Des professionnels de l’information du Niger et leurs confrères africains se pencheront sur l’élaboration d’un avant projet de loi sur la dépénalisation du délit de presse au cours des états généraux de la presse qui s’ouvrent lundi au Palais des congrès de Niamey, a appris APA de source officielle.
Divers sujets seront débattus au cours de ces assises dont des communications sur les nouvelles technologies de la communication, la convention collective des professionnels des médias, a expliqué Aminatou Takoubakoye, la ministre nigérienne de la Communication et de la Culture.
Les états généraux de la presse, qui s’achèvent mercredi, permettront également d’explorer les possibilités en vue de l’adoption d’un avant texte portant suppression des peines privatives de libertés en cas de délits commis par voie de presse, a-t-elle indiqué.
Parmi les invités africains à ce forum, figurent notamment l’Ivoirien Alfred Dan Moussa et le Sénégalais Madiambal Diagne, respectivement président de l’Union internationale de la presse francophone (UPF) et directeur du groupe Avenir Communication.
La presse nigérienne, dont la composante privée est née à la faveur de la démocratisation au début des années 1990, fait face à plusieurs problèmes liés souvent à la précarité des entreprises de presse et au déficit de professionnalisme constaté chez nombre de ses animateurs.
De même, souligne-t-on, plusieurs journalistes ont été emprisonnés au cours de ces dernières années comme en 2009 lorsque huit éditeurs de la presse indépendante ont été auditionnés à la police, après avoir dénoncé un cas présumé de corruption impliquant des proches de l’ex-Président Mamadou Tandja.
Les assisses de Niamey accordent une place importante aux discussions sur ces « nombreux problèmes afin d’en trouver les solutions », a souligné Abdoulaye Mamoudou, président du comité national d’organisation de ces états généraux de la presse qui se tiennent 18 ans après le premier forum national sur la communication.
Le paysage médiatique nigérien est constitué d’une cinquantaine de titres, six chaînes de télévision dont quatre privées, une trentaine de radios commerciales et une centaine de radios communautai
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