Sept des dix candidats en lice pour l’élection présidentielle du 31 janvier au Niger ont ratifié un accord dénommé Alliance pour la réconciliation nationale (ARN) dont l’objectif est de créer les conditions d’un soutien à l’un des candidats arrivé au deuxième tour de ce scrutin pour lequel, l’opposant historique, Mahamadou Issoufou, est en pôle position.
« Nous avons décidé de créer une alliance pour nous soutenir mutuellement dans les différentes circonscriptions aux élections législatives » a indiqué à la presse, Dr Amadou Boubacar Cissé, candidat de l’UDR, ex-opposition au président Mamadou Tandja. Il fait allusion aux partis politiques dont les listes de candidats ont été rejetés par le Conseil constitutionnel dans plusieurs circonscriptions électorales.
En cas de second tour à l’élection présidentielle, a expliqué Dr Cissé, « le report de voix sera automatique au profit de l’un des candidats de l’Alliance qui arrive à ce niveau ».
De sources proches de cette nouvelle coalition, on indique l’ARN est constituée de sept des huit signataires de la lettre de report du scrutin, une demande à laquelle le Chef de l’Etat nigérien, Djibo Salou, a opposé une fin de non recevoir.
Il s’agit, entre autres, des candidats Mahamane Ousmane de CDS, Hama Amadou du MODEN, Boubacar Cissé de l’UDR, Cheiffou Amadou du RSD et Seini Oumarou du MNSD, l’ancien parti présidentiel, souligne-t-on.
Le scrutin du 31 janvier est censée rétablir un régime civile au Niger, après un an de transition militaire, entamée après le putsch qui a évincé Mamadou Tandja, lequel a modifié la Constitution pour tenter de se maintenir au pouvoir, à l’expiration de son mandat légal.
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