Guinée et Niger : l’Onu demande à la Cedeao de corser les sanctions contre Dadis et Tandja
Ouestafnews - Le Bureau des nations unies pour l’Afrique de l’Ouest (Unowa), a lancé un appel en direction des chefs d’Etat de le Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) pour qu’ils renforcent les sanctions déjà prises contre le Niger et la Guinée, deux pays en proie à de graves crises politico-institutionnels depuis plusieurs mois.
L’appel a été lancé à la suite d’une rencontre tenue au Sénégal portant sur « crise politiques et droits de l’homme en Afrique de l’Ouest », selon un communiqué de l’Unowa transmis à Ouestafnews. La Cedeao a déjà pris des sanctions contre le Niger et la Guinée, respectivement une « suspension de toutes les instances » de l’organisation sous-régionale pour le Niger et un « embargo sur les armes » pour ce qui est de la Guinée. Les participants à la réunion de l’Unowa encouragent la Cedeao « en plus des mesures déjà prises, à procéder, au besoin, au gel des avoirs des dirigeants civils et militaires, de leurs familles, ainsi qu’à leur interdiction de voyage et de séjour à l’étranger », affirme le communiqué. La même source préconise « une profonde réforme du secteur de la Défense et de la Sécurité » dans les deux pays. En Guinée, des actes violences perpétrées par des militaires le 28 septembre 2009 contre des partisans de l’opposition ont mis en péril la transition initiée en décembre 2008 par le Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD, junte militaire). Cette junte dirigée par le capitaine Moussa Dadis Camara est aujourd’hui soumise à de fortes pressions de la communauté internationale, notamment celles de la France et des Etats-Unis. Au Niger, des élections législatives boycottées par l’opposition ont davantage discrédité le régime du président Mamadou Tandja déjà largement affecté par l’organisation d’un référendum contesté et rejeté par l’opposition nigérienne et l’ensemble de la communauté internationale. Ce référendum qui a modifié la constitution permet au président nigérien de rester au pouvoir pour trois années supplémentaires et de pouvoir se représenter à une éventuelle présidentielle alors que selon l’ancienne constitution son mandat deuxième et dernier mandat devait arriver arrivait à expiration en décembre 2009.
Lundi 26 Octobre 2009
Ouestaf News
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