La campagne s'est ouverte dimanche au Niger pour l'élection présidentielle du 31 janvier, destinée à rétablir un régime civil après le coup d'Etat de février 2010 contre Mamadou Tandja, a-t-on appris de source officielle. La campagne pour le premier tour du scrutin, couplé à des élections législatives le même jour, sera close le 29 janvier, selon un décret du chef de la junte, le général Salou Djibo, lu à la radio publique.
Quelque 6,7 millions de Nigériens sont appelés aux urnes pour choisir le prochain président parmi dix candidats, alors que le pays vit de plus en plus sous la menace d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Les jihadistes ont revendiqué l'enlèvement le 7 janvier de deux jeunes Français, retrouvés morts le lendemain après une opération militaire française en territoire malien destinée à les libérer.
La junte militaire nigérienne, dont aucun membre ne se présente, a promis un scrutin "libre et équitable". Les principales figures de la vie politique nigérienne des 20 dernières années sont en lice, hormis Mamadou Tandja. L'ex-chef d'Etat est toujours retenu dans une villa dans l'enceinte de la présidence depuis son renversement après dix ans de pouvoir (1999-2010).
Pays sahélien parmi les plus pauvres du monde, mais très riche en uranium, cette ex-colonie française est en proie à l'instabilité et aux coups d'Etat depuis l'indépendance de 1960.
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