APA-Niamey (Niger) La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et son organisation membre l’Association nigérienne pour la défense des droits de l’Homme (ANDDH), ont invité samedi la junte militaire au Niger à former un gouvernement de transition pour un retour « rapide » à l’ordre constitutionnel, après le coup d’Etat du 18 février, a appris APA de bonne source.
Les deux organisations ont invité, dans un communiqué conjoint, le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD), organe de direction de la junte, à mettre en place un gouvernement « de taille réduite ».
Ce gouvernement, précise la même source, devrait s’atteler prioritairement à créer les conditions d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel à travers l’organisation dans les plus brefs délais d’élections « démocratiques, libres, transparentes et pluralistes ».
L’ANDDH et la FIDH, qui avaient invité par le passé, le Chef de l’Etat déchu, « à plusieurs reprises » pour le respect de l’ordre constitutionnel, condamnent la prise de pouvoir par un coup d’Etat et disent prendre acte de la déclaration du CSRD à restaurer la démocratie, la bonne gouvernance et la justice au Niger.
Avant le coup d’Etat du 18 février, le Niger était sous une tension politique depuis l’organisation en août dernier par le président Mamadou Tandja, d’un référendum controversé, contre l’avis de la Cour constitutionnelle et de l’opposition politique.
Ce référendum a adopté une nouvelle constitution qui rallonge de trois ans le mandat du Président Tandja, au pouvoir par les urnes depuis 1999 et qui devait quitter son poste en décembre, au terme de son deuxième et dernier quinquennat.
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