Le nouvel homme fort du Niger, le chef d’escadron Salou Djibo, a signé jeudi un décret portant composition du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD, junte), constitué de 22 membres ainsi que des membres de droit.
Au terme de ce décret, le conseil dispose d’un secrétariat permanent qui constitue son organe administratif et assure la coordination avec les organes de transition.
Outre Salou Djibo, président du CSRD, le conseil comprend le colonel Abdoulaye Bagué (secrétaire permanent), le colonel Djibo Amadou, le colonel Hassan Mossi, le colonel Goukouye Abdoul Karimou (porte-parole), le colonel Salifou Modi, le colonel Djibrilla Hima Hamidou, le colonel Abdoulaye Adamou Harouna, le colonel Lamine Mahamane Moussa, le colonel Ahmed Mohamed, le lieutenant-colonel Adamou Garba et le lieutenant-colonel Amadou Madougou Wankoye.
Sont également membres, le lieutenant-colonel Chaibou Idrissa, le lieutenant-colonel Aboubacar Amadou Sanda, le lieutenant- colonel Mamane Souley, le commandant Moctar Amadou Mounkaila, le commandant Mainassara Salissou, le commandant Anour Abdoul Kader, le chef de bataillon Abdourahmane Ibrahim, le capitaine Djibril Adamou Harouna, le lieutenant Issa Amadou et le sous-lieutenant Arzika Tiémago.
Sont membres de droit du CSRD : le chef d’état-major des Armées, le chef d’état-major de l’Armée de terre, le chef d’état-major de l’Armée de l’air, le haut commandant de la gendarmerie nationale, le haut commandant des forces nationales d’intervention et de sé curité, le directeur général de la police nationale, le directeur général des douanes, le directeur général de la protection civile, le directeur général de l’environnement et des eaux et forêts, le commandant de la gendarmerie territoriale, le commandant de la gendarmerie mobile, les commandants des zones et les commandants des régions.
Le CSRD a été mis en place par les militaires qui ont déclenché un coup d’Etat contre le régime du président Mamadou Tandjan le 18 février.
Le porte-parole du Conseil, le conolonel Goukouye avait indiqué mercredi, lors d’une conférence de presse à Niamey, que l’action des militaires visait à mettre fin à "la situation de blocage institutionnelle" dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest.
Selon un décret annoncé mardi, le président du CSRD exerce les fonctions de chef de l’Etat et de chef de gouvernement et nomme les membres du gouvernement de transition
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.