Les missions d’observation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union africaine ont salué mard le « bon déroulement » de l’élection présidentielle couplée aux Législatives du 31 janvier pour rétablir un régime civil au Niger.
L’Union africaine qui a déployé des observateurs dans cinq des huit régions du Niger, s’est félicité de la « bonne organisation du scrutin de manière générale » et du « déroulement correct » des opérations de dépouillement, a indiqué Khalifa Bababacar Sall, chef de la mission.
Il a cependant relevé quelque « dysfonctionnements » qui n’ont pas pour autant compromis le « bon déroulement » des opération du vote.
La mission de la CEDEAO a également fait part de la tenue dans la sérénité du scrutin du 31 janvier, constatant tout de même que la mobilisation a été « timide et moyenne », a souligné le chef de la mission, l’ex-premier ministre togolais, Kofi Sama.
Quelque 6,7 millions de Nigériens étaient attendus lundi aux urnes pour élire leur président et désigner les 113 membres du parlement, dans le cadre d’un scrutin, censé rétablir un régime démocratique au Niger, après le putsch qui a destitué, le 18 février 2010, Mamadou Tandja.
L’élection du 31 janvier constitue l’une des dernières étapes du processus de transition, entamé depuis février 2010 pour restaurer la démocratie au Niger, après une longue crise née de l’entêtement de l’ex-président Tandja de se maintenir au pouvoir, à l’expiration de son mandat légal.
Trois favoris se dégagent à savoir l’opposant historique, Mahamadou Issoufou du PNDS, l’ex-Premier ministre Seini Oumarou du MNSD, l’ancien parti présidentiel et l’ex-Premier ministre Hama Amadou du MODEN
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