Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Abdourahamane Ghousmane, a officiellement installé mercredi à Niamey la nouvelle Assemblée nationale de la septième République du Niger, un cérémonial qui survient à une semaine de l’investiture du nouveau Président élu, dernière étape pour la restauration de la démocratie dans ce pays dirigé par une junte militaire depuis février 2010.
Installée pour un mandat de cinq ans, l’Assemblée nationale est constituée pour l’instant de 107 membres sur les 113, en attendant la reprise des élections législatives dans la région d’Agadez pour pourvoir les six sièges de députés annulés par le Conseil constitutionnel.
Quatorze femmes ont fait leur entrée dans cette assemblée où seulement huit partis sont représentés sur la soixantaine de formations politiques qui composent le paysage politique nigérien.
L’innovation majeure de cette assemblée réside dans l’interdiction faite par la nouvelle Constitution à tout député de postuler à des marchés publics et aussi un quota de 25% accordé aux parlementaires non lettrés.
Mahamadou Issoufou, 59 ans, qui a remporté l'élection présidentielle du 12 mars au Niger, avec près de 58% contre 42% pour l'ex-Premier ministre Seïni Oumarou, devra remplacer le général Djibo Salou, chef de la junte militaire qui a destitué en février 2010 Mamadou Tandja.
(APA)
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