Le médiateur de la CEDEAO pour le Niger, l’ex-président nigérian, Abdul Salami Abubakar, a entamé mercredi soir des discussions avec les dix candidats à l’élection présidentielle du 31 janvier prochaine pour tenter de trouver issue à la subite crise née de la demande de ces candidats du report du scrutin assorti de la dissolution de la Commission électorale.
Dés son arrivée à Niamey, le général Abubakar s’est entretenu avec le Premier ministre nigérien avant de rencontrer à huis-clos les dix candidats à l’élection présidentielle, censée rétablir un régime civil au Niger, après le coup d’Etat du 18 février 2010 contre Mamadou Tandja.
Selon des sources proches de la présidence nigérienne, le médiateur de la CEDEAO, aura ce jeudi une réunion avec le général Djibo Salou, président intérimaire, qui aurait rejeté la demande de report, que neuf des dix candidats lui avaient adressée en début de semaine.
« De nombreuses irrégularités sont constatées dans l’organisation du scrutin au niveau de la CENI » a expliqué Tarno Balla, porte-parole du RSD, un parti dans la course présidentielle.
Parmi les griefs faits à la Commission électorale, il cite de « nombreux problèmes logistiques liés au manque du matériel électoral en temps et en quantité, le mauvais contrôle des identités des électeurs lors des élections ».
La campagne pour cette élection se déroule depuis samedi dans une ambiance plutôt morose, tous les candidats « étant encore à Niamey pour voir se dénouer la crise », selon Tarno Balla.
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