Une convergence de vues est désormais établie entre le Niger et la France dans l’opération de sauvetage des otages français, enlevés le 7 janvier à Niamey par un commando d’Al-Qaïda au Maghreb islamique puis assassinés près du Mali, a annoncé vendredi le ministère nigérien de l’Intérieur, dans un communiqué.
Une vive polémique a éclaté au lendemain de ce rapt entre Paris et Niamey, autour des circonstances de la mort de ces otages et du rôle joué par les forces nigériennes et françaises, parties à l’assaut des ravisseurs pour tenter de les libérer.
« Sur cette question (…) on note une convergence de vues entre le Niger et la France, relativement au déroulement des opérations de sauvetage, et aux rôles joués par les différents intervenants français et nigériens », indique le communiqué.
Le ministre nigérien de l’Intérieur, Dr Ousmane Cissé,qui séjourne actuellement en France où il a eu des échanges avec le secrétaire général de l’Elysée, le Chef d’Etat major particulier de Nicolas Sarkozy et le ministre de la Défense, Alain Juppé.
« Les autorités françaises ont manifesté leur sentiment de compassion et de solidarité aux familles des victimes nigériennes tombées sur le champ d’honneur, et aux blessés qui feront l’objet d’une évacuation et d’une prise en charge dans les établissements médicaux spécialisés en France » précise le communiqué.
Un geste de solidarité sera fait à l’endroit des victimes nigériennes ou de leurs ayants droits, explique le communiqué, ajoutant que les échanges entre le ministre Cissé Ousmane et ses interlocuteurs français ont porté sur les questions sécuritaires en général, les menaces terroristes qui pèsent sur les ressortissants et les intérêts français au Niger, en particulier.
Les deux otages français, tous âgés de 25 ans, séjournaient à Niamey pour la célébration du mariage de l’un d’entre eux avec une Nigérienne.
Ils ont été kidnappés dans la nuit du 6 au 7 janvier dans le bar « Le Toulousain », un endroit fréquenté par de nombreux Occidentaux, en plein cœur du quartier Plateau de Niamey.
Cinq français sont actuellement détenus par AQMI, après leur rapt en septembre 2010 dans la ville minière d’Arlit, au nord du Niger, où AREVA exploite des mines d’uranium.
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