jeudi 2 septembre 2010

Amnesty international invite la junte nigérienne à abolir la peine de mort

Amnesty International a invité le Chef de la junte militaire au Niger à abolir la peine de mort de la législation nationale, en l’inscrivant dans l’avant-projet de la nouvelle Constitution, qui sera soumis à référendum en novembre prochain.
Cette mesure se révèle « essentielle » pour la consolidation et le rétablissement de l’Etat de droit, après le putsch du 18 février, estime Amnesty international, dans un communiqué.
« Les autorités actuelles ont également une opportunité historique d’abolir la peine capitale qui demeure inappliquée depuis 1987 au Niger, pays où les condamnations à mort sont, à la connaissance d’Amnesty International, très rares » précise l’Ong, basée aux Etats Unis.
En consacrant l’abolition de la peine de mort, le Niger pourrait rejoindre les 15 autres pays africains ayant déjà supprimé « ce châtiment cruel et inhumain qui constitue une violation du premier de tous les droits, le droit à la vie », souligne le communiqué.
Selon Amensty, plusieurs pays africains ont inscrit dans leur constitution l’abolition de la peine de mort, tels que la Namibie, le Mozambique et la Côte d’Ivoire.
L’organisation se félicite de la recommandation faite à la junte par le Conseil consultatif national, organe transitoire, dans le cadre du projet d’une nouvelle constitution « d’initier une réflexion sur l’abolition de la peine de mort ».
L’organisation estime que cette abolition qui peut être adoptée par ordonnance présidentielle aurait encore plus de force si elle était consacrée au sein du projet de constitution qui doit être soumis à référendum en novembre 2010
La junte militaire qui s’est emparé du pouvoir depuis le 18 février par un putsch, a promis de restituer le pouvoir à un régime civil, après des élections démocratiques prévues d’ici mars 2011, indique-t-on.
Lors de son premier discours à la nation, le Général Djibo Salou, chef de l’Etat, a réitéré l’engagement de son équipe à garantir le respect des libertés et à remettre le pouvoir à une autorité civile légalement élue.

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