L’Etat du Niger et la Banque africaine de développement ont signé deux lettres d’accord portant sur une enveloppe cumulée d’environ 932,8 millions FCFA destiné au financement d’un projet humanitaire d’urgence aux victimes de la sécheresse et à l’élaboration d’un plan d’action national de gestion intégrée des ressources en eau.
La première lettre d’une valeur d’un million de dollars (environ (500 millions FCFA) servira à l’acquisition de 500 tonnes de semences de mil et de sorgho au profit des producteurs et de 1018 tonnes d’aliments pour bétail en vue d’aider les éleveurs éprouvés par la sécheresse, a indiqué Annou Badamassi, le ministre nigérien des Finances.
Quant à la seconde convention d’une valeur de 660.775 euro (environ 432, 8 millions FCFA), elle permettra de soutenir la stratégie nigérienne de développement accéléré et de la réduction de la pauvreté à travers l’eau et la production alimentaire, deux secteurs jugés prioritaires pour ce pays sahélien confronté aux cycles réguliers de la disette.
Par cette aide, la BAD veut assurer le Niger de son « entière et constante » disponibilité pour faire face aux situations d’urgences, a expliqué son directeur des opérations, Janvier Litsé, rappelant que le Conseil d’administration de la Banque panafricaine a approuvé en juillet dernier ce fonds spécial de secours suite à une requête du gouvernement nigérien.
La BAD, qui est présente au Niger depuis 1970, a atteint un cumul d’interventions de plus de 290 milliards FCFA consacrés à 63 opérations dans tous les secteurs socio-économiques du pays, souligne-t-on.
Lors de sa première visite au Niger, en 2008, le président de la Banque panafricaine, Donald Kaberuka, avait vanté le « travail remarquable » accompli par Niamey ces dernières années dans le domaine de son développement notamment dans le partenariat avec son institution.
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