Une cinquantaine d’officiers de la police et de la gendarmerie nigérienne ont été formés sur le respect des droits humains et des principes humanitaires dans les opérations de maintien de l’ordre, en prélude aux prochains scrutins prévus en 2011 pour rétablir un régime civil au Niger.
Après la tenue du référendum constitutionnel du 31 octobre et la promulgation d’une nouvelle loi fondamentale, la junte militaire au pouvoir organise à partir de janvier 2011 une série de scrutins municipal, législatif et présidentiel.
La formation des ces officiers « participe incontestablement au renforcement des capacités de ces forces (…) dans le respect des lois et règlements de la République en y intégrant la protection de la dignité et des droits de la personne humaine » a estimé Dr Ousmane Cissé, ministre nigérien de l’Intérieur.
Cette formation, a-t-on expliqué, s’inscrit dans le cadre d’un projet global de réforme du secteur de la sécurité, et qui vient en appui aux conclusions de l’atelier de Conakry sur le rôle du secteur de la sécurité dans les processus électoraux en Afrique de l’Ouest.
« Les nigériens attendent de tous les acteurs en charge de l’organisation, de la supervision et du déroulement des dites élections, un environnement propice et sécurisé pour s’acquitter de leur devoir » a indiqué Abdourahamane Ghousmane, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
L’objectif ultime, a-t-il dit, est d’aboutir à des élections honnêtes, justes et crédibles dans la paix et la sérénité.
Les personnels de l’armée, de la police et de la gendarmerie à l’instar des membres de la junte et du gouvernement de transition, sont inéligibles aux prochaines élections prévues au Niger, rappelle-t-on.
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