DAKAR, 17 avril (Reuters) - La nouvelle junte militaire au pouvoir au Niger a fourni des garanties à Areva sur sa licence d'extraction de l'uranium, a annoncé sur RFI la présidente du groupe nucléaire français, Anne Lauvergeon.
"Nous n'avons pas d'inquiétudes parce que il (ndlr, le nouveau pouvoir) a dit très clairement qu'il n'y aura pas de mise en cause de notre permis d'exploitation", a-t-elle dit dans une interview diffusée samedi.
L'ancien président Mamadou Tandja a été renversé en février dernier. La junte qui lui a succédé à la tête du Niger avait annoncé qu'elle ne reconnaîtrait pas les contrats miniers conclus sous le régime Tandja qu'elle jugerait désavantageux pour le pays.
Areva a conclu en 2009 avec le gouvernement Tandja un accord sur la mise en valeur du gisement d'uranium d'Imouraren, dans le nord du Niger.
"Nous avons developpé Imouraren sous les mêmes conditions d'ailleurs que nos permis précédents, et tout le monde sait que ça s'est fait dans des conditions tout à fait transparentes", a poursuivi Anne Lauvergeon.
Imouraren, qui devrait devenir la principale mine d'uranium d'Afrique, doit entrer en production en 2012 et fournir quelque 5.000 tonnes de minerai par an sur une période de 35 ans.
Areva est l'opérateur des deux autres sites nigériens d'extraction d'uranium, Cominak et Somair, depuis les années 1970.
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