mardi 19 décembre 2017

Pour ses besoins en électricité, le Niger ambitionne de construire une centrale à charbon de 600 MW

Avec un taux d’accès à l’électricité autour de 10%, le pays compte tirer profit de ses ressources dont le charbon, qui figure dans le Plan de développement économique et social (PDES) sur la période 2017 – 2021 Le gouvernement nigérien a présenté, du 13 au 14 décembre dernier à Paris, son Plan de développement économique et social (PDES) sur la période 2017 – 2021. Le PDES s’élève à 27 milliards de dollars dont 10 milliards qui seront apportés par le gouvernement Pour faire face à l’insuffisance de l’offre énergétique dans le pays – avec un taux d’électrification national qui oscille autour de 10%, et des disparités importantes entre les milieux urbains (54%) et ruraux (0,7%) – le gouvernement compte construire une centrale au charbon de 600 MW, malgré l’actualité sur l’impact des énergies fossiles et du charbon en particulier sur le changement climatique. Trois quarts des émissions de gaz à effet de serre sont attribuées à la combustion des énergies fossiles: pétrole, gaz, et charbon – cette dernière ressource étant dotée d’une capacité d’émission supérieure aux deux autres. La ministre du Plan du Niger, Kané Aïchatou Boulama, a expliqué à Paris qu’il est question pour ce pays d’Afrique de l’Ouest de produire de l’électricité avec du “charbon propre”. «Nous allons faire du “charbon propre” à l’image de ce que les Japonais ont réalisé, grâce à l’Initiative énergétique Japon-Afrique conduite par le Premier ministre Shinzo Abé, qui a mis à la disposition de la Banque africaine de développement des financements pour promouvoir l’énergie», a justifié la ministre dans une interview accordée à La Tribune Afrique. “Le Président de la BAD a visité notre usine pour s’assurer que nous respectons les critères environnementaux requis”, a-t-elle ajouté. D’après le PDES, les réserves prouvées de charbon minéral au Niger s’établissent à ce jour à 90 millions de tonnes, dont 70 millions de tonnes dans la région de Tahoua, à Salkadamna; et 18 millions de tonnes à Anou Araren et d’importants gisements sur le site de Solomi dans la région d’Agadez. Actuellement, le Niger dépend à plus de 60% du Nigéria pour ses approvisionnements en énergie électrique, malgré ses importantes ressources. Il est à noter que le pays dispose par ailleurs des cinquièmes réserves mondiales d’uranium, essentiellement destinées à l’exportation depuis environ 40 ans. Là également, le pays envisage de construire une centrale nucléaire pour mettre en valeur ces ressources, pour les besoins nationaux en électricité. Source: Energies Média

jeudi 15 mai 2014

Le Président Issoufou au sommet sur la sécurité au Nigeria

Le président français François Hollande réunira le "Sommet de Paris pour la sécurité au Nigeria", à l'Elysée, le samedi 17 mai 2014, selon un communiqué de la présidence française. Ce sommet rassemblera les chefs d'Etat du Bénin, du Cameroun, du Niger, du Nigeria et du Tchad et des représentants de l'Union européenne, du Royaume-Uni et des Etats-Unis, selon le communiqué. Suite à une demande adressée par le président nigérian Goodluck Jonathan au président François Hollande, une réunion sera organisée le 17 mai à Paris dans le but d'aider le Nigeria et les Etats de la région à lutter contre les groupes terroristes, a confirmé mardi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Romain Nadal, lors d'un point de presse. Environ un mois après l'enlèvement de plus de 200 lycéennes par Boko Haram, le président français a proposé la tenue d'un sommet sur la sécurité au Nigeria, alors que, dans une nouvelle vidéo, le groupe extrémiste islamique affirme que les lycéennes ne seront libérées qu'en échange de prisonniers.

vendredi 11 octobre 2013

Niger : démarrage prochain des travaux de construction du pipeline vers le Tchad

Les travaux de construction du pipeline devant transporter le brut du Niger sur le marché international, via le Tchad et le Cameroun, vont bientôt débuter, a déclaré jeudi à Xinhua le ministre nigérien de l'Energie et du Pétrole, Foumakoye Gado. "Nous sommes venus ici pour finaliser les accords dans le cadre de ce projet. Nous avions déjà depuis avril dernier signé un accord bilatéral avec le Tchad, nous sommes en voie de finaliser un accord bilatéral avec la République du Cameroun d'ici la fin octobre, nous l'espérons, pour pouvoir permettre le démarrage de la construction du pipeline", a indiqué M. Foumakoye Gado. Ce pipeline sera le symbole de l'intégration entre l'Afrique de l'ouest et l'Afrique centrale, a-t-il ajouté. Les réserves d'or noir du Niger, pays sahélien très pauvre mais parmi les plus grands producteurs mondiaux d'uranium, sont estimées à 480 millions de barils. Le Niger est entré le 28 novembre 2011 dans le cercle des pays producteurs de pétrole avec la mise en service de la raffinerie de Zinder dans l'est du pays, exploitée par l'Etat et la compagnie chinoise CNPC. Il table sur une production de 20.000 barils par jour, dédiée dans un premier temps à la consommation intérieure, le reste exporté dans les pays voisins. M. Foumakoye Gado, qui assistait à la 4ème édition de la "Chad International Oil Mining and Energy Conference and Exhibition" ( CIOME 2013), a par ailleurs exhorté les pays africains à plus de visibilité dans l'exploitation de leurs richesses, pour plus de retombées pour eux et leurs populations, et à mettre en place les instruments juridiques nécessaires. "Les richesses naturelles et minérales de l'Afrique où les indicateurs sociaux sont au rouge doivent enfin contribuer à son développement et avoir un impact réel sur le bien-être de ses populations. L'exploitation de nos richesses ne doit plus être synonyme de malheurs, comme cela est le cas dans bon de pays", a-t- il précisé. Le ministre nigérien de l'Energie et du Pétrole a enfin annoncé que son pays accueillera, du 19 au 23 novembre 2013, la 16ème édition de "Oil gaz mining", organisée conjointement avec la CNUCED.

jeudi 26 septembre 2013

LE NIGER MODERNISE SES AVIONS DE SURVEILLANCE DA-42

Deux appareils vont être modernisés par l’US Navy. Les Etats-Unis vont financer la modernisation de deux avions de surveillance DA-42 nigériens fabriqués par Diamond Aircraft, comme l’indiquent nos confrères de Flight Global. Les aéronefs vont être équipés de boules optronique gyrostabilisées L-3 MX-15 fabriquées par le canadien Wescam comprenant de nouveaux capteurs infrarouges et optiques. Ces systèmes de haute technologie incluent des moyens laser, des systèmes de transmission et des logiciels de cryptage des écrans des opérateurs. Un des deux DA-42 sera doté en plus de systèmes de transmission par satellite offrant ainsi une interopérabilité accrue avec les éventuelles troupes au sol. L’US Military continuent ainsi de mettre à niveau les capacités ISR des pays de la région du sahel pour accroître leurs capacités de surveillance et de détection des groupes djihadistes circulant dans le désert. Etant donné les vastes zones à surveiller, les satellites et les avions de surveillance jouent un rôle clef pour repérer tout passage suspect dans les zones frontalières ou les aires habituelles de repli des groupes tels AQMI. C’est une traque dans laquelle est engagée également l’US Air Force avec au moins deux MQ-9 Reaper basés en permanence à Niamey. La France n’est pas en reste puisqu’elle déploie toujours trois drones Harfang depuis la capitale nigérienne. Les opérations de surveillance des drones se concentrent essentiellement sur le Mali et ses régions frontalières, où les forces françaises poursuivent leurs missions de patrouille et de démantèlement de stocks d’armes et d’explosifs. Au sujet des drones américains déployés dans le sahel, on lira l’excellent article publié par le Washington Post.

Niger/Uranium : La population salue la décision du gouvernement d'auditer les mines d'Areva

Depuis l'annonce du gouvernement nigérien d'auditer les mines d'uranium exploitées par le groupe français Areva, dans le nord du pays, les langues se délient dans tous les milieux à Niamey et la nouvelle semble favorablement accueillie par la population. A deux mois de la fin du contrat signé il ya 10 ans avec Areva sur l'exploitation des mines d'uranium et dans l'espoir de conclure un nouveau contrat à long terme, cette fois-ci, plus avantageux pour le pays, les autorités nigériennes décident d'ordonner dans les prochains jours un audit de ces mines, apprend- on de sources concordantes à Niamey. Il est à rappeler que le groupe Areva, deuxième producteur mondial d'uranium, intervient dans l'exploitation, la production et la commercialisation de l'uranium nigérien, depuis l'indépendance du pays en 1960, à travers la Société des mines de l'Aïr (Somaïr), qui a battu en 2012 son record de production annuelle, la Compagnie minière d'Akouta (Cominak), et bientôt l'usine d'Immouraren, toutes situées dans le département d'Arlit, dans le nord du pays. Il s'agit pour le Niger à travers ces nouvelles discussions prévues dans quelques semaines, d'obtenir de leur partenaire une augmentation des recettes fiscales ainsi que des engagements pour d'investissements conséquents notamment dans les infrastructures, selon ces mêmes sources. En effet, après plus de 40 ans d'exploitation de ses gisements d'uranium, 120.000 tonnes d'uranium extraites de son sous-sol par Areva, le gouvernement nigérien estime que « le partenariat est très déséquilibré » en sa défaveur, et semble décidé à le revisiter de sorte que l'exploitation de son principal minerai profite au développement du pays. Les recettes tirées de l'uranium qui représentent 5% des revenus du pays ne participent pas assez au développement économique et social du pays, estiment les autorités de Niamey. Le ton a été donné depuis bientôt un an, lorsque le ministre nigérien en charge des Mines, M. Omar Hamidou Tchana disait en octobre dernier, au sortir d'un conseil des ministres, que la volonté du gouvernement est que le partenariat avec Areva soit désormais « gagnant-gagnant ». « Nous voulons nous asseoir avec AREVA pour qu'ensemble nous trouvions les voies et moyens, pour que l'exploitation des ressources de notre sous-sol profite au développement de notre pays », avait-il fait comprendre. "Dorénavant, nos richesses doivent profiter à notre peuple pour se soigner, s'éduquer, se nourrir et se développer. Ce qui nous évitera certainement d'occuper le dernier rang mondial, comme l'atteste le dernier rapport du PNUD sur l'indice du développement humain", ont réclamé en avril dernier les étudiants nigériens lors d'une marche de protestation contre Areva à Niamey. Pour le coordonnateur du Réseau nigérien des Organisations pour la Transparence et l'Analyse Budgétaire (ROTAB), M. Ali Idrissa, intervenant une radio internationale, « c'est une très bonne nouvelle pour nous, de savoir que le gouvernement nigérien a entendu notre discours qui a toujours consisté à dire qu'on a été volés et arnaqués dans le cadre de l'exploitation des ressources naturelles du sous-sol de notre pays ». De son coté, M. Ousmane Djibo, également acteur de la société civile nigérienne, estime que "tout ce qui est audit indépendant et qui concerne les industries extractives, est vraiment la bienvenue. Etant le 2e actionnaire dans toutes lesdites sociétés, le Niger a son mot à dire". Par ailleurs, il a déploré que le ministre nigérien en charge des Mines accorde l'exclusivité de la nouvelle à une presse étrangère. Avec l'exploitation de la mine d'Imouraren (Areva), prévue pour 2015, le Niger se hissera au premier rang en Afrique, et second au niveau mondial, de producteur d'uranium, après le Canada, avec une production annuelle qui passerait de 3.000 à 8.000 tonnes, rappelle-t-on.

lundi 24 juin 2013

Niger: La ville historique d'Agadez, qui comprend notamment une mosquée au minaret imposant et le palais du sultan, a été inscrit au patrimoine mondial par l'Unesco

L'Unesco a inscrit samedi au patrimoine mondial le centre historique d'Agadez, "porte du désert" et carrefour du commerce caravanier. La ville historique, qui comprend notamment une mosquée au minaret imposant et le palais du sultan, remonte au XVe et XVIe siècle. Elle est caractérisée par une architecture en abode, brique d'argile non cuite obtenue par séchage au soleil. "Depuis le XVe siècle, Agadez, +porte du désert+, fut un carrefour exceptionnel du commerce caravanier. Elle apporte le témoignage d'une ville historique ancienne, formant un centre d'échanges culturels transsaharien majeur", a estimé l'Unesco dans le document préparatoire à la session de son Comité du patrimoine mondial réuni à Phnom Penh. Le Comité du patrimoine mondial de l'Unesco doit examiner au total l'inscription de 31 sites naturels et culturels au patrimoine mondial qui comptait avant cette session 962 noms dans 157 pays. Il a déjà distingué cette année notamment l'Etna et le Mont Fuji, ainsi que les forts de colline du Rajasthan. Parmi les candidats qui espèrent être distingués pour leur "valeur universelle exceptionnelle" figurent les villas Médicis (Italie) et la station baleinière canadienne de Red Bay où opéraient les marins basques au XVIe siècle.

dimanche 2 juin 2013

Niger: des "terroristes" se sont évadés de la prison de Niamey

Une vingtaine de détenus, dont plusieurs "terroristes", se sont évadés lors des troubles survenus samedi à la prison de Niamey, dans lesquels trois gardiens ont été tués, a annoncé dimanche le gouvernement nigérien. Cette évasion a eu lieu une dizaine de jours après un double attentat suicide dans le nord du Niger, revendiqué par des groupes jihadistes qui ont mis en cause la participation de ce pays à l'intervention franco-africaine au Mali voisin. "Les événements d'hier (samedi) ont permis l'évasion d'environ 22 personnes, parmi lesquelles des terroristes", a déclaré lors d'un point presse le ministre de la Justice Marou Amadou. "Parmi ces personnes il y a le nommé Chedani qui était déjà condamné pour l'assassinat de quatre Saoudiens et d'un Américain. Ce monsieur est activement recherché", a-t-il indiqué, sans plus de précision. Le "terroriste" cité, de son vrai nom Cheïbane Ould Hama, est désormais recherché par les services de sécurité maliens. "Cheïbane Ould Hama, un grand criminel de nationalité malienne, figure parmi les personnes évadées samedi d'une prison nigérienne. Nous le recherchons activement sur notre territoire", a déclaré à l'AFP à Bamako une source sécuritaire malienne. "Nous ne savons pas s'il a pu quitter le Niger pour venir sur notre territoire", a toutefois souligné cette source. "Nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités nigériennes pour que ce criminel et les autres ne s'échappent pas. Ils constituent un danger pour la région", a relevé une autre source sécuritaire malienne. Cheïbane Ould Hama avait été extradé au Niger et condamné pour le meurtre de quatre touristes saoudiens en décembre 2009, tués dans l'attaque de leur convoi dans la zone frontalière entre le Niger et le Mali. Les services de sécurité maliens avaient alors considéré cette attaque comme un crime crapuleux. Le ressortissant américain auquel il est fait allusion avait été tué en 2000 devant un bar de la capitale nigérienne. Concernant les fugitifs, "nous demandons la collaboration de la population pour les intercepter aux frontières de notre pays partout où ils se trouvent", a lancé M. Amadou. Selon le dernier bilan, trois gardiens ont été tués lors de l'évasion de samedi, l'un des trois gardiens blessés ayant succombé, a poursuivi le ministre, par ailleurs porte-parole du gouvernement. Les autorités avaient évoqué samedi une tentative d'évasion perpétrée par des "détenus déjà inculpés pour +association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste+". "Il ressort des premiers constats établis sur les lieux que les agresseurs ont manifestement bénéficié de complicités extérieures quant à l'arme introduite dans la prison", a souligné le ministre de la Justice. Une enquête a été ouverte et les Nigériens doivent "rester sereins" et assumer leur "devoir de vigilance", a-t-il insisté. Dans ce climat de tension et de suspicion, un incident a fait un mort dimanche dans le centre de Niamey devant les locaux de la brigade antiterroriste. Selon M. Amadou, après les "sommations d'usage", des agents ont tiré pour "immobiliser" un "4x4 avec des vitres teintées" qui faisait "des va-et-vient" jugés suspects. "Cela a occasionné la mort d'une personne, une autre a été blessée et les deux autres occupants du véhicule ont été placés en garde à vue", a-t-il déclaré. Selon des habitants, il pouvait cependant s'agir d'un simple "rodéo" de jeunes, comme il arrive souvent dans les rues de la capitale. Le Niger, qui subit depuis plusieurs années des attaques et des rapts commis par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), est sous forte tension après avoir été frappé le 23 mai dans le Nord par deux attentats suicide, les premiers de son histoire. Les deux attaques quasi-simultanées contre le grand camp militaire d'Agadez, la principale ville du Nord, et un site d'uranium du groupe nucléaire français Areva à Arlit (à plus de 200 km au nord) avaient fait plus de vingt morts, essentiellement des militaires nigériens. Ces attentats ont été revendiqués par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et un autre groupe jihadiste, les Signataires par le sang de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar. Cet ex-responsable d'Aqmi a menacé de frapper de nouveau le Niger et les autres pays engagés militairement au Mali, où une intervention franco-africaine a permis depuis janvier de reprendre le Nord aux islamistes armés qui le contrôlaient depuis 2012.

vendredi 19 avril 2013

LA VIANDE DU NIGER VEUT CONQUÉRIR DE NOUVEAUX MARCHÉS

La « Viande déshydratée du Niger » (VDN) sera présentée au public dakarois fin avril 2013 après avoir reçu un accueil enthousiaste à la 4ème Foire internationale de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) où le produit a remporté plusieurs prix. La Viande déshydratée du Niger » veut conquérir de nouveaux marchés La VDN est le fruit d’un procédé de transformation et de conservation de la viande , crée par le pôle nigérien du centre d’études et d’expérimentations économiques et sociales de l’Afrique de l’ouest (Cesao). « Le questionnement sur les opportunités en matière d'écoulement des animaux nous a amené à développer cette nouvelle filière de transformation de masse de la viande sous le label de Viande déshydratée du Niger », a expliqué Ousmane Coulibaly, directeur du Cesao suite au succès remporté par le produit à Bobo. Selon M. Coulibaly la VDN est une méthode d’adaptation aux effets du changement climatique qui frappe les pays de la bande sahélo-sahélienne comme le Niger qui a vécu ces dernières années une grande crise alimentaire et fourragère. La VDN est produite grâce « à une technique de séchage de la viande qui permet d’avoir un produit facilement stockable et aisément consommable et à un prix de revien abordable pour les consommateurs », indique un document de présentation du Cesao. Jusqu’ici le Niger était plus connu pour le « Kilichi » autre variété de viande transformée, séchée et épicée qui servait d’aliment de bouche séchée et épicée. Cette variété est connue pour sa longue conservation et la facilité de sa production de manière artisanale. Selon M. Coulibaly à la différence de la VDN, le Kilichi ne permet pas « une production de masse ». « La VDN sur le marché est à 13.000 FCFA le Kg au niveau des consommateurs, à titre de comparaison, le kilichi est à 20 000 FCFA le kg » ; a souligné M.Coulibaly pour défendre son produit. D’après les documents du Cesao, consultés par Ouestafnews, la VDN présente entre autres atouts des règles d’hygiène strictes avec un contrôle sanitaire pré et post abattage des animaux et un contrôle de laboratoire avant la mise en vente. « Pour le moment il y a une bonne réponse. Nous aborderons dans les tous prochains jours une nouvelle phase de promotion du produit en injectant sur le marché de grandes quantités de VDN » a aussi indiqué le directeur du Cesao. Au plan nutritionnel, le produit comporte plusieurs avantages selon ces promoteurs, il s’agit d’une source de protéine animale et la farine de viande est recommandée pour les cas de malnutrition modérée. Selon le Cesao, le procédé initié depuis 2009 constitue une nouvelle filière de transformation qui permet une production de masse de la viande séchée, sa présentation sous forme de sachets de cubes de viande ou de farine permet de toucher de nouveaux consommateurs au Niger et dans les pays limitrophes. Après son succès début avril 2013 à Bobo Dioulasso, a, la VDN, a obtenu le prix d’excellence de la 4ème foire internationale de Bobo-Dioulasso(Fibo) consacré aux produits d’origine animale, le produit sera présenté fin avril 2013 à Dakar au Sénégal dans l’espoir de conquérir de nouveaux march

vendredi 12 avril 2013

Niger : Construction prochaine de deux tours servant de centre commercial et résidentiel à Niamey

Le président nigérien Mahamadou Issoufou a procédé jeudi à Niamey à la pose de la première pierre de construction de deux tours servant de centre commercial et résidentiel, dans le cadre de son ambitieux programme de faire de la capitale nigérienne une ville coquette. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de l'Assemblée nationale du Niger, M. Hama Amadou, du Premier ministre, M. Brigi Rafini, des présidents des institutions du pays ainsi que du président du groupe de la Banque islamique de Développement (BID), Dr Ahmed Mohamed Ali. Ce complexe financé à hauteur de 13 milliards de FCFA par la BID, sera construit sur une superficie de plus de 10 000 mètres carrés, en plein centre de la capitale nigérienne. Selon le ministre d'Etat nigérien en charge du Plan, M. Amadou Boubacar Cissé, il s'agira des "immeubles haut de gamme", en 16 étages par tour, construits dans le respect des normes internationales. Ce projet permettra également d'aider à résorber la demande de plus en plus forte d'immeubles en qualité par des personnes morales et une certaine catégorie de la population de Niamey.

lundi 25 mars 2013

Niger : Installation officielle de la Cour constitutionnelle

Le président nigérien Mahamadou Issoufou a procédé lundi matin à Niamey, à l'installation officielle de la Cour constitutionnelle du pays, après une suspension de 3 ans suite au coup d'Etat militaire du 18 février 2010. La cérémonie a eu lieu en présence du président de l'Assemblée nationale, M. Hama Amadou, du Premier ministre, M. Brigi Rafini, des présidents des autres institutions de la République et des représentants du corps diplomatique. Au Niger, la Cour constitutionnelle est la juridiction compétente en matière constitutionnelle et électorale, selon la Loi fondamentale. Elle est chargée de statuer sur la constitutionnalité des lois, des ordonnances ainsi que de la conformité des traités et accords internationaux à la Constitution. Elle interprète les dispositions de la Constitution. Elle contrôle la régularité, la transparence et la sincérité du référendum, des élections présidentielles et législatives. Elle est juge du contentieux électoral et proclame les résultats définitifs des élections. Pendant la période de la transition (18 février 2010-7 avril 2011), elle a été remplacée par le Conseil de Transition qui était chargée d'exercer ses prérogatives jusqu'à l'avènement de l'actuelle septième République. La Constitution du 25 novembre 2010 a consacré son retour au sein des Institutions de la République. Les membres de la Cour constitutionnelle, au nombre de 7, sont renouvelés par tiers tous les 2 ans, tandis que le président est élu par ses pairs pour une durée de trois 3 ans renouvelable. Selon la Constitution, "les membres de la Cour constitutionnelle sont inamovibles pendant la durée de leur mandat. Ils ne peuvent être poursuivis ou arrêtés sans l'autorisation de la Cour constitutionnelle, sauf cas de flagrant délit".