Les services au sein des établissements bancaires de la capitale nigérienne ont connu quelque perturbations ce mardi en raison d’une grèbe générale de deux jours enclenchée par les travailleurs de Banques du Niger qui réclament de meilleurs traitements salariaux, a constaté APA.
Même si les différentes banques de Niamey et leurs antennes secondaires ont ouvert, certaines opérations ont enregistré un dysfonctionnement imputé à l’absence de certains agents qui respectent le mot d’ordre de grève qui s’achève mercredi sur toute l’étendue du territoire.
Les travailleurs de Banque exigent l’adoption d’une nouvelle grille salariale dans le secteur où les salaires sont définis pour la plupart des agents par une loi qui date de 1972, a annoncé Issoufou Saidou, le secrétaire général du Syndicat national des banques du Niger (SYNBANK).
« Nous avons donné beaucoup de temps à nos employeurs pour réviser la loi sur le paiement des agents des banques au Niger. Il y a un vide juridique dans le secteur, car la loi est caduque », a-t-il rappelé.
Ce texte, a expliqué M.Saidou, ne prend pas compte en compte les cadres des banques « alors qu’entre 1972 et aujourd’hui nous avons énormément de cadres mais qu’on continue de payer de façon dérisoire ».
La grève va paralyser le secteur bancaire du pays où les agents vont s’absenter, a-t-on souligné, précisant que cette grève est consécutive à l’échec de plusieurs négociations menées auprès de l’Association nigérienne des banques.
En revanche, selon Moussa Mounkaila, un inspecteur de travail contacté par APA, a indiqué « qu’un nouveau texte comportant la révision de la grille salariale a été élaboré et des juristes travaillent actuellement là-dessus ».
Mardi, aucune réaction n’a émané de la part de l’Association des professionnelles des banques, qui regroupe les employeurs du secteur bancaire au Niger.
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