L’ex-champion, Oumarou Bindigaou de Maradi , a remporté dimanche après-midi le sabre, symbole du champion assorti d’une enveloppe de 10 millions FCFA, à l’issue de la finale, qui l’a opposé à Boubé Boureima de Dosso, dans le cadre du 32ème championnat de lutte traditionnelle, sport-roi au Niger, à Tillabery, à 113 km à l’ouest de Niamey.
Après un combat d’une dizaine de minutes ponctuées de prises extraordinaires, Bindigaou a réussi à se positionner derrière son challenger avant de le soulever et de l’envoyer au sol.
Comme à l’accoutumée, la finale de lutte a drainé une foule d’amateurs, dont le Chef de la junte nigérienne, général Djibo Salou, entouré des membres du gouvernement et du gouverneur de l’Etat nigérian de Sokoto.
Agé d’une quarantaine d’années, Bindigaou remporte une enveloppe de 10 millions FCFA, montant jamais octroyée en 35 ans d’existence de ce tournoi, qui regroupe 80 prétendants venus des huit régions du pays.
Il a reçu également un cheval harnaché et un sabre en argent, symboles du roi des arènes au Niger. S’y ajoute divers cadeaux provenant de ses fans dont une dizaine de parcelles de terrain et un véhicule de type 4X4.
Son vice-champion reçoit une enveloppe de 5 millions et plusieurs cadeaux.
Sport-roi, la lutte traditionnelle conserve au Niger son caractère classique assorti d’application de règles codifiées, avec des combats qui ont lieu dans une aire circulaire, en sable fin, avec une zone bouclée par des sacs bondés de sable où les lutteurs se présentent le torse nu, en culotte ou généralement en « walki » (caleçon en peau de bouc).
Tout coup de poing est interdit dans le combat contrairement à la lutte sénégalaise qui utilise cette pratique dans les joutes.
Plus qu’un sport, la lutte constitue au Niger un facteur de « valorisation de la culture nationale », depuis l’institution du championnat en 1975 par le régime militaire du général Seyni Kountché, qui gouverna le pays de 1974 à 1987.
dimanche 26 décembre 2010
samedi 25 décembre 2010
Vers la création d’un Fonds d’accès universel aux services des transports au Niger
Le Niger veut améliorer le domaine des transports en créant un Fonds d’accès universel aux services des transports, une initiative nouvelle dans le pays où les compagnies de transport font florès depuis la libéralisation de ce secteur, il ya une dizaine d’années.
Le gouvernement de transition a déjà ratifié un projet de texte portant création de ce Fonds, qui indique-t-on, va davantage améliorer e l’efficacité du système des transports, des prestations et de sécurité dans le domaine des transports.
Une quinzaine de compagnies de transports privées et publiques contribuent au désenclavement intérieur et extérieur du Niger, dont la Société nationale des transports (SNTN, publique), créée en 1963 pour assurer la desserte entre le Niger et certains pays voisins avec des liaisons internes, croule sous le poids d’une dette de 9 milliards FCFA, alors que les agents traînent plusieurs mois d’impayés.
Le gouvernement de transition a déjà ratifié un projet de texte portant création de ce Fonds, qui indique-t-on, va davantage améliorer e l’efficacité du système des transports, des prestations et de sécurité dans le domaine des transports.
Une quinzaine de compagnies de transports privées et publiques contribuent au désenclavement intérieur et extérieur du Niger, dont la Société nationale des transports (SNTN, publique), créée en 1963 pour assurer la desserte entre le Niger et certains pays voisins avec des liaisons internes, croule sous le poids d’une dette de 9 milliards FCFA, alors que les agents traînent plusieurs mois d’impayés.
Le champion en titre Laminou Maidaba écarté de la course au sabre du 32ème championnat de lutte au Niger
Le double champion de lutte Laminou Maidaba (28 ans, 80 kg) a été évincé de la course au sabre samedi matin lors d’un combat qui l’a opposé à l’ex-champion Oumarou Bindigaou, en huitième de finales de la 32ème édition du championnat national de la lutte traditionnelle qui se déroule à Tillabery, à 113 km, à l’ouest de Niamey.
Seul invaincu de l’équipe régionale d’Agadez, Laminou Maidaba a été renvoyé au sol lors d’un accrochage durement disputé avec son vis-à vis Oumarou Bindigaou, lequel a profité d’une prise de hanche pour le déterrer et obtenir la reddition du champion en titre.
Des 80 lutteurs engagés dans la course au sabre, symbole du champion et de la coquette prime de 10 millions FCFA, seuls 8 sont invaincus. Ils s’affronteront samedi apres-midi en ¼ de finales, à la veille de la finale qui se dispute dimanche après-midi.
A l’affiche des phases finales de ce tournoi, la région de Tahoua a deux invaincus, Idi Chirganiya et Mahamadou Abdoulkarim. De même Dosso conserve deux lutteurs : Halilou Soumaila et Boubé Boureima.
Oumarou Bindigaou est le seul invaincu de la région de Maradi, Alio Salao pour Zinder et Yacouba Adamou pour le compte de Niamey, la capitale.
Compétition très prisée des Nigériens et hypermédiatisée, le championnat de lutte traditionnelle met aux prises 80 lutteurs en raison de 10 par région.
Au Niger, la lutte conserve son caractère traditionnel renforcé par l’application de règles codifiées, avec des combats qui ont lieu dans une aire circulaire, en sable fin, avec une zone bouclée par des sacs bondés de sable où les lutteurs se présentent le torse nu, en culotte ou généralement en « walki » (caleçon en peau de bouc).
Tout coup de poing est interdit dans le combat contrairement à la lutte sénégalaise qui utilise cette pratique dans les joutes.
Plus qu’un sport, la lutte constitue au Niger un facteur de « valorisation de la culture nationale », depuis l’institution du championnat en 1975 par le régime militaire du général Seyni Kountché, qui gouverna le pays de 1974 à 1987.
Seul invaincu de l’équipe régionale d’Agadez, Laminou Maidaba a été renvoyé au sol lors d’un accrochage durement disputé avec son vis-à vis Oumarou Bindigaou, lequel a profité d’une prise de hanche pour le déterrer et obtenir la reddition du champion en titre.
Des 80 lutteurs engagés dans la course au sabre, symbole du champion et de la coquette prime de 10 millions FCFA, seuls 8 sont invaincus. Ils s’affronteront samedi apres-midi en ¼ de finales, à la veille de la finale qui se dispute dimanche après-midi.
A l’affiche des phases finales de ce tournoi, la région de Tahoua a deux invaincus, Idi Chirganiya et Mahamadou Abdoulkarim. De même Dosso conserve deux lutteurs : Halilou Soumaila et Boubé Boureima.
Oumarou Bindigaou est le seul invaincu de la région de Maradi, Alio Salao pour Zinder et Yacouba Adamou pour le compte de Niamey, la capitale.
Compétition très prisée des Nigériens et hypermédiatisée, le championnat de lutte traditionnelle met aux prises 80 lutteurs en raison de 10 par région.
Au Niger, la lutte conserve son caractère traditionnel renforcé par l’application de règles codifiées, avec des combats qui ont lieu dans une aire circulaire, en sable fin, avec une zone bouclée par des sacs bondés de sable où les lutteurs se présentent le torse nu, en culotte ou généralement en « walki » (caleçon en peau de bouc).
Tout coup de poing est interdit dans le combat contrairement à la lutte sénégalaise qui utilise cette pratique dans les joutes.
Plus qu’un sport, la lutte constitue au Niger un facteur de « valorisation de la culture nationale », depuis l’institution du championnat en 1975 par le régime militaire du général Seyni Kountché, qui gouverna le pays de 1974 à 1987.
lundi 20 décembre 2010
Des poursuites seraient ouvertes contre l’ex-président nigérien Mamadou Tandja avec la levée de son immunité par la Cour d’Etat
L’ex-président nigérien, Mamadou Tandja, risque d’être poursuivi par la justice nigérienne en raison de nombreuses « irrégularités » constatée dans la gestion des sociétés et organismes nationaux, révélées par la Commission de lutte contre la délinquance économique et la levée de son immunité par la Cour d’Etat.
Dans une déclaration à la presse, le porte-parole du gouvernement, Laouli Dan Dah, a indiqué que la Cour d’Etat du Niger a levé la semaine dernière l’immunité du président déchu Mamadou Tandja, ouvrant la voie à des poursuites judiciaires contre lui pour de présumées malversations financières.
Selon lui, la suppression de l’immunité de l’ancien président se justifie par « divers contrôles dans les sociétés et organismes qui ont prouvé des irrégularités que les responsables de ces sociétés lui ont imputées directement ou indirectement ».
Cette décision permettra au procureur de la République d’engager une « action publique » contre l’ex-chef de l’Etat , a encore dit M.Dan Dah, également ministre de l’enseignement supérieur.
Samedi, le chef de la junte, le général Salou Djibo, a annoncé dans un message à la nation que plus de 4,7 milliards CFA ont été récupérés sur 21 milliards de FCFA réclamés par la commission de lutte contre la délinquance financière et économique.
Il ya quelques jours, le président sénégalais a demandé à la junte nigérienne de libérer Mamadou Tandja, affirmant agir sur demande de la famille de celui-ci et en raison de la décision rendue début novembre par la Cour de justice de la CEDEAO, qui a jugé cette détention « illégale ».
Niamey n’a pas encore fourni de réponse à cette sollicitation, déclarant par l’entremise du porte-parole du gouvernement que la demande va être examinée.
L’ex-président nigérien est emprisonné depuis sa démission dans une villa de la présidence nigérienne où il pourrait voir certains membres de sa famille et lire la presse. Il y avait reçu la visite de défenseurs de droits humains ainsi qu’une mission de l’Union africaine.
En juillet dernier, M.Tandja a demandé à la junte militaire de renoncer à sa décision de le traduire devant la justice, démentant également toute saisine de la Cour de justice de la CEDEAO sur sa détention, selon deux lettres qu’il avait adressées au général Djibo Salou, le président intérimaire du Niger.
Agé de 72 ans, l’ancien Chef de l’Etat nigérien affirme souffrir de diabète et avait déjà sollicité une permission pour aller se soigner en Tunisie, lors d’une rencontre avec des défenseurs des droits de l’Homme, en juin dernier.
Par le passé, le général Salou a déclaré que l’ex-président et son ministre de l’intérieur, Albadé Abouba, tous deux détenus depuis le coup d’Etat du 18 février, ne seront pas « libérés
Dans une déclaration à la presse, le porte-parole du gouvernement, Laouli Dan Dah, a indiqué que la Cour d’Etat du Niger a levé la semaine dernière l’immunité du président déchu Mamadou Tandja, ouvrant la voie à des poursuites judiciaires contre lui pour de présumées malversations financières.
Selon lui, la suppression de l’immunité de l’ancien président se justifie par « divers contrôles dans les sociétés et organismes qui ont prouvé des irrégularités que les responsables de ces sociétés lui ont imputées directement ou indirectement ».
Cette décision permettra au procureur de la République d’engager une « action publique » contre l’ex-chef de l’Etat , a encore dit M.Dan Dah, également ministre de l’enseignement supérieur.
Samedi, le chef de la junte, le général Salou Djibo, a annoncé dans un message à la nation que plus de 4,7 milliards CFA ont été récupérés sur 21 milliards de FCFA réclamés par la commission de lutte contre la délinquance financière et économique.
Il ya quelques jours, le président sénégalais a demandé à la junte nigérienne de libérer Mamadou Tandja, affirmant agir sur demande de la famille de celui-ci et en raison de la décision rendue début novembre par la Cour de justice de la CEDEAO, qui a jugé cette détention « illégale ».
Niamey n’a pas encore fourni de réponse à cette sollicitation, déclarant par l’entremise du porte-parole du gouvernement que la demande va être examinée.
L’ex-président nigérien est emprisonné depuis sa démission dans une villa de la présidence nigérienne où il pourrait voir certains membres de sa famille et lire la presse. Il y avait reçu la visite de défenseurs de droits humains ainsi qu’une mission de l’Union africaine.
En juillet dernier, M.Tandja a demandé à la junte militaire de renoncer à sa décision de le traduire devant la justice, démentant également toute saisine de la Cour de justice de la CEDEAO sur sa détention, selon deux lettres qu’il avait adressées au général Djibo Salou, le président intérimaire du Niger.
Agé de 72 ans, l’ancien Chef de l’Etat nigérien affirme souffrir de diabète et avait déjà sollicité une permission pour aller se soigner en Tunisie, lors d’une rencontre avec des défenseurs des droits de l’Homme, en juin dernier.
Par le passé, le général Salou a déclaré que l’ex-président et son ministre de l’intérieur, Albadé Abouba, tous deux détenus depuis le coup d’Etat du 18 février, ne seront pas « libérés
samedi 18 décembre 2010
La junte nigérienne va construire un hôpital avec les montants recouvrés par la Commission de lutte contre la délinquance économique
Les sommes recouvrées dans le cadre de l’opération d’assainissement de la gestion des deniers publics déclenchée par la junte militaire au Niger, serviront à construire et à équiper un « hôpital de référence » à Niamey, la capitale, a annoncé samedi le général Djibo Salou, dans message à la nation.
Ces recouvrements s’élèvent à 4 milliards 769 millions FCFA, en ce qui concerne les dossiers traités et s’y ajoutent les biens meubles et immeubles reversés au patrimoine de l’Etat, a dit le général Salou, qui s’exprimait à l’occasion de la célébration des 52 ans de la proclamation de la république du Niger.
« L’ensemble des dossiers transmis à la justice met en cause un préjudice évalué à ce jour à 21 milliards 700 millions, causé à l’Etat », a dit le président intérimaire du Niger invitant à « cultiver le respect du principe de la dévotion du pouvoir d’Etat par le choix libre et responsable du peuple ».
Il s’agit aussi d’assurer la conduite des affaires de l’Etat selon les procédures appropriées, à travers des institutions légales et légitimes .
Créée par la junte militaire, la Commission de lutte contre le détournement des deniers publics, rattachée au Chef de l’Etat auquel elle rend compte, est en train d’enquêter sur plusieurs dossiers relatifs à la gestion des biens publics, notamment sous le régime déchu.
Plusieurs anciens collaborateurs de l’ex-président Mamadou Tandja ont déjà été entendus par cette instance dont les pouvoirs ont été renforcés par le Chef de la junte qui a signé une ordonnance selon laquelle « en cas de refus ou d’impossibilité de rembourser les fonds détournés, les personnes mises en cause peuvent voir leurs biens mis sous séquestre par la Commission, qui peut aussi porter l’affaire devant les tribunaux ».
D’autres dossiers ont également été bouclés par la Commission qui aurait déposé plusieurs rapports dont une enquête administrative sur le Ministère de la Défense et plusieurs sociétés étatiques.
L’ex-Premier ministre, Seini Oumarou, a été interpellé en juillet dernier et placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie, après une audition de la Commission de lutte contre la délinquance économique, sur un dossier lié au Fonds de l’énergie institué pour subventionner l’essence et le gaz domestique et évalué à plusieurs milliards FCFA.
Actuellement, l’ancien patron du Trésor national, le directeur de la Société nigérienne d’électricité ainsi que l’ex-responsable de la Société des produits pétroliers, sont écroués pour des « malversations » constatées dans leur gestion.
Ces recouvrements s’élèvent à 4 milliards 769 millions FCFA, en ce qui concerne les dossiers traités et s’y ajoutent les biens meubles et immeubles reversés au patrimoine de l’Etat, a dit le général Salou, qui s’exprimait à l’occasion de la célébration des 52 ans de la proclamation de la république du Niger.
« L’ensemble des dossiers transmis à la justice met en cause un préjudice évalué à ce jour à 21 milliards 700 millions, causé à l’Etat », a dit le président intérimaire du Niger invitant à « cultiver le respect du principe de la dévotion du pouvoir d’Etat par le choix libre et responsable du peuple ».
Il s’agit aussi d’assurer la conduite des affaires de l’Etat selon les procédures appropriées, à travers des institutions légales et légitimes .
Créée par la junte militaire, la Commission de lutte contre le détournement des deniers publics, rattachée au Chef de l’Etat auquel elle rend compte, est en train d’enquêter sur plusieurs dossiers relatifs à la gestion des biens publics, notamment sous le régime déchu.
Plusieurs anciens collaborateurs de l’ex-président Mamadou Tandja ont déjà été entendus par cette instance dont les pouvoirs ont été renforcés par le Chef de la junte qui a signé une ordonnance selon laquelle « en cas de refus ou d’impossibilité de rembourser les fonds détournés, les personnes mises en cause peuvent voir leurs biens mis sous séquestre par la Commission, qui peut aussi porter l’affaire devant les tribunaux ».
D’autres dossiers ont également été bouclés par la Commission qui aurait déposé plusieurs rapports dont une enquête administrative sur le Ministère de la Défense et plusieurs sociétés étatiques.
L’ex-Premier ministre, Seini Oumarou, a été interpellé en juillet dernier et placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie, après une audition de la Commission de lutte contre la délinquance économique, sur un dossier lié au Fonds de l’énergie institué pour subventionner l’essence et le gaz domestique et évalué à plusieurs milliards FCFA.
Actuellement, l’ancien patron du Trésor national, le directeur de la Société nigérienne d’électricité ainsi que l’ex-responsable de la Société des produits pétroliers, sont écroués pour des « malversations » constatées dans leur gestion.
jeudi 16 décembre 2010
L’humoriste nigérien Maman en spectacle vendredi à Niamey
L’humoriste nigérien Mamane, se produira pour la première fois au Niger ce vendredi à Niamey, devant un parterre d’officiels et d’amateurs du théâtre, à la veille de la célébration, le 18 décembre, des 52 ans de la proclamation de la république.
Plusieurs fois annoncé à Niamey, Maman (43 ans), est venu prendre langue avec le public de son pays natal, qui a appris l’admirer à travers les ondes de médias établis en France comme RFI, Africa No 1 et 3A télé sud.
En 2009, le comédien nigérien, chroniqueur de la république « très très démocratique de Gwandwana » a été vainement pressenti en levée des rideaux de la 6ème édition du Salon international de l’artisanat pour la femme (SAFEM).
Natif du Niger, Mamane, s’est révélé ces dernières années au public mondial, comme un des plus futés chroniqueurs sur RFI, jouant souvent des maux qui minent la république mythique de « Gondwana ».
C’est en France, alors qu’il était étudiant en physiologie végétale, que Mamane se lance sur scène « complètement par hasard », multipliant des prestations à travers son spectacle « Mamane malmène les mots ».
Sous un ton souvent sarcastique, il parle de la vision du monde d’un jeune africain citoyen de la planète à travers la mondialisation, la démocratie, l’immigration et divers sujets, pour dénoncer les injustices de ce monde.
Maman a écrit les cinq court-métrages de la campagne de prévention du sida du ministère de la santé en France « Moussa à Paris » visibles sur TV5 et les chaînes télé africaines avant d’intégrer le Jamel Comedy club.
Il a également travaillé à Africa n°1 où il présentait le journal de Mamane chaque matin qui était une revue satirique de l’actualité. Il est aujourd’hui chroniqueur sur RFI, Radio France International où il fait vivre, dans sa chronique quotidienne, la "république très très démocratique du Gondwana".
Plusieurs fois annoncé à Niamey, Maman (43 ans), est venu prendre langue avec le public de son pays natal, qui a appris l’admirer à travers les ondes de médias établis en France comme RFI, Africa No 1 et 3A télé sud.
En 2009, le comédien nigérien, chroniqueur de la république « très très démocratique de Gwandwana » a été vainement pressenti en levée des rideaux de la 6ème édition du Salon international de l’artisanat pour la femme (SAFEM).
Natif du Niger, Mamane, s’est révélé ces dernières années au public mondial, comme un des plus futés chroniqueurs sur RFI, jouant souvent des maux qui minent la république mythique de « Gondwana ».
C’est en France, alors qu’il était étudiant en physiologie végétale, que Mamane se lance sur scène « complètement par hasard », multipliant des prestations à travers son spectacle « Mamane malmène les mots ».
Sous un ton souvent sarcastique, il parle de la vision du monde d’un jeune africain citoyen de la planète à travers la mondialisation, la démocratie, l’immigration et divers sujets, pour dénoncer les injustices de ce monde.
Maman a écrit les cinq court-métrages de la campagne de prévention du sida du ministère de la santé en France « Moussa à Paris » visibles sur TV5 et les chaînes télé africaines avant d’intégrer le Jamel Comedy club.
Il a également travaillé à Africa n°1 où il présentait le journal de Mamane chaque matin qui était une revue satirique de l’actualité. Il est aujourd’hui chroniqueur sur RFI, Radio France International où il fait vivre, dans sa chronique quotidienne, la "république très très démocratique du Gondwana".
Une aide de 5 millions de dollars du Nigeria pour appuyer le processus électoral au Niger
Le Nigeria a remis 5 millions de dollars aux autorités nigériennes pour aider la junte militaire au pouvoir à organiser les élections fixées en 2011 pour rétablir un régime civil après le putsch du 18 février qui a destitué Mamadou Tandja.
« Cette somme va servir particulièrement à l’achat de véhicules Toyota 4x4 pour les élections, au fonctionnement de la CENI, aux différentes indemnités du personnel en charge des élections et aussi à la sécurité pour le maintien de l’ordre » a indiqué à la presse , le général Oweye Azazi, conseiller en sécurité du président Goodluck Jonathan.
L’appui à la Commission électorale, a-t-il dit, « est le témoignage de la même destinée que partagent nos deux peuples », faisant allusion aux 1000 km de frontière commune que partagent le Niger et le Nigeria, deux pays dont les peuples présentent de nombreuses similitudes sociales et culturelles.
Mercredi, le général Azazi, a annoncé que son pays veut aider le Niger à travers un appui sécuritaire pour assurer un bon déroulement des élections prévues entre janvier et mars prochains dans ce pays.
La junte militaire qui a déposé en février dernier l’ex-président Mamadou Tandja, a promis des élections démocratiques auxquelles ses membres sont inéligibles pour restituer le pouvoir à un régime civile d’ici avril 2011.
« Cette somme va servir particulièrement à l’achat de véhicules Toyota 4x4 pour les élections, au fonctionnement de la CENI, aux différentes indemnités du personnel en charge des élections et aussi à la sécurité pour le maintien de l’ordre » a indiqué à la presse , le général Oweye Azazi, conseiller en sécurité du président Goodluck Jonathan.
L’appui à la Commission électorale, a-t-il dit, « est le témoignage de la même destinée que partagent nos deux peuples », faisant allusion aux 1000 km de frontière commune que partagent le Niger et le Nigeria, deux pays dont les peuples présentent de nombreuses similitudes sociales et culturelles.
Mercredi, le général Azazi, a annoncé que son pays veut aider le Niger à travers un appui sécuritaire pour assurer un bon déroulement des élections prévues entre janvier et mars prochains dans ce pays.
La junte militaire qui a déposé en février dernier l’ex-président Mamadou Tandja, a promis des élections démocratiques auxquelles ses membres sont inéligibles pour restituer le pouvoir à un régime civile d’ici avril 2011.
Un officier nigérien dresse le portrait de la rébellion touarègue dans un ouvrage
Le Colonel Laouel Chékou Koré, officier de gendarmerie, explore dans un ouvrage intitulé « La rébellion touarègue au Niger » les péripéties de l’insécurités qui a sévit dans le nord-Niger, à l’orée des années 1990 et ayant eu des résurgences entre 2007 et 2008.
Paru récemment aux éditions « l’Harmattan », cet ouvrage de 150 pages, a déjà remporté le premier prix édition 2010 de cette institution, a indiqué Dénis Pryen, le directeur de « l’Harmattan », en marge d’une exposition-photo organisée dans le cadre du vernissage du livre.
l’histoire de la rébellion touarègue qui a sévi quatre années durant dans la partie Nord du Niger, s’est répétée entre 2007 et 2008, lorsqu’un groupe d’hommes constitués autour du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), avait décidé de prendre les armes pour revendiquer, entre autres la redistribution des gains issus de l’extraction des richesses minières ainsi que des actions en vue de l’autonomie des territoires du Nord (Aïr et Azawak) dans la région d’Agadez.
Dans cet ouvrage, le Colonel Koré, propose également quelques pistes de réflexions susceptibles d’enrayer une telle situation.
Ancien patron de la gendarmerie nationale et ex-préfet, le Colonel Chékou Koré, occupe actuellement les fonctions de président de la Haute autorité à la réconciliation nationale, une instance transitoire chargée de veiller entre autres au respect des accords de paix au Niger.
Paru récemment aux éditions « l’Harmattan », cet ouvrage de 150 pages, a déjà remporté le premier prix édition 2010 de cette institution, a indiqué Dénis Pryen, le directeur de « l’Harmattan », en marge d’une exposition-photo organisée dans le cadre du vernissage du livre.
l’histoire de la rébellion touarègue qui a sévi quatre années durant dans la partie Nord du Niger, s’est répétée entre 2007 et 2008, lorsqu’un groupe d’hommes constitués autour du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), avait décidé de prendre les armes pour revendiquer, entre autres la redistribution des gains issus de l’extraction des richesses minières ainsi que des actions en vue de l’autonomie des territoires du Nord (Aïr et Azawak) dans la région d’Agadez.
Dans cet ouvrage, le Colonel Koré, propose également quelques pistes de réflexions susceptibles d’enrayer une telle situation.
Ancien patron de la gendarmerie nationale et ex-préfet, le Colonel Chékou Koré, occupe actuellement les fonctions de président de la Haute autorité à la réconciliation nationale, une instance transitoire chargée de veiller entre autres au respect des accords de paix au Niger.
Des officiers de la police et de la gendarmerie formés à la sécurisation des élections au Niger
Une cinquantaine d’officiers de la police et de la gendarmerie nigérienne ont été formés sur le respect des droits humains et des principes humanitaires dans les opérations de maintien de l’ordre, en prélude aux prochains scrutins prévus en 2011 pour rétablir un régime civil au Niger.
Après la tenue du référendum constitutionnel du 31 octobre et la promulgation d’une nouvelle loi fondamentale, la junte militaire au pouvoir organise à partir de janvier 2011 une série de scrutins municipal, législatif et présidentiel.
La formation des ces officiers « participe incontestablement au renforcement des capacités de ces forces (…) dans le respect des lois et règlements de la République en y intégrant la protection de la dignité et des droits de la personne humaine » a estimé Dr Ousmane Cissé, ministre nigérien de l’Intérieur.
Cette formation, a-t-on expliqué, s’inscrit dans le cadre d’un projet global de réforme du secteur de la sécurité, et qui vient en appui aux conclusions de l’atelier de Conakry sur le rôle du secteur de la sécurité dans les processus électoraux en Afrique de l’Ouest.
« Les nigériens attendent de tous les acteurs en charge de l’organisation, de la supervision et du déroulement des dites élections, un environnement propice et sécurisé pour s’acquitter de leur devoir » a indiqué Abdourahamane Ghousmane, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
L’objectif ultime, a-t-il dit, est d’aboutir à des élections honnêtes, justes et crédibles dans la paix et la sérénité.
Les personnels de l’armée, de la police et de la gendarmerie à l’instar des membres de la junte et du gouvernement de transition, sont inéligibles aux prochaines élections prévues au Niger, rappelle-t-on.
Après la tenue du référendum constitutionnel du 31 octobre et la promulgation d’une nouvelle loi fondamentale, la junte militaire au pouvoir organise à partir de janvier 2011 une série de scrutins municipal, législatif et présidentiel.
La formation des ces officiers « participe incontestablement au renforcement des capacités de ces forces (…) dans le respect des lois et règlements de la République en y intégrant la protection de la dignité et des droits de la personne humaine » a estimé Dr Ousmane Cissé, ministre nigérien de l’Intérieur.
Cette formation, a-t-on expliqué, s’inscrit dans le cadre d’un projet global de réforme du secteur de la sécurité, et qui vient en appui aux conclusions de l’atelier de Conakry sur le rôle du secteur de la sécurité dans les processus électoraux en Afrique de l’Ouest.
« Les nigériens attendent de tous les acteurs en charge de l’organisation, de la supervision et du déroulement des dites élections, un environnement propice et sécurisé pour s’acquitter de leur devoir » a indiqué Abdourahamane Ghousmane, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
L’objectif ultime, a-t-il dit, est d’aboutir à des élections honnêtes, justes et crédibles dans la paix et la sérénité.
Les personnels de l’armée, de la police et de la gendarmerie à l’instar des membres de la junte et du gouvernement de transition, sont inéligibles aux prochaines élections prévues au Niger, rappelle-t-on.
mercredi 15 décembre 2010
Abuja veut aider le Niger à sécuriser ses élections prévues en 2011 pour rétablir la démocratie
Le Nigeria va aider le Niger à garantir la sécurité de ses élections prévues en 2011 pour rétablir un régime démocratique après le putsch du 18 février dernier qui a destitué Mamadou Tandja et porté au pouvoir une junte militaire.
« La république fédérale du Nigeria veut apporter au Niger un appui sécuritaire pour assurer un bon déroulement des élections prévues entre janvier et mars prochains dans ce pays » a indiqué à la presse, le général Oweye Azazi, le Conseiller en sécurité du président Goodluck Jonathan, au sortir d’une audience avec le chef de la junte nigérienne.
L’officier militaire nigérian a également affirmé avoir transmis au général Djibo Salou, président intérimaire du Niger, un message de son homologue du Nigeria.
Niamey et Abuja, qui partagent plus de 1000 km de frontière commune, entretiennent une relation qui « dépasse le cadre diplomatique car ce qui affecte le Niger affecte directement le Nigeria », a-t-on souligné.
La junte militaire qui a déposé en février dernier l’ex-président Mamadou Tandja, a promis des élections démocratiques, auxquelles ses membres sont inéligibles, pour restituer le pouvoir à un régime civile d’ici avril 2011.
« La république fédérale du Nigeria veut apporter au Niger un appui sécuritaire pour assurer un bon déroulement des élections prévues entre janvier et mars prochains dans ce pays » a indiqué à la presse, le général Oweye Azazi, le Conseiller en sécurité du président Goodluck Jonathan, au sortir d’une audience avec le chef de la junte nigérienne.
L’officier militaire nigérian a également affirmé avoir transmis au général Djibo Salou, président intérimaire du Niger, un message de son homologue du Nigeria.
Niamey et Abuja, qui partagent plus de 1000 km de frontière commune, entretiennent une relation qui « dépasse le cadre diplomatique car ce qui affecte le Niger affecte directement le Nigeria », a-t-on souligné.
La junte militaire qui a déposé en février dernier l’ex-président Mamadou Tandja, a promis des élections démocratiques, auxquelles ses membres sont inéligibles, pour restituer le pouvoir à un régime civile d’ici avril 2011.
Les ministres nigériens s’imprègnent de la réforme de la Fonction publique au cours d’un séminaire à Niamey
La réforme de la fonction publique en vue d’une « gouvernance administrative au service du développement » est au centre d’un séminaire organisé à l’intention de la vingtaine des ministres nigériens.
Cette réunion dont le thème est « la réforme de la Fonction publique : portée, enjeux et défis pour la promotion d’une gouvernance administrative au service du développement » traduit la volonté du gouvernement de transition de « renforcer les capacités des principaux acteurs de l’exécutif mais aussi le souci d’une démarche concertée et participative dans la perspective de l’appropriation des politiques publiques », a-t- on expliqué.
« Ce séminaire participe de cette vision commune du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (junte au pouvoir) et du gouvernement de transition de comprendre la problématique de gestion des ressources humaines au service de notre fonction publique pour mieux jeter les bases de la modernisation de notre administration et de la réforme de l’Etat », a indiqué Mahamadou Dandah, le Premier ministre nigérien.
En tant que « noyau structurant de l’administration publique et de l’Etat », la fonction publique constitue, selon plusieurs experts, « l’ensemble des personnes à la disposition des gouvernants pour faire fonctionner les services publics ».
Le séminaire gouvernemental va ainsi débattre de la portée, des enjeux stratégiques et des défis du processus de réforme de la fonction publique avec diverses réflexions et analyses autour de la mise en place d’une nouvelle éthique du service fondée sur les principes de la gestion axée sur les résultats.
Cette réunion dont le thème est « la réforme de la Fonction publique : portée, enjeux et défis pour la promotion d’une gouvernance administrative au service du développement » traduit la volonté du gouvernement de transition de « renforcer les capacités des principaux acteurs de l’exécutif mais aussi le souci d’une démarche concertée et participative dans la perspective de l’appropriation des politiques publiques », a-t- on expliqué.
« Ce séminaire participe de cette vision commune du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (junte au pouvoir) et du gouvernement de transition de comprendre la problématique de gestion des ressources humaines au service de notre fonction publique pour mieux jeter les bases de la modernisation de notre administration et de la réforme de l’Etat », a indiqué Mahamadou Dandah, le Premier ministre nigérien.
En tant que « noyau structurant de l’administration publique et de l’Etat », la fonction publique constitue, selon plusieurs experts, « l’ensemble des personnes à la disposition des gouvernants pour faire fonctionner les services publics ».
Le séminaire gouvernemental va ainsi débattre de la portée, des enjeux stratégiques et des défis du processus de réforme de la fonction publique avec diverses réflexions et analyses autour de la mise en place d’une nouvelle éthique du service fondée sur les principes de la gestion axée sur les résultats.
lundi 13 décembre 2010
Le Niger expérimente le « Men AfriVac », un nouveau vaccin contre la méningite
Le Niger ambitionne de réduire les effets de la méningite en lançant une campagne de vaccination de masse avec un nouveau vaccin anti-ménicogocoque de type A dénommé « Men AfriVac », qui procure une immunité contre la maladie pendant dix ans.
Une campagne de vaccination de masse gratuite au profit des personnes âgées de 1 à 29 ans bat son plein dans plusieurs localités nigériennes et se poursuivra de manière progressive de 2010 à 2011, indique le bureau de l’OMS dans un communiqué.
Le « MenAfriVac » a été mis au point grâce à des recherches menées au Niger, au Burkina et au Mali à travers un financement de la Fondation Bill Gates vaccin, a-t-on souligné.
Selon Guido Cornale, représentant de l’UNICEF au Niger, « l’introduction de ce nouveau vaccin conjugué est un moment tant attendu par l’ensemble des communautés affectées. C’est un rêve d’il y a dix ans qui est devenu aujourd’hui une réalité.
Le « MenAfriVac » a été produit par le Serum Institute of India, testé et pré-qualifié par l’OMS en juin 2010 », a-t-il dit, ajoutant que ce vaccin confère une immunité de plus de 10 ans avec un impact réel sur le taux de portage. Il assure une immunité de groupe et ne coûte que 200 FCFA la dose. »
Au Niger, précise-t-on, au moins 90% des personnes âgées de 1 à 29 ans seront vaccinées d’ici 2011, soit plus de 2.700.000 individus répartis dans diverses localités.
Plus de 3, 2 millions de doses de vaccins sont disponibles pour la réalisation de cette campagne qui a nécessité un cout de 692, 5 millions CFA, a indiqué Dioulla Fatoumata, la ministre nigérienne de la Santé par intérim, citée lundi par les médias officiels.
Les épidémies de méningite qui se concentraient dans la classique « ceinture de la méningite dite de apeysonnie », une bande géographique s’étendant du Sénégal à l’ouest à l’Ethiopie à l’est , s’étend aujourd’hui suite aux changements climatiques et les facteurs environnementaux, vers la partie sud du continent, affectant plus de 500 millions de personnes dans près de 25 pays, précise-t-on.
Une campagne de vaccination de masse gratuite au profit des personnes âgées de 1 à 29 ans bat son plein dans plusieurs localités nigériennes et se poursuivra de manière progressive de 2010 à 2011, indique le bureau de l’OMS dans un communiqué.
Le « MenAfriVac » a été mis au point grâce à des recherches menées au Niger, au Burkina et au Mali à travers un financement de la Fondation Bill Gates vaccin, a-t-on souligné.
Selon Guido Cornale, représentant de l’UNICEF au Niger, « l’introduction de ce nouveau vaccin conjugué est un moment tant attendu par l’ensemble des communautés affectées. C’est un rêve d’il y a dix ans qui est devenu aujourd’hui une réalité.
Le « MenAfriVac » a été produit par le Serum Institute of India, testé et pré-qualifié par l’OMS en juin 2010 », a-t-il dit, ajoutant que ce vaccin confère une immunité de plus de 10 ans avec un impact réel sur le taux de portage. Il assure une immunité de groupe et ne coûte que 200 FCFA la dose. »
Au Niger, précise-t-on, au moins 90% des personnes âgées de 1 à 29 ans seront vaccinées d’ici 2011, soit plus de 2.700.000 individus répartis dans diverses localités.
Plus de 3, 2 millions de doses de vaccins sont disponibles pour la réalisation de cette campagne qui a nécessité un cout de 692, 5 millions CFA, a indiqué Dioulla Fatoumata, la ministre nigérienne de la Santé par intérim, citée lundi par les médias officiels.
Les épidémies de méningite qui se concentraient dans la classique « ceinture de la méningite dite de apeysonnie », une bande géographique s’étendant du Sénégal à l’ouest à l’Ethiopie à l’est , s’étend aujourd’hui suite aux changements climatiques et les facteurs environnementaux, vers la partie sud du continent, affectant plus de 500 millions de personnes dans près de 25 pays, précise-t-on.
La Chine offre un lot de matériels informatiques pour appuyer la Commission électorale nigérienne
Les autorités nigériennes ont réceptionné un lot de matériels informatiques offerts par la Chine pour renforcer les capacités de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Niger en vue des prochains scrutins prévus pour rétablir un régime démocratique, après le putsch du 18 février dernier.
D’une valeur de 150 millions FCFA, ce don constitue « un moyen d’accompagner le Niger dans le processus de la transition et surtout d’appuyer la CENI afin de mieux organiser les différentes échéances électorales à venir » a indiqué à la presse, Xia Huang, l’ambassadeur de Chine au Niger.
L’aide chinoise va également permettre à la Commission électorale de « renforcer opportunément ses capacités pour mener à bon port sa lourde et exaltante mission » a dit Dr Ousmane Cissé, le ministre nigérien de l’Intérieur, faisant allusion aux élections présidentielles, législatives et locales prévues au Niger en janvier 2011 pour installer un nouveau régime.
La junte militaire qui a déposé en février dernier l’ex-président Mamadou Tandja, a promis des élections démocratiques auxquelles ses membres sont inéligibles pour restituer le pouvoir à un régime civile d’ici avril 2011.
Niamey et Pékin entretiennent une coopération « fructueuse » depuis 1974. Celle-ci a connu une rupture en 1992, lorsque le gouvernement de transition nigérien post-conférence nationale a reconnu la Chine Taiwan.
Ces relations se sont davantage consolidés depuis leur rétablissement en 1996, touchant des domaines liés à la santé, le commerce, les infrastructures, l’énergie, la mise en valeur des ressources naturelles et les mines, l’éducation et la formation professionnelle, souligne-t-on.
D’une valeur de 150 millions FCFA, ce don constitue « un moyen d’accompagner le Niger dans le processus de la transition et surtout d’appuyer la CENI afin de mieux organiser les différentes échéances électorales à venir » a indiqué à la presse, Xia Huang, l’ambassadeur de Chine au Niger.
L’aide chinoise va également permettre à la Commission électorale de « renforcer opportunément ses capacités pour mener à bon port sa lourde et exaltante mission » a dit Dr Ousmane Cissé, le ministre nigérien de l’Intérieur, faisant allusion aux élections présidentielles, législatives et locales prévues au Niger en janvier 2011 pour installer un nouveau régime.
La junte militaire qui a déposé en février dernier l’ex-président Mamadou Tandja, a promis des élections démocratiques auxquelles ses membres sont inéligibles pour restituer le pouvoir à un régime civile d’ici avril 2011.
Niamey et Pékin entretiennent une coopération « fructueuse » depuis 1974. Celle-ci a connu une rupture en 1992, lorsque le gouvernement de transition nigérien post-conférence nationale a reconnu la Chine Taiwan.
Ces relations se sont davantage consolidés depuis leur rétablissement en 1996, touchant des domaines liés à la santé, le commerce, les infrastructures, l’énergie, la mise en valeur des ressources naturelles et les mines, l’éducation et la formation professionnelle, souligne-t-on.
samedi 11 décembre 2010
le président Wade a demandé à la junte nigérienne de libérer l'ex-président Tandja
Le président sénégalais Abdoulaye Wade, a demandé au chef de la junte au Niger, le général Salou Djibo, de libérer l'ex-chef d'Etat nigérien, Mamadou Tandja, renversé en février, dont un tribunal ouest-africain a réclamé la libération, rapporte samedi l'Agence de presse sénégalaise (APS).
Le chef de la junte nigérienne, Salou Djibo, a appelé le président Wade pour lui "souhaiter ses voeux de plein succès" au début du Festival mondial des arts nègres organisé à Dakar du 10 au 31 décembre.
"Le chef de l'Etat (sénégalais) a saisi cette occasion pour demander au général Djibo la libération de M. Mamadou Tandja, ancien président du Niger", selon l'APS qui cite un communiqué de la présidence sénégalaise.
"Cette demande du président Abdoulaye Wade fait suite à une sollicitation, auprès de lui, de la famille" de M. Tandja (1999-2010), selon la même source.
M. Wade "a rappelé au général Salou Djibo que cette requête (la libération de Tandja) avait été formulée par l'Union africaine, la Cédéao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest et plus récemment matérialisée par un arrêt de la Cour de la Cédéao".
Le 8 novembre, la Cour de justice de la Cédéao a jugé "arbitraires l'arrestation et la détention de M. Tandja par l'Etat du Niger" et "ordonné sa libération".
Le Niger va demander la "révision" du procès devant ce même tribunal ouest-africain, avait ensuite annoncé une source gouvernementale nigérienne.
Mamadou Tandja, né en 1938, a été renversé lors d'un putsch le 18 février 2010.
Le chef de la junte nigérienne, Salou Djibo, a appelé le président Wade pour lui "souhaiter ses voeux de plein succès" au début du Festival mondial des arts nègres organisé à Dakar du 10 au 31 décembre.
"Le chef de l'Etat (sénégalais) a saisi cette occasion pour demander au général Djibo la libération de M. Mamadou Tandja, ancien président du Niger", selon l'APS qui cite un communiqué de la présidence sénégalaise.
"Cette demande du président Abdoulaye Wade fait suite à une sollicitation, auprès de lui, de la famille" de M. Tandja (1999-2010), selon la même source.
M. Wade "a rappelé au général Salou Djibo que cette requête (la libération de Tandja) avait été formulée par l'Union africaine, la Cédéao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest et plus récemment matérialisée par un arrêt de la Cour de la Cédéao".
Le 8 novembre, la Cour de justice de la Cédéao a jugé "arbitraires l'arrestation et la détention de M. Tandja par l'Etat du Niger" et "ordonné sa libération".
Le Niger va demander la "révision" du procès devant ce même tribunal ouest-africain, avait ensuite annoncé une source gouvernementale nigérienne.
Mamadou Tandja, né en 1938, a été renversé lors d'un putsch le 18 février 2010.
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