Les ministres en charge de l’Agriculture des Etats membres du Comité permanent inter-états de Lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS, 9 pays) ont débuté vendredi à Niamey un conclave de deux jours dans le cadre de leur 45ème session ordinaire.
Sur l’agenda de cette session figure l’examen de l’adoption d’outils de gestions de ressources humaines, la situation financière du CILSS et la désignation de son Secrétaire exécutif ainsi que la nomination du directeur général de l’Institut du Sahel.
Cette session vise également à explorer les perspectives de renforcement de cette institution régionale, a expliqué Pahimi Paddocke Albert, ministre tchadien de l’Agriculture et de l’Irrigation, coordonnateur du Conseil des ministres du CILSS.
« Je vous exhorte à renforcer les systèmes nationaux de collecte de l’information agricole pour fournir au CILSS des éléments pour une analyse régionale (…) C’est à cette condition que notre espace pourra prévenir et gérer les éventuelles crises alimentaires qui surviendraient » a-t-il dit.
Il a également plaidé en faveur de « gros investissements » dans la maitrise de l’eau pour accroître la productivité et la production agricole dans les pays sahéliens.
Le CILSS, a dit M. Paddocke Albert, a connu malgré les importants acquis et l’expertise reconnue aux plans régional et international, d’énormes difficultés financières en 2010 et « fort heureusement, les perspectives s’annoncent bonnes à partir de 2011 ».
Créé en 1973 au lendemain d’une des plus grandes sécheresses connues dans le Sahel, le CILSS compte neuf Etats membres : Cap Vert, Guinée Bissau, Gambie, Burkina, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad
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