lundi 28 juin 2010

Le Général Djibo Salou attendu au défilé militaire sur les Champs-Élysées en juillet

Le Chef de la junte nigérienne, Général Djibo Salou, est attendu à Paris le 13 juillet prochain où il prendra part à la parade sur les Champs-Élysées au cours duquel un contingent de l’armée nigérienne défilera avec des troupes françaises et africaines, a appris APA de source officielle à Niamey.
L’annonce de cette visite du Chef de l’Etat nigérien en France, la deuxième du genre depuis le putsch du 18 février dernier, a été faite par l’ancien ministre français Jacques Toubon, secrétaire général chargé de la célébration des cinquantenaires des pays d’Afrique.
Niamey célèbre le 3 août prochain ses 50 ans d’indépendance, une occasion pour jeter un regard rétrospectif sur la marche du pays et lancer un engagement dans la construction d’une citoyenneté forte au service de la bataille du développement politique et économique, indique-t-on.
Le Chef de la junte nigérienne a été invité en mai dernier au Sommet Afrique-France, peu après un entretien avec un émissaire du président Sarkozy venu à Niamey lui remettre son invitation officielle.
André Paran, conseiller diplomatique adjoint à l’Elysée, avait affirmé que Paris marque sa « satisfaction » suite à l’annonce par la junte d’accepter une transition de 12 mois au terme de laquelle le pouvoir sera remis aux civils après des élections démocratiques auxquels ses membres ne seront pas candidats.
Ancienne puissance coloniale, la France entretient des relations étroites avec le Niger notamment dans le domaine des richesses naturelles où le groupe AREVA exploite depuis 40 ans des gisements d’uranium.
Début mai 2009, les autorités nigériennes ont donné le coup d’envoi dans la région d’Agadez de la réalisation du complexe minier d’Imouraren, un des plus grands gisements uranifère au monde avec 5000 tonnes d’uranium par an.
L’exploitation de ce site par AREVA va placer le Niger, à l’horizon 2015, au deuxième rang mondial des pays producteurs, avec un doublement de sa production uranifère annuelle.
Ces richesses minières, exploitées depuis la fin des années 60 dans le nord du Niger ont habituellement servi de détonateur à la rébellion touarègue au début des années 1990 ainsi que le soulèvement en février 2007 de l’insurrection menée par le MNJ

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