L'ex-rébellion armée touareg du Niger s'est dite prête "à assurer" la sécurité dans le Sahel, après l'enlèvement jeudi de cinq Français, d'un Togolais et d'un Malgache dans le nord du pays, ancien théâtre de ses opérations entre 2007 et 2009.
"Nous prenons à témoin la communauté nationale et internationale quant à notre disponibilité pour soutenir tout processus de sécurisation de la bande Sahélo-Saharienne", indique un communiqué des ex-mouvements touareg à l'issue d'une réunion qui s'est tenue mercredi à Agadez (nord).
Les ex-mouvements armés touareg interpellent fortement les autorités nigériennes, sous-régionales ainsi que la France et l'Algérie sur "le sort" de ses "4.000 ex-combattants abandonnés à eux-mêmes" depuis leur démobilisation en 2009.
Ils estiment que la situation actuelle de recrudescence de l'insécurité dans le nord désertique du Niger, abritant les mines d'uranium, "est la conséquence de cette indifférence" vis-à-vis de leurs éléments après leur désarmement.
Les ex-rebelles reprochent également au gouvernement nigérien de "n'avoir jamais" tenu ses promesses en vue de leur réinsertion sociale ou de les "associer dans la construction de la paix et dans la sécurité du Sahara".
Par ailleurs, ils dénoncent les "accusations injustifiées" contre les touareg "indexés d'être en complicité avec Al-Qaïda" susceptibles "d'accentuer leur exclusion".
Al-Qaïda a revendiqué mardi les enlèvements de sept personnes dans la citée minière d'Arlit au nord d'Agadez.
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