Le président nigérien Mahamadou Issoufou, investi le 7 avril, est arrivé mardi à Ouagadougou pour sa première visite à l'étranger, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Cette première sortie, j'ai décidé de la consacrer à Ouagadougou", car elle est "la capitale la plus proche de Niamey", a déclaré M. Issoufou qui a été accueilli par son homologue burkinabè Blaise Compaoré.
Il a affirmé avoir également choisi le Burkina parce qu'il "partage avec le président Blaise Compaoré la même vision des problèmes de notre continent, la même vision de l'avenir de notre sous-région".
"Nous avons à travailler ensemble pour consolider, accélérer l'intégration notamment au niveau de la sous-région, de Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao)", a-t-il ajouté.
Le chef de l'Etat nigérien a également remercié M. Compaoré pour "tous les efforts qu'il a eu à déployer quand le Niger était confronté à la crise politique que l'on sait", en référence au coup d'Etat qui avait mis fin en février 2010 au règne de l'ancien président Mamadou Tandja.
"Nous avons aussi des problèmes communs de sécurité dans cette zone de Sahel qui est exposé à un certain nombre de menaces", a-t-il relevé.
Le Burkina Faso et le Niger partagent plus de 600 km de frontière terrestre et sont aussi voisins du Mali. Ces trois pays sahéliens sont confrontés, ainsi que la Mauritanie et l'Algérie, aux actions Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
La branche maghrébine d'Al-Qaïda, qui a ses racines en Algérie, commet des attentats dans ces pays, y procéde à des enlèvements, essentiellement d'Occidentaux, et se livre à divers trafics.
L'organisation retient toujours en otage, depuis mi-septembre 2010, quatre Français enlevés dans le nord du Niger, ainsi qu'une Italienne enlevée le 2 février dans le sud de l'Algérie.
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