mardi 22 décembre 2009

Fin du mandat légal de Tandja

Niger : le mandat « légal » de Tandja prend fin, la Cedeao prône le dialogue politique et la retenue
Ouestafnews - La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) a lancé un « appel pressant » au peuple nigérien et aux parties prenantes au dialogue politique qui a débuté le 21 décembre 2009, afin qu’ils se gardent de tout acte de nature à menacer la paix ou troubler l’ordre public dans ce pays.


Cet appel est lancé alors que l’opposition nigérienne considère que le deuxième et dernier mandat du président Mamadou Tandja arrive légalement à terme ce mardi 22 décembre 2009.
Pour protester contre le prolongement du régimeTandja, rendu possible par un changement unilatéral et controversé de la constitution, une coalition de syndicats ont appelé ce 22 décembre à une grève générale dans le pays pour protester contre ce qu’ils qualifient de « recul démocratique » pouvant être préjudiciables aux travailleurs en as de sanctions internationales contre Niamey.
Pendant ce temps, le dialogue politique inter-nigérien a été lancé le 21 décembre 2009 à Niamey entre représentants de l’opposition et partisans du régime en place, sous l’égide du Général Abdusalami Abubakar, ancien chef d’Etat du Nigeria et « médiateur de la Cedeao », rappelle l’organisation sous régionale dans un communiqué transmis à Ouestafnews.
Evaluant les premiers pas de ce dialogue, la Cedeao estime que « les différents protagonistes ont fait preuve d’un sens aigu des responsabilités et d’une grande capacité de dépassement pour franchir ce pas si important ».
« L’objectif de ce dialogue est d’arriver à un consensus autour d’un retour à l’ordre constitutionnel normal » rappelle la Cedeao qui affirme prendre acte « du fait que le 22 décembre 2009 sanctionne la fin légale du mandat du Président Mamadou Tandja ».
Alors que son mandat présidentiel devant officiellement prendre fin le 22 décembre 2009, Mamadou Tandja a organisé un référendum, le 20 octobre 2009 pour non seulement s’accorder une rallonge de trois ans supplémentaire sans élection mais aussi pour lui permettre de pouvoir se représenter à de nouvelles élections.
Pour exprimer leur désapprobation, la Cedeao et l’Union interparlementaire de la francophonie ont suspendu le Niger de leurs différentes instances respectives.

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