé 107 députés sur les 113 que devait compter le parlement

Le président nigérien au Burkina Faso pour sa première visite à l'étranger

Le président nigérien Mahamadou Issoufou, investi le 7 avril, est arrivé mardi à Ouagadougou pour sa première visite à l'étranger, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Cette première sortie, j'ai décidé de la consacrer à Ouagadougou", car elle est "la capitale la plus proche de Niamey", a déclaré M. Issoufou qui a été accueilli par son homologue burkinabè Blaise Compaoré.
Il a affirmé avoir également choisi le Burkina parce qu'il "partage avec le président Blaise Compaoré la même vision des problèmes de notre continent, la même vision de l'avenir de notre sous-région".
"Nous avons à travailler ensemble pour consolider, accélérer l'intégration notamment au niveau de la sous-région, de Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao)", a-t-il ajouté.
Le chef de l'Etat nigérien a également remercié M. Compaoré pour "tous les efforts qu'il a eu à déployer quand le Niger était confronté à la crise politique que l'on sait", en référence au coup d'Etat qui avait mis fin en février 2010 au règne de l'ancien président Mamadou Tandja.
"Nous avons aussi des problèmes communs de sécurité dans cette zone de Sahel qui est exposé à un certain nombre de menaces", a-t-il relevé.
Le Burkina Faso et le Niger partagent plus de 600 km de frontière terrestre et sont aussi voisins du Mali. Ces trois pays sahéliens sont confrontés, ainsi que la Mauritanie et l'Algérie, aux actions Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
La branche maghrébine d'Al-Qaïda, qui a ses racines en Algérie, commet des attentats dans ces pays, y procéde à des enlèvements, essentiellement d'Occidentaux, et se livre à divers trafics.
L'organisation retient toujours en otage, depuis mi-septembre 2010, quatre Français enlevés dans le nord du Niger, ainsi qu'une Italienne enlevée le 2 février dans le sud de l'Algérie.

mercredi 11 mai 2011

NIGER-CADRES DE COMMANDEMENT: Les huit (8) gouverneurs de régions nommés...

Le conseil de ministres s’est ce mercredi 11 mai 2011 au palais de la Présidence de la République. Le présent conseil de ministre a examiné et adopté plusieurs décisions inscrit à son ordre du jour.
Au titre des mesures nominatives, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou a signé plusieurs décrets portant nomination de huit (8) gouverneurs de régions que compte le Niger.

Au terme de ces décrets, les gouverneurs de régions sont:

1. Colonel Garba Maïkido : Gouverneur de la Région d’Agadez

2. Le Général de la Gendarmerie à la retraite, Issoufa Maïga : Gouverneur de la Région de Tillabéry ;

3. Babalé Amadou : Gouverneur de la Région de Dosso ;

4. Colonel Fodé Camara : Gouverneur de la Région de Diffa ;

5. Idé Adamou : Gouverneur de la Région de Tahoua ;

6. Madame Kané Aïchatou: Gouverneur de la Région de Niamey ;

7. Sidi Mohamed : Gouverneur de la Région de Maradi ;

8. Oumarou Saidou Issaka : Gouverneur de la Région de Zinder.

mardi 10 mai 2011

Niger: libération de l'ex-président Tandja, 15 mois après avoir été renversé

L'ex-président nigérien Mamadou Tandja est sorti mardi de prison, suite à une décision de la justice, quinze mois après son renversement provoqué par sa volonté de se maintenir au pouvoir malgré une interdiction de la Cour constitutionnelle.
"Toute la procédure engagée contre Mamadou Tandja a été annulée (par la Cour d'appel). Il est totalement exempté des faits qui lui sont reprochés", a déclaré à l'AFP l'un de ses avocats, Me Souley Oumarou, estimant que son client a été "détenu arbitrairement et illégalement".
M. Tandja, au pouvoir de 1999 à 2010, est sorti mardi après-midi de la prison de Kollo (près de Niamey), où il était incarcéré depuis mi-janvier 2011. Il a été escorté par la Garde nationale (Garde républicaine) jusqu'à domicile dans le quartier du Plateau (centre-ville de la capitale), où l'ont fêté ses deux épouses, des responsables de son parti et un millier de partisans en liesse, sur fond de youyous, musiques et danses traditionnelles.
M. Tandja n'a pas fait de déclaration. Il a toutefois lâché une phrase à une des nombreuses sollicitations des journalistes, entre deux arrivées de personnalités dans son salon. Interrogé sur sa confiance en la justice, il a répondu: "J'ai toujours eu foi en la justice de mon pays".
Plus tôt dans la journée, un autre de ses avocats, Me Abdourahmane Lirwana, avait affirmé que la Cour d'appel avait "définitivement libéré" l'ex-président et, partant, blanchi des trois chefs d'accusation le visant.
"La chambre d'accusation de la Cour d'appel (de Niamey) a soulevé l'incompétence du juge d'instruction pour instruire des affaires concernant un ex-président", avait indiqué Me Lirwana.
M. Tandja était accusé notamment de détournement de fonds publics de quelque 4 milliards FCFA (plus de 6 millions d'euros) et de "refus d'obtempérer à une décision de justice" pour avoir passé outre un arrêt de la Cour constitutionnelle contre l'organisation d'un référendum permettant de prolonger son second et dernier mandat légal (2004-2009).
A ce référendum, organisé en août 2009 et boycotté par l'opposition, le "oui" à un prolongement de son mandat l'avait largement emporté (92,5%), provoquant une grave crise politique qui a abouti à sa déposition par des militaires le 18 février 2010.
Peu après son renversement, M. Tandja a été détenu dans une villa de la présidence. Il avait par la suite été inculpé et transféré mi-janvier 2011 à la prison de Kollo.
La troisième accusation à son encontre concernait à un détournement d'un don de tracteurs au profit de ses proches.
L'annonce de la libération de Mamadou Tandja a provoqué des scènes de liesse à Diffa, sa localité d'origine, dans l'extrême sud du Niger, près de la frontière tchadienne, selon des témoins.
Le parquet n'avait pas encore réagi mardi à cette décision de la Cour d'appel.
Mamadou Tandja avait bénéficié d'une ordonnance de remise en liberté provisoire rendue le 3 mai par la Cour d'appel mais le parquet avait fait appel de cette décision le même jour.
La junte qui l'a renversé a cédé le 7 avril le pouvoir à un président civil, Mahamadou Issoufou, élu le 12 mars avec 58% des suffrages face à l'ex-Premier ministre Seïni Oumarou, un des responsables du parti de M. Tandja.
D'après un rapport de la junte publié durant la transition, des malversations financières portant sur plus de 86 milliards de FCFA (129 millions d'euros) ont été commises sous le régime de M. Tandja.

jeudi 5 mai 2011

2,3 milliards de FCFA pour démarrer la construction du barrage de Kandadji au Niger

Le gouvernement nigérien a débloqué une somme de 2,3 milliards de FCFA pour permettre le démarrage des travaux de construction du barrage de Kandaji, dont le contrat a été accordé à la compagnie ‘’Zarubezhvodstroy’’ pour les cinq prochaines années, a appris APA jeudi de source officielle à Niamey.
Un projet de loi de programmation du programme Kandaji, préparé par le gouvernement sera bientôt transmis au parlement pour adoption en vue de la régénération des écosystèmes et de mise en valeur de la vallée du Niger, précise un communiqué officiel publié jeudi.
‘’Le présent projet de loi a pour objet, d’une part, de marquer la volonté de l’Etat pour la réalisation effective du programme Kandaji et ce faisant, d’inciter les autres partenaires à concrétiser les intentions de financement des investissements nécessaires à la mise en œuvre de la première phase du programme’’, souligne la même source.
L’ambassadeur de Russie au Niger, Alexey Doulian, a réitéré récemment l’engagement de son pays à accompagner le projet de construction du barrage de Kandaji sur le fleuve Niger.
La compagnie russe ‘’Zarubezhvodstroy’’ va construire cet ouvrage, premier barrage hydroélectrique du Niger, pour un montant de 84,7 milliards de FCFA, en vertu d’une convention signée à Niamey.
Le programme de Kandaji comporte également un volet socio-économique et environnemental favorisant l’irrigation de quelque 31.000 hectares et la construction d’une centrale hydroélectrique.
Les premières études de faisabilité de la construction d'un barrage à Kandaji remontent à 1976, alors que le site a été identifié pour la première fois en 1939. Il a fait l’objet d’une évaluation conjointe entre le Niger et ses partenaires financiers suite à la réunion des bailleurs de fonds d'octobre 2007 à Djeddah.

mardi 3 mai 2011

Mahamadou Issoufou accorde des remises de peine à plusieurs détenus nigériens

Le nouveau président nigérien Mahamadou Issoufou a accordé des remises de peines à plusieurs personnes détenues pour ‘’une infraction qualifiée de crime ou délit’’, dont des femmes allaitantes ou enceintes, des personnes atteintes de maladies graves, médicalement constatées, a appris APA mardi de source officielle à Niamey.
Cette mesure présidentielle concerne ‘’tout individu, (…) condamné à une peine privative de liberté par décision judiciaire devenue définitive et mise à exécution pour une infraction qualifiée de crime ou délit’’, indique un communiqué officiel.
Les remises de peine, précise le texte, ne sont pas applicables aux récidivistes et aux personnes condamnées pour détournements de deniers publics, corruption, fausse monnaie, trafic de drogues et terrorisme.
Elles profitent également aux mineurs de moins de 17 ans ainsi qu’aux personnes âgées de 60 ans et plus.
Mahamadou Issoufou a été investi le 7 avril dernier, après son élection intervenue le 12 mars, consacrant ainsi la fin d’une transition militaire qui avait pris les rênes du pouvoir en évinçant l’ex-président Mamadou Tandja, toujours détenu depuis sa chute.

lundi 2 mai 2011

Plus de 80.000 ressortissants d’Afrique de l’Ouest au Niger pour fuir les troubles en Libye et en Côte d’ivoire

Plus de 80.000 ressortissants d’Afrique de l’Ouest dont 77.000 Nigériens sont déjà arrivés au Niger, fuyant les troubles en Libye et en Côte d’ivoire, a appris APA lundi de source officielle à Niamey.
La coordination de ces flux de migrants est assurée par le bureau du Premier ministre à travers un comité interministériel, qui a annoncé que les événements survenus en Côte d'Ivoire et en Libye ont eu pour conséquence l'arrivée au Niger de plus de 80.000 ressortissants d'Afrique de l'Ouest dont 77.000 Nigériens fuyant les violences dans ces pays.
‘’Parmi eux, un grand nombre de femmes et d'enfants. Ces 80.000 ressortissants d'Afrique de l'Ouest sont arrivés au Niger totalement épuisés, démunis et traumatisés’’ indique un communiqué officiel.
A la date du 27 avril dernier, précise la même source, la situation des migrants fait état de 58.973 ressortissants de l'Afrique de l'Ouest arrivés à Dirkou (extrême-est) dont 56.053 Nigériens et 2.920 étrangers.
Niamey a appelé récemment les donateurs internationaux à l’aider dans la gestion des flux des réfugiés fuyant les violences en Libye et en Côte d’ivoire depuis plusieurs semaines.
Pour le moment, le Niger est appuyé dans cette opération par des partenaires tels que l'OIM, OCHA, le PAM, la Croix Rouge nigérienne et le CICR.