mercredi 31 mars 2010

Des proches de Tandja accusés d'"atteinte à la sûreté de l'Etat"

Les personnalités proches de l'ex-président Mamadou Tandja arrêtées depuis dimanche sont accusées "d'atteinte à la sûreté de l'Etat", a indiqué dans un communiqué l'ex-parti au pouvoir, qui demande leur libération.
"Le Mouvement national pour la société de développement (MNSD) déplore la manière légère avec laquelle sont avancés de graves chefs +d'accusations d'atteinte à la sûreté de l'Etat+ à l'encontre de ces personnalités", a affirmé le MNSD dans un communiqué lu à la radio privée Anfani.

Niamey a annoncé l'arrestation d'une dizaine de personnes proches de l'ex-président renversé Mamadou Tandja pour "activités subversives" contre le régime de transition.

Selon le ministre nigérien de l'Intérieur, Ousmane Cissé, ces arrestations ont été menées sur la base de "renseignements" de la police, sans plus de précisions.

Le MNSD estime que les arrestations ont été opérées "en violation de toute règle de procédure" et il "demande la libération immédiate et sans condition" des personnes "illégalement détenues".

Cette formation a "réitéré sa demande de libération" de Mamadou Tandja, renversé le 18 février, et de l'ex-ministre de l'Intérieur Albadé Abouba, toujours aux mains des putschistes.

Selon les médias privés, dix-sept personnes proches de l'ancien président ont été arrêtées et gardées dans un camp de la police où elles reçoivent les visites de leur famille.

En revanche, leurs avocats ne sont pas encore autorisés à leur parler, a indiqué à la presse un des défenseurs, Me Daouda Samna.

Quatre ex-ministres figurent parmi la dizaine de personnes arrêtées depuis dimanche. Il s'agit de Garba Lompo (Justice), Ali Lamine Zène (Finances), Lamido Moumouni (Equipement) et Moctar Kassoum (Communication et porte-parole du gouvernement).

Mohamed Ben Omar, un autre ancien ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, et l'ex-président du Conseil supérieur de la Communication (CSC), Daouda Diallo ont également été arrêtés.

Seïni Oumarou, le président du MNSD et président du parlement dissous par la junte fait partie des

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