Dans un communiqué mis en ligne vendredi, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui avait revendiqué l'enlèvement au Niger de Vincent Delory et Antoine De Léocour, dit vouloir donner la "vraie version" des faits sur le raid des forces spéciales françaises en territoire malien. Après l'assaut, les deux français âgés de 25 ans avait été retrouvés morts.
"En dépit des avertissements" adressés à la France sur la poursuite du raid aérien, "les avions français ont bombardé les véhicules des moujahidine, alors les moujahidine ont emmené l'un des otages loin du véhicule visé mais n'ont pu prendre l'autre qui a été tué par les Français plus tard dans le bombardement et non par des balles des moujahidine", dit le communiqué. "Avec les frappes aériennes constantes des troupes françaises, les moujahidine ont pensé qu'ils n'allaient pas s'en tirer, alors ils ont exécuté le second otage", indique Aqmi.
Selon le procureur de Paris, l'autopsie a révélé des impacts de balles sur les corps des deux hommes choisis au "hasard" par leurs ravisseurs. Antoine de Léocour a été tué d'une balle dans la tête, tirée avec une arme automatique "à bout touchant". "Les causes de la mort sont plus difficiles à établir pour Vincent Delory", dont tout le bas du corps a été carbonisé et qui présente "cinq plaies par armes à feu".
Al-Qaïda avait revendiqué jeudi l'enlèvement des deux Français dans un communiqué dans lequel le groupe ne révélait pas les circonstances de la mort des deux français dans le raid français.
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