Le fichier électoral du Niger sur lequel quelque 6.097.723 électeurs sont inscrits, va subir une révision, en prélude des prochaines élections prévues d’ici mars 2011, a appris APA mardi, en marge de la prestation de serment des membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) devant le Conseil constitutionnel à Niamey.
Dans une déclaration à la presse, le président de la CENI, Abdourahamane Gousmane, a fait part de « la nécessité » de « réviser le fichier électoral (…) ce qui constitue une priorité ».
« Nous allons nous atteler à la révision du fichier électoral afin que celui-ci soit représentatif de l’ensemble des Nigériens en droit de voter, mais il faut aussi qu’il fasse l’objet d’un consensus de la classe politique » a-t-il indiqué.
L’actuel fichier électoral réceptionné en 2009 et qui a servi de base aux élections controversées organisées par l’ex-président Mamadou Tandja est au centre de contestations tous azimuts au sein de la classe politique nigérienne, souligne-t-on.
Les Nigériens à l’extérieur ne sont pas enregistrés dans ce nouveau fichier issu d’un recensement électoral, qui s’est déroulé du 19 juin au 3 juillet 2008, selon la méthode du porte à porte.
Ce recensement, qui a mobilisé 25.668 agents, a été prorogé de 5 jours supplémentaires à Niamey, la capitale, et de 3 jours pour le reste des 265 communes pour leur permettre d’achever l’opération.
Le traitement informatique des résultats a enrôlé près de 300 personnes pendant plusde six mois, avant la phase de l’affichage des listes provisoires, pendant un mois au niveau de l’ensemble des communes du Niger.
La junte militaire qui s’est emparé en février dernier du pouvoir en évinçant Mamadou Tandja, a promis des élections législatives et présidentielle et municipales seront sanctionnées par l’investiture d’un nouveau président de la république à partir du 1er mars 2011.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.