lundi 31 mai 2010

Le Président du CSRD signe une ordonnance portant dispositions transitoires en matière électorale

Le Président du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie, Chef de l'Etat, le Général de Corps d'Armée Djibo Salou, a signé, le 29 mai 2010, une ordonnance portant dispositions transitoires en matière électorale.
Aux termes de cette ordonnance :
- pour les élections durant la présente période de transition, la participation aux frais électoraux qui doit être versée au Trésor Public avant le dépôt des candidatures est fixée ainsi qu'il suit: Cinq cent mille (500.000) francs CFA par liste et par circonscription électorale ordinaire pour l'élection des députés ; cent mille (100.000) francs CFA par candidat pour les circonscriptions spéciales ; dix mille (10.000) francs CFA par liste et par circonscription électorale pour l'élection des conseillers.
- pour les élections législatives pendant la présente période de Transition, les listes des candidats des partis politiques et celles des candidats indépendants doivent obligatoirement comporter au moins 75% de candidats titulaires, au minimum, du BAC ou équivalent, et 25% au plus pour ceux ne remplissant pas cette condition. Dans le calcul de ce quota, les circonscriptions spéciales sont intégrées dans les régions dont elles relèvent.

Ordonnance portant code électoral et nomination du président de la CENI

Le Président du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie, Chef de I'Etat, le Général de Corps d'Armée DJIBO SALOU, a signé, le 27 mai 2010, l'ordonnance portant Code Electoral.
Les points essentiels que comporte cette ordonnance sont les suivants :
1°) Au niveau de la composition du bureau de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), le poste de deuxième vice-président est réservé aux associations féminines.
2°) Le serment confessionnel a été supprimé et remplacé par un serment d'engagement moral non confessionnel.
3°) La création d'un Comité National de Gestion et Conservation du Fichier National.
4°) Le réexamen de la liste des documents d'identification de l'électeur. Les documents ne permettant pas une identification réelle des personnes appelées au vote ont été supprimés afin de réduire, de manière significative, les possibilités de fraude électorale. 5°) La réintroduction des dispositions soumettant certains candidats, de par leur qualité, à la démission de leurs fonctions, ou à prendre un congé de trois (3) mois.
6°) La modification des frais de participation aux élections ainsi que de la caution. Ainsi, la caution ou la participation aux frais électoraux qui doit être versée au Trésor Public avant le dépôt de candidature est fixée ainsi qu'il suit:
• vingt millions (20.000.000) de francs par candidat pour l’élection du Président de la République ;
• deux cent cinquante mille (250.000) francs par candidat pour l’élection des députés pour toutes les circonscriptions;
• dix mille (10.000) francs par candidat pour l'élection des conseillers.
7°) L'interdiction faite aux chefs traditionnels de prendre part, sous quelque forme que ce soit, à la campagne électorale.
8°) L'obligation pour les autorités administratives d'installer les bureaux de vote prévus par la CENI dans les établissements scolaires et de ne confectionner des hangars, qu'à défaut.
9°) Le caractère exceptionnel du vote par procuration.
10°) La prise en compte de la dimension genre dans la composition des bureaux de vote et dans tous les démembrements de la CENI.
11°) L’introduction du bulletin de vote unique pour l'élection du Président de la République. Cette innovation acceptée par l'ensemble de la classe politique au sein du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) permet de limiter de manière substantielle les possibilités de fraude électorale.
12°) La réintroduction du contentieux du recours pour excès de pouvoirs en matière électorale dévolu à la Cour Constitutionnelle.
13°) La limitation de l'âge des candidats aux élections présidentielles (40 ans au moins et 70 ans au plus) et l'exigence d'un niveau d’instruction minimum (Baccalauréat plus 3 ans ou équivalent) : cette disposition permet d'élire à la tête de l'Etat des personnalités susceptibles de comprendre les grands enjeux du développement économique et social dans un monde en globalisation. Elle prend en compte également le risque d'ouvrir l'accès à la Présidence de la République à des personnes trop âgées dont l'état de santé peut constituer un obstacle à la réalisation des tâches qui leur incombent.
14°) L’institution du niveau Baccalauréat, au moins, pour les candidats à l'élection des députés (28 ans au moins et 70 ans au plus) et la limite d'âge à la fonction parlementaire. La fonction parlementaire nécessite un niveau d'instruction minimum de nature à permettre au député d'élaborer des propositions de lois, d'amender des projets de lois, de contrôler l'ensemble des actes posés par le gouvernement et d'avoir une représentation efficace au plan international et régional.
15°) L’interdiction faite aux députés d'avoir accès aux marchés publics de l'Etat et de ses démembrements pendant leur mandat: l'exigence de contrôle et de sanction de l'action gouvernementale est incompatible avec l'accès aux marchés publics de l'Etat et de ses démembrements aux députés.
16°) Les conditions de recours au référendum par le Président de la République : Elles ont été redéfinies en vue de déterminer les domaines précis dans lesquels le Président de la République peut recourir au référendum. En outre, la question objet du référendum est, au préalable, soumise au contrôle de conformité de la Cour Constitutionnelle qui se prononce par un arrêt.
17°) L'exigence d'un niveau minimum d'instruction pour les présidents des Conseils régionaux, départementaux et communaux ainsi que leurs adjoints.
18°) La réduction de la durée des mandats du Président de la République, des députés et des conseillers régionaux, départementaux et communaux. La réduction de cinq (5) à quatre (4) ans du mandat du Président de la République et de celui des députés vise à susciter chez ces élus, une culture d'alternance en favorisant une rotation plus régulière des élites politiques à la tête de l'Etat. Elle vise aussi à les conduire à se consacrer, dès leur entrée en fonction, aux tâches essentielles de l’Etat.
Elle permet, en outre, de cantonner, dans la limite raisonnable de huit (8) ans, leur mandat, renouvellement compris. En ce qui concerne les conseillers, il s'agit de revenir à leur mandat d'origine et de l’harmoniser avec celui des autres élus. Par ailleurs, le Président du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie, Chef de l'Etat, le Général de Corps d'Armée DJIBO SALOU, a signé, le 27 mai 2010, un décret portant nomination du président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Ainsi, aux termes de ce décret, Monsieur Gousmane Abdourahamane, Magistrat de 2ème grade, 4ème échelon, Mle 59150, est nommé président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

Niger : polémique sur le nouveau code électoral

Alors qu’après l’examen réussi du Niger devant l’Union européenne, qui lui a promis de le soutenir financièrement et techniquement dans son processus de retour à la démocratie et s’est engagé à reprendre sa coopération avec lui, après l’acceptation de la Banque mondiale de reprendre tous ses décaissements et de rétablir son aide budgétaire au profit de ce pays et que les hourrah fusent de partout là-bas
une polémique y enfle relative à certaines dispositions dudit code : c’est le cas concernant, par exemple, l’obligation d’être titulaire du BEPC pour briguer un poste de député ; ainsi, si certains politiques la considère comme un gage, une garantie d’efficacité du travail parlementaire, auquel les analphabétisés (en français, langue de travail du Parlement ?) ne comprendraient pas grand-chose, d’autres, en revanche, n’y voient que l’exclusion pure et simple de 80 à 90% des Nigériens de l’éligibilité du plus grand nombre de citoyens à l’Assemblée nationale ; au passage, ils ne cessent de dénoncer “son caractère discriminatoire”, comme s’il a jamais existé, s’il peut exister une loi non discriminatoire.
Ce qu’ils ne disent pas, c’est si cette discrimination conduit ou pas vers l’excellence parlementaire, car discrimination pour discrimination, toute discrimination n’est pas mauvaise en soi : demandez aux Noirs américains, Barack Obama en tête, si ce n’est pas, entre autres facteurs de la réussite, l’affirmative action, cette discrimination états-unienne, qui a aidé à leur émergence politico-économico-sociale parfois jusqu’au fait de la Maison-Blanche.
Il est tout aussi vrai que si, comme l’a expliqué notre confrère Moussa Kaka de RFI, votre ou vos partis sont financés par centaines de millions de nos francs par des exclus de cette mesure, vous ne pouvez que vous afficher contre, personne ne pouvant applaudir qu’on scie une branche sur laquelle il est assis.
Autre disposition critiquée, la caution de 10 millions exigée de tout candidat à la présidence : quel montant de son superflu peut payer le Nigérien qui a atteint le seuil de réussite économico-financière qui le dispense de devoir puiser dans les caisses de l’Etat pour se mettre ad vitam aeternam à l’abri du besoin voire même juste pour se rembourser cette caution si elle a été payée au forceps ?
Et puis, impécunieux ou pas, si vous convainquez assez de vos militants et au-delà que votre élection, c’est-à-dire vos actions, votre programme, votre projet de société, ils y ont tous intérêt au niveau national ou si suffisamment nombreux pour vous faire élire, vos compatriotes votants s’en convainquent, 10 millions, c’est quoi pour vous ? La caution de 10 millions peut donc être plus comme un défi de popularité à gagner nationalement, consciencieusement, librement et responsablement, notamment sur le plan financer.

samedi 29 mai 2010

Niger : lancement du site web de la présidence du CSRD

Une cérémonie de lancement du site web de la présidence du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD) s’est déroulée vendredi dans la salle de conférence Margou de l’Hôtel Gawèye de Niamey.
Cette cérémonie a été présidée par le conseiller principal du président du CSRD, chargé de la communication, Boubacar Mariko en présence de plusieurs membres du cabinet du président du CSRD.
En lançant le site, Boubacar Mariko a souligné que le 21e siècle est sous l’emprise du numérique sur toutes les activités et les nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) sonnent comme un levier de développement.
Face à cette réalité, "le Niger a élaboré et adopté une politique nationale de développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication", a-t-il expliqué.
Le conseiller en communication du Président du CSRD a ajouté que "notre administration est tellement lente et archaïque qu’elle ne répond plus à cette nouvelle dynamique".
D’où cette nécessité de l’adapter à l’évolution du monde et dont le lancement du site web de la présidence du CSRD ne sera que le début de son déclenchement.
Le lancement du site Web de la présidence du CSRD procède de la volonté de rendre visibles ses actions et ses engagements envers les partenaires du Niger, a affirmé Boubacar Mariko.
Aussi, a-t-il ajouté, "le CSRD et le gouvernement ont bien conscience que le choix d’investir dans les TIC est un atout majeur". (Xinhua)

jeudi 27 mai 2010

Coopération Niger/UE: reprise graduelle

Une reprise "graduelle" de la coopération entre l'UE et le Niger sera examinée "en fonction des progrès constatés dans le processus de transition" politique du pays, a souligné aujourd'hui le Conseil représentatif des 27 pays européens.
A l'issue d'une réunion de consultation mercredi à Bruxelles avec la République du Niger, l'Union européenne a rappelé que le coup d'Etat du 18 février dernier constituait "une violation" de l'Accord de Cotonou.
Mais elle a aussi salué dans un communiqué l'annonce par le Niger de "la mise en place d'institutions pluralistes pour la transition, représentatives de toutes les composantes politiques du Niger", de "l'adoption dans les prochains jours d'un code électoral consensuel" et de "la mise en place imminente d'une Commission électorale nationale indépendantes".
L'UE estime particulièrement important le déroulement d'élections au mois de mars 2011 proposée par le Niger. La junte militaire au pouvoir au Niger a décidé que la transition aurait une durée d'un an, à compter du coup d'Etat du 18 février 2010. Après le putsch qui a mis fin à dix ans de pouvoir du président Mamadou Tandja, la junte a promis de céder le pouvoir aux civils à l'issue de la transition marquée par des élections, notamment présidentielle

mardi 25 mai 2010

Le Bénin offre 150 tonnes de maïs blanc local au Niger

Le gouvernement béninois a fait don de 150 tonnes de maïs blanc local au Niger dont la population traverse depuis quelques temps une grave crise alimentaire engendrée par les aléas climatiques au cours de la campagne agricole 2009-2010.
Selon le ministre béninois de la Justice, porte parole du gouvernement, Victor Tokpanou, ce don du Bénin au peuple nigérien s’inscrit dans une réponse à l’appel à l’aide lancé à la communauté internationale par les autorités gouvernementales du Niger.
« Le Bénin, dans un élan de solidarité avec ce pays voisin avec qui il entretient des relations privilégiées, se doit de porter une assistance à son peuple durement éprouvé », a-t-il indiqué.

lundi 24 mai 2010

Niger: un nouveau code électoral proposé à la junte

Le Conseil consultatif au Niger a adopté samedi soir un nouveau projet de code électoral qu'il soumettra au gouvernement et à la junte militaire, a annoncé son président Marou Amadou.
"Je déclare l'avant-projet de code électoral examiné et adopté", a indiqué M. Amadou sur la radio du Parlement.
L'examen du code était l'unique point à l'ordre du jour d'une session extraordinaire du Conseil consultatif convoquée mercredi par le chef de la junte au pouvoir depuis le coup d'Etat du 18 février, le général Salou Djibo.
Le texte adopté par le Conseil a été élaboré par un Comité des textes fondamentaux qui s'est basé sur le code de 2004 et auquel "25 innovations majeures" ont été apportées.
Parmi les principaux nouveaux articles, figure pour la première fois l'obligation faite aux candidats à l'élection présidentielle d'avoir entre 35 et 70 ans, d'après la synthèse des travaux lue à la radio.
Autre nouveauté: tout candidat à la présidentielle doit être titulaire d'un baccalauréat plus trois années d'études supérieures, et pouvoir s'acquitter d'une caution de 10 millions de FCFA (15.000 euros).
Le mandat présidentiel est maintenu à cinq ans et renouvelable une seule fois.
Contrairement aux autres législatures, le prochain Parlement devrait être composé de seulement "un quart d'analphabètes", le reste des élus devant être titulaires du Brevet d'étude du premier cycle (BEPC).
Le nouveau code proposé fait obligation à tous les membres de la future Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de prêter serment sur le livre saint de leur confession, une question hautement sensible.
Cette exigence avait poussé le Syndicat autonome des magistrats du Niger (Saman) à boycotter cette structure lors des scrutins organisés depuis 1999. Il estimait que ses membres étaient déjà assermentés.
Le texte proposé mentionne clairement l'interdiction faite aux membres de la junte, à ceux du gouvernement et aux agents des Forces de défense et de sécurité de se présenter aux futurs scrutins.
Cette mesure avait été prise par ordonnance par le général Djibo.
Le Conseil consultatif installé par la junte est formé de 131 représentants des principales composantes socio-professionnelles du pays. Il devra aussi donner un avis sur le projet de Constitution en cours d'élaboration.
La junte a annoncé l'organisation d'élections, notamment présidentielle, avant le premier anniversaire du coup d'Etat du 18 février, qui a mis fin à dix ans de pouvoir du président Mamadou Tandja. Ce dernier avait plongé son pays dans une grave crise en cherchant à se maintenir au pouvoir après la fin de son mandat légal.

samedi 22 mai 2010

Le Nigérien Mali Yaro lance, ce samedi, « Toula », son cinquième album

Avec le vernissage, ce samedi à Niamey, de l’album « Toula », le musicien nigérien Mali Yaro met sur le marché son cinquième album, se hissant ainsi dans le prestigieux cercle des artistes les plus prolixes de son pays.
Le concert de vernissage de l’album sera couplé à un grand défilé de mode du styliste nigérien Alphadi, au Palais des sports de Niamey.
« Toula » est l’histoire d’une jeune femme sacrifiée pour mettre fin à la colère des dieux qui faisaient régner la sécheresse dans le pays Djerma-sonrai, à la lisière entre le Niger et le Mali, à des temps immémoriaux. Alors que son jeune prétendant a décidé d’aller à la recherche de l’eau afin d’éviter à la jeune fille une fin tragique.
C’est cette histoire, déjà portée à l’écran, en 1973, par le cinéaste nigérien Moustapha Alassane, que le jeune Mali Yaro (36 ans) tente de retracer dans une compilation d’une dizaine de morceaux.
Ancien joueur de Goumbé (petit tambour Djerma), Mali Yaro, qui a formé en 1996 le « Goumbé Stars » avec des amis à Niamey, est très connu des milieux populaires nigériens, où il distille ses chants teintés d’amour, de réjouissances et d’appel à la cohésion.
Ce jeune virtuose, autodidacte, a été couronné plusieurs fois meilleur artiste musicien nigérien en 1996, 1998, 2000, 2002, et 2008. Il a participé à de nombreux événements comme le Festival international de la mode africaine (FIMA) avant de se produire en Hollande, au Maroc, en Belgique et aux Etats-Unis.

vendredi 21 mai 2010

Un Observatoire national des droits de l’Homme et des libertés fondamentales en vue au Niger

Un Observatoire national des droits de l’Homme et des libertés fondamentales (ONDH/LF) verra bientôt le jour sous la Transition militaire au Niger avec pour mission principale de réaffirmer l’engagement des nouvelles autorités à respecter les principes de droits humains, a appris APA vendredi de source officielle à Niamey.
L’ONDH/LF est une autorité administrative, dont la création s’inscrit dans « le strict respect » des traités et accords internationaux auxquels le Niger a souscrit en matière de respect de droits de l’homme et de libertés fondamentales, souligne-t-on.
Sa mission est particulièrement limitée au domaine des droits humains et il jouit d’une indépendance concédée par le pouvoir politique en vue d’œuvrer, dans le domaine des droits humains, à la consolidation de la position du Niger auprès de ses partenaires régionaux, sous régionaux et internationaux.
Cet observatoire sera composé, entre autres, de représentants de la société civile, des syndicats, du barreau et des médias, indique-t-on.

jeudi 20 mai 2010

20 milliards FCFA de la BM d’appui budgétaire au gouvernement de transition au Niger

La Banque mondiale a décidé de reprendre ses décaissements en faveur du Niger auquel l’institution a accordé un appui budgétaire de 40 millions de dollars (20 milliards FCFA), sous forme de don, a appris APA jeudi de source officielle.
Ce don intervient au moment où Niamey se prépare à passer un examen au siège de la Commission de l’Union Européenne en début de la semaine prochaine à Bruxelles.
Une délégation d’officiels nigériens, conduite par le Premier ministre tentera d’expliquer à Bruxelles aux partenaires au développement de l’Union Européenne, les efforts réalisés par les autorités de la transition en vue de parachever le processus de restauration de la démocratie au Niger, au lendemain du putsch du 18 février dernier.

mercredi 19 mai 2010

L’USAID finance un programme d’assistance alimentaire de 1,5 milliard FCFA dans l’est du Niger

L’Agence de coopération américaine, USAID, a commencé ses interventions pour une enveloppe de 1,5 milliard FCFA en vue d’appuyer l’assistance aux populations victimes d’insécurité alimentaire dans la région de Diffa (extrême-est), a appris APA mercredi auprès de Countrepart International, adjudicataire de ce financement.
Cet appui est une réponse du gouvernement américain à la situation d’urgence qui sévit au Niger, où près de 7,5 millions de personnes sont menacées de famine en 2010, a expliqué Mamadou Niang, le représentant de Coutrepart International au Niger.
« Il s’agit d’une assistance qui consiste en la distribution de vivres à la population vulnérable, et particulièrement les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes et allaitantes », a-t-il dit.
Quelque 890 tonnes de riz, 130 tonnes d’huiles végétales et 1290 tonnes de farine de maïs amélioré au soja seront convoyées dans les localités de Diffa et Gouré, à l’extrême-est du Niger.
L’aide américaine vient compléter un programme de sécurité alimentaire de 5 ans dans les régions de Gouré et Diffa qui a été déjà alloué par l’USAID pour un montant de 5,5 milliards CFA pour la période 2008-2013.
« La subvention d’urgence récemment octroyée par l’USAID est une réponse immédiate à la situation alimentaire et nutritionnelle actuelle du pays consécutive à l’augmentation de la vulnérabilité alimentaire notamment des populations rurales », a souligné M. Niang.
Counterpart a ciblé plus de 75.000 personnes qui recevront des compléments alimentaires à travers les cases de santé, les centres de santé intégrée et les banques céréalières dans les deux zones ciblées.
Le Niger fait face à une grave crise alimentaire consécutive à la mauvaise campagne agricole 2009, qui s’est soldée avec un important déficit céréalier et fourrager dans les huit régions du pays.
Les résultats d’une enquête nationale, réalisée en décembre 2009 au Niger, rapporte que la situation alimentaire des ménages sur un échantillon de 9.741 ménages urbains et ruraux, quelque 66 % ont trouvé que la campagne 2009 a été mauvaise.
La même enquête précise qu’un ménage sur cinq se trouve en situation de grande vulnérabilité alimentaire, soit, 2,7 millions de personnes alors que 5,1 millions d’autres sont dans une vulnérabilité modérée, soit environ deux personnes sur cinq.

Table ronde à Niamey des bailleurs de fonds de la Transsaharienne

Une table ronde des bailleurs de fonds de la Route transsaharienne poursuit ses travaux à Niamey en vue de coordonner ce gigantesque projet qui devait relier Alger à Lagos, sur une distance de 4600 km via le Niger.
Après la cérémonie d’ouverture, mardi, en présence des ministres de l’Equipement du Niger, Nigeria et d’Algérie, cette table ronde qui s’achève le 21 mai prochain, a entamé les discussions sur le financement « stratégique » de cette autoroute, dont le tronçon restant–long de 230 km- va relier la ville nigérienne d’Arlit à Assamaka, en Algérie.
Dores et déjà, indique-t-on, des institutions financières comme la Banque africaine de développement (BAD), la Banque islamique de développement (BID), la Banque arabe de développement en Afrique (BADEA) et le Fonds de l’OPEP, ont donné leur soutien à ce projet.
La Route transsaharienne fait partie des neufs grands axes transafricains devant servir de dorsales aux réseaux routiers des Etats, à travers les corridors Caire-Dakar, Alger -Lagos, Tripoli-Windhoek, Caire-Gaborone, Dakar-N’Djaména, N’Djaména-Djibouti, Lagos -Dakar, Lagos-Mombasa, Beira-Lobito.
Elle intègre également la vision de l’Union africaine et du programme NEPAD dans le cadre du développement des infrastructures et la facilitation de la circulation des biens et des personnes sur le continent.
Six pays seront reliés par cette route (Algérie, Mali,Niger, Nigeria, Tchad et Tunisie), ce qui de fait permettra de rapprocher des peuples partageant la même histoire et séparés par le plus grand désert du monde, le Sahara.
L’achèvement de la construction de la Transsaharienne va favoriser des investissements dans chaque Etat membre et accroître ainsi les échanges interrégionaux grâce à la valorisation des potentialités économiques de chaque pays, souligne-t-on.
La route transsaharienne, dont la branche principale Alger-Lagos a une longueur de plus de 4.500 km, comprend aussi des branches secondaires comme la branche Zinder-N’Guigmi (Niger)-Frontière Tchad ainsi que des tronçons au Mali et au Tchad.

Le Niger va fêter la labellisation de son oignon en juillet, une première en Afrique

Le Niger va procéder en juillet prochain au vernissage du label de son oignon, communément appelé « le violet de Galmi », devenant ainsi le premier pays africain à obtenir un label « marque déposée » d’un produit agricole, a annoncé mercredi Moustapha Kadri, le secrétaire général de l’Association des coopératives de la filière oignon (ANFO).
« Cette première qu’est l’obtention du label « marque déposée », d’un produit agricole est un motif de fierté, et il importe de marquer l’événement à l’occasion du passage au Niger de la Caravane de l’intégration, les 3 et 4 juillet prochains » a-t-il dit, dans une déclaration à la presse.
Il a affirmé que ce « jour-là, nous donnons rendez-vous au monde entier pour manifester à l’unisson, notre joie de posséder ce label. C’est un jour solennel pour nous ».
La production moyenne de la filière oignon a atteint ces dernières années le seuil de 500.000 tonnes pour un chiffre d’affaires de plus de 40 milliards FCFA, plaçant le Niger au deuxième rang des pays d’Afrique de l’Ouest et premier exportateur d’oignon, souligne-t-on.
Plus connu sou le nom de « violet de Galmi » en raison de sa couleur et du nom de la localité où une grande quantité est exploitée, l’oignon constitue la deuxième source d’exportation du Niger, après l’uranium. Cette filière butte cependant sur l’absence de certification de sa qualité ferme, ce qui l’exclut du marché européen.
En début 2009, les professionnels nigériens de la filière oignon ont accusé une société basée au Sénégal, spécialisée dans la production de semences de « mener des actions en vue de labelliser pour son compte » le Violet de Galmi.
Par ailleurs, indique-t-on, le Groupe Nestlé est en train d’examiner les possibilités d’exploitation de l’oignon du Niger, dont la qualité est reconnue à travers le monde.
Une réunion a déjà regroupé une délégation de Nestlé Abidjan avec les professionnels nigériens de la filière oignon faisant suite à une demande des autorités nigériennes auprès du groupe suisse pour l’exploration des voies en vue de l’exploitation de l’oignon produit au Niger.
Pays à vocation agricole et pastorale, le Niger atteste d’une longue tradition dans la culture et la commercialisation de l’oignon dont la culture se pratique dans les zones agro-climatiques de l’Ader Doutchi (nord-est) dans la période allant d’octobre à mai et dans la région d’Agadez (nord) pendant la saison sèche, ce qui rend disponible ce produit durant toute l’année.

mardi 18 mai 2010

L’Egypte va aider le Niger à trouver des solutions « durables » à la crise alimentaire cyclique

L’Egypte envisage des pistes pour contribuer à la résolution « définitive » de la crise alimentaire cyclique qui sévit au Niger où plus de la moitié des 15 millions d’habitants fait face à une grave pénurie alimentaire, a annoncé Belal El Masry, l’ambassadeur d’Egypte au Niger, cité mardi par les médias nationaux.
L’ambassadeur d’Egypte a également souligné avoir discuté avec le Premir ministre nigérien de la situation alimentaire au Niger et des « solutions durables et pérennes » qu’il y faut apporter.
« L’Egypte envisage beaucoup de pistes pour contribuer à la résolution définitive de la crise alimentaire cyclique et elle compte apporter une réponse à l’appel des autorités nigériennes pour aider les populations nécessiteuses », a-t-il souligné.
Le diplomate égyptien a affirmé que la coopération entre son pays et le Niger est « historique et séculaire mutuellement avantageuse », ajoutant que l’Egypte dispose de spécialistes du domaine agricole disponibles et prêts à travailler avec leurs collègues nigériens pour faire face à la crise qui touche non seulement les hommes, mais aussi les animaux.
En 2009, Le Caire a fait don de plusieurs quantités de vivres pour un montant de 19.865.032 FCFA et un tonnage de kits sanitaires au profit des 40.000 sinistrés des inondations d’Agadez, la principale ville du Nord du Niger.
L’aide égyptienne au Niger a atteint entre 2006 et 2009 un volume de 4 millions de dollars au profit de 16.000 patients qui ont bénéficié de produits pharmaceutiques, dans le cadre de la coopération médicale entre les deux pays.
Pendant la même période, l’Egypte a prolongé le protocole de la ferme nigéro-égyptienne pour transformer la ferme d’expérimentation en une unité de production, assortie de deux nouvelles qualités de maïs.
Quelque 40 hectares de terres seront plantés à Guidiguir, dans la région de Zinder (900 km au centre-est du Niger), et chaque année, 40 experts nigériens bénéficient d’un stage technique en Égypte à travers le fonds égyptien de la coopération avec les pays africains.

Vers l’adoption d’un nouveau avant-projet de code électoral au Niger

Une session extraordinaire du Conseil consultatif national, créé par la junte pour apprécier les textes fondamentaux, s’ouvre mercredi à Niamey pour examiner l’avant-projet de Code électoral, a appris APA mardi de source officielle.
Cette session de cinq jours s’achèvera dimanche prochain, indique un décret signé par le Chef de la junte militaire au pouvoir, le Général Djibo Salou.
Lors de sa première session ordinaire en avril dernier, le Conseil consultatif national a proposé une transition de douze mois, acceptée par la junte qui a promis d’organiser de céder le pouvoir aux civils d’ici mars 2011, après avoir organisé des élections auxquelles ses membres et les responsables du gouvernement ne seront pas candidats.
Un avant-projet de Constitution assorti de nouveaux textes sur les partis politiques est également attendu d’ici la mi-juin prochaine, avait souligné le président du Comité de rédaction des textes fondamentaux, le Pr Mamoudou Gazibo, juriste nigérien et enseignant au Canada.
Ces textes seront également soumis au Conseil consultatif national, organe de transition, mis en place pour donner un avis sur les textes et la durée de la transition militaire.
Le Niger est dépourvu de textes fondamentaux depuis le putsch du 18 février contre Mamadou Tandja, qui avait organisé en août 2009 un référendum pour adopter une nouvelle Constitution après avoir modifié le code électoral.

lundi 17 mai 2010

Niamey mettra à profit le Mondial 2010 pour mobiliser 15 milliards CFA pour la lutte contre la polio

Le ministre nigérien de la Santé publique, Pr Nouhou Hassan, a indiqué son gouvernement va mettre à profit le passage du ballon du Mondial du football du 2 au 6 juin prochain à Niamey pour faire le plaidoyer et la mobilisation en vue de mobiliser 15 milliards FCFA nécessaires à la lutte contre la poliomyélite dans le pays.
Dans une communication qu’il a livrée, le Pr Hassan a souligné que » malgré le fait que l’année 2010 ait été déclarée année pour l’arrêt de la transmission de la polio dans le monde, le Niger continue d’enregistrer des cas de polio ».
« Il est dès lors nécessaire de poursuivre et de renforcer la stratégie d’éradication de la polio et la recherche des financements destinés au nouveau plan stratégique mondial d’éradication de la polio 2010-2012 »
Dans ce cadre, a-t-il expliqué, les Etats concernés sont invités à entreprendre des actions de mobilisation des ressources internes additionnelles et pour le Niger, ce sont près de 15 milliards FCFA qu’il faut rechercher auprès de l’Etat, des partenaires techniques et financiers, du privé et toutes les autres bonnes volontés.
« Le Niger saisira l’occasion du passage du ballon du mondial du football du 2 au 6 juin pour faire le plaidoyer et la mobilisation des ressources. D’ores et déjà un comité a été mis en place pour organiser les campagnes de plaidoyer et de mobilisation des fonds additionnels », a dit le ministre de la Santé publique.
Les autorités sanitaires du Niger ambitionnaient d’éradiquer avant la fin de l’année 2009 la transmission du poliovirus sauvage dans le pays où déjà quelque cas de type 3 ont été notifiés dans les régions de Maradi et Zinder, au centre-est

L’Italie appuie le Niger dans la lutte contre la désertification et la réduction de la pauvreté

L’Italie a accordé une enveloppe de 137 millions FCFA (210.000 euros) pour aider le Niger à lutter contre la désertification pour la réduction de la pauvreté au Sahel, a appris APA lundi de source officielle à Niamey.
L’aide italienne vise à moderniser les conditions socioéconomiques des populations rurales vulnérables dans les zones concernées et contribuer à la réduction de la pauvreté par la gestion rationnelle des ressources naturelles et le renforcement du processus de décentralisation, des stratégies de sécurité alimentaire, a souligné Malla Ari, le directeur du Cabinet du Premier ministre.
Pays aux trois quarts désertique, le Niger a exécuté plusieurs projets de lutte contre la désertification avec l’assistance de l’Italie dont le projet Keita et le projet Damergou, au nord-est et au centre-est du pays.
« Nous osons espérer que cet appui puisse se poursuivre. Nous sommes heureux que la coopération avec l‘Italie ne soit pas suspendue. (…) Nous sommes en proie à des difficultés alimentaires très sérieuses et le souhait du gouvernement du Niger, c’est de voir l’Italie encore beaucoup plus présente à nos côtés ou à travers l’appui direct aux populations nécessiteuses » a dit Mala Ari.
Pour sa part, l’ambassadeur d’Italie au Niger, Giancarlo Izzo, a souligné que la valeur de la signature est symbolique et dénote de la volonté réciproque du Niger et de l’Italie de continuer une coopération vieille de 25 années.
Il a réitéré la volonté de son pays à continuer la coopération liée à l’aide au développement mais aussi la coopération politique et économique.

Le Niger se dote d’un nouveau code de l’aviation civile

Le Niger s’est doté d’un nouveau code de l’aviation civile qui prend en compte diverses « préoccupations » de l’aviation tout en charriant la nouvelle politique aéronautique africaine, a appris APA lundi de source officielle.
Ce nouveau code tient aussi compte des nouvelles orientations dans le cadre de l’UEMOA en vue d’un programme commun de transport aérien avec pour principal objectif de lutter contre la marginalisation et de contribuer à la création d’un espace aérien sûr, ordonné et efficace, explique un communiqué officiel reçu lundi à APA.
Le même texte précise que le code de l’aviation civile au Niger prend en compte la nécessité de créer l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), une administration civile dotée de la personnalité morale, de l’autonomie financière et la gestion consacrée par les règlements de l’UEMOA.
« Le contexte international et sous régional a beaucoup évolué et le Niger a contracté de nombreux engagements dans le cadre de la coopération multilatérale et bilatérale pour son intégration aéronautique de base » souligne le communiqué.
Niamey a entamé depuis 2009 le processus de révision de ses textes pour actualiser son code de l’Aviation civile, vieux de plus de 30 ans et jugé « inadapté » aux différentes mutations enregistrées dans ce domaine ces dernières années.
Ce nouveau code, explique-t-on, s’adapte à la législation aéronautique de base du Niger et aux nouvelles exigences de l’OACI, de l’UEMOA et de l’OHADA en même temps qu’il concourt à satisfaire aux recommandations contenues dans les conclusions des audits sur la sûreté et sur la supervision de la sécurité de l’aviation civile au Niger, dont le Code dans le domaine date de 1977.

Le Niger institue le système LMD pour améliorer son enseignement supérieur

Le gouvernement nigérien a institué le système Licence, Master, Doctorat (LMD) dans l’enseignement supérieur au Niger où ce type d’enseignement a été entériné dans la formation des apprenants à l’université Abdou Moumouni de Niamey par le Conseil de l’Université depuis le 22 octobre 2009, a appris APA lundi auprès du ministère des Enseignements supérieurs.
L’instauration du système LMD dans les différentes institutions d’enseignement supérieur au Niger « répond au souci d’améliorer l’accès à une formation de qualité », a expliqué Dr Mahaman Laouali Danda, le ministre des Enseignements supérieurs, porte-parole du gouvernement.
Le LMD, a-t-il précisé, va également permettre de renforcer la coopération inter-universitaire et de doter les institutions d’enseignement supérieur d’instruments communs de promotion de la recherche.
Une fois institué, ce système permettra à l’enseignement supérieur et la recherche de s’adapter aux besoins de développement et d’assurer, à l’image des pays anglo-saxons dont il est issu, une formation qui débouchera directement sur la production, au lieu de créer, comme c’est le cas aujourd’hui, de potentiels chômeurs, a insisté Dr Dandah, au cours d’un point de presse.
Parmi les raisons qui justifient l’adoption du LMD au Niger on évoque l’obsolescence du système d’enseignement supérieur dans lequel les « programmes sont surannés », a-t-on indiqué.
« C’est aussi un système qui produit essentiellement des chômeurs. C’est un système qui ne favorise pas la mobilité des étudiants et des enseignants. Parce que d’un pays à un autre, les programmes sont différents », a encore dit le porte-parole du gouvernement.
A travers cette réforme, très en vogue au plan international, le Niger entend ainsi moderniser son système d’enseignement supérieur et rapprocher davantage son enseignement professionnel des filières de recrutement, car la formation universitaire va se faire en tenant compte des besoins du milieu professionnel.
Le Niger compte une seule université et une cinquantaine d’écoles qui proposent diverses formations dans le domaine de l’enseignement supérieur.

samedi 15 mai 2010

Niger: Un plan pour nourrir 1 million de personnes

Le gouvernement nigérien a annoncé samedi le lancement d'une opération sans précédent visant à fournir des vivres à un million de personnes, soit 10% de la population, menacées par la famine. Le mois dernier, les Nations Unies ont annoncé n'avoir recupéré que le tiers des 190 millions de dollars que devaient verser les pays donateurs pour enrayer la famine au Niger, l'un des pays les plus pauvres de la planète. "C'est la première fois que nous entreprenons une telle opération", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Mahamadou Dan dah, en précisant que 21.000 tonnes de nourriture seraient distribuées dans les régions les plus touchées.

Niamey abrite un atelier panafricain sur l’écriture dramatique des femmes

Les femmes artistes et techniciennes de sons et lumières engagées dans la production théâtrale revisitent depuis quelques jours à Niamey les méandres de leur métier à travers un atelier-pôle sur le chantier panafricain d’écriture dramatique des femmes (CPEDF), a constaté APA samedi dans la capitale nigérienne.
Cette résidence de formation en écriture dramatique et en interprétation théâtrale intitulée « Femmes en scène », réunit des artistes encadreurs qui veulent résorber le « peu » qu’occupe les Africaines artistes ou techniciennes, dans le domaine de la production théâtrale.
Ablassé Ouédrago, son initiateur, explique que ce projet du chantier panafricain d’écriture dramatique des femmes a été créé et rebaptisé « femmes en scène » à partir d’une réflexion menée par quatre personnes à savoir Ildevert Meda du Burkina, Etienne Minoungou de la Belgique, Ouédrago Ablassé du Burkina Faso, et Alain Héma.
Ces dramaturges ont estimé qu’il est nécessaire de créer un plateau d’une table ronde de rencontres, de formations et d’échanges dédiés aux femmes, ce qui a débuté depuis 2004, avec sa première édition à Grand-Bassam et qui a vu la participation de neuf auteures de sept pays d’Afrique notamment le Niger, le Burkina, le Mali, la Tunisie, le Tchad, la Guinée et la Côte d’Ivoire.
Le chantier panafricain d’écriture dramatique ambitionne ainsi d’offrir aux femmes une plate-forme de rencontre, d’échanges d’expression et de création dramaturgique en vue de booster l’apparition d’une nouvelle génération de femmes dramaturges, metteurs en scène, régisseurs, scénographes et cinéastes.
Il s’agit, estime le dramaturge nigérien Alfred Dogbé, d’exhorter les femmes à investir dans le domaine de la mise en scène, de la scénographie et de la régie lumière et surtout celui de l’écriture dramatique et à y assurer leur promotion.
L’atelier-pôle de Niamey ouvre le champ à toutes les femmes de l’Afrique de l’ouest pour donner aux africaines une chance d’embrasser le métier de la création du texte et de metteurs en scène, selon Fabrice Gorgirat, formateur et metteur en scène.

Niger: Les ministres à l'école de la gestion des marchés publics

Le gouvernement nigérien se réunit en séminaire ce samedi à Niamey autour de la problématique de la transparence et de l'équité dans les procédures de passation des marchés publics.
le Premier ministre nigérien, M Mahamadou Danda, qui a ouvert les travaux de ce premier séminaire du genre, a invité les membres de son gouvernement, en leur qualité maîtres d'ouvrages et maillon central du nouveau dispositif de gestion des marchés publics, à recréer la confiance et à veiller à ce que la passation des marchés publics respecte les principes d'efficacité de la dépense publique.
Pour promouvoir la bonne gouvernance économique, le Niger avait décidé depuis 2002 de reformer son système de passation des marchés publics, en mettant en place un nouveau dispositif institutionnel et juridique.
Aussi Mahamadou Danda estime-t-il que ces dépenses ont, non seulement un impact du point de vue du développement économique, mais représentent également, du point de vue social, un puissant facteur de redistribution de revenus entre les opérateurs économiques".
Les dépenses engagées au titre des marchés publics représentaient en moyenne chaque année entre 30 et 40 % de l'ensemble des engagements sur le budget de l'Etat, et étaient soumises à des pratiques peu orthodixes, parce que couvertes par plutôt opaque

Le Niger va acquérir prés de 30.000 tonnes d’engrais pour booster la production agricole en 2010

Le Niger qui fait actuellement face à une grave pénurie alimentaire, entend déployer de « gros » moyens pour réussir la campagne agricole 2010 avec l’acquisition de quelque 26.968 tonnes pour couvrir les besoins nationaux en terme d’engrais sur financement propre et avec l’aide du Maroc et de la Banque islamique de développement (BID),a appris APA samedi de source officielle.
La Centrale d’Approvisionnement dispose actuellement de 12.768 tonnes d’engrais pour le démarrage de la campagne, alors qu’il est envisagé d’acquérir 1.000 tonnes sur financement du Royaume du Maroc, 1.200 tonnes sur financement de la BID et 12.000 tonnes sur fonds propres avec le concours des banques, selon son directeur Ahmed Ali Zaki.
On estime, a-t-il précisé, les besoins pour la campagne de la saison d’hivernage 2010 à 21.001 tonnes d’engrais chimiques au Niger.
Dans le domaine phytosanitaire, les principaux besoins sont de 287.295 sachets de fongicides pour le traitement des semences, ce qui sera couvert par l’achat de 300.000 sachets sur fonds propres, a indiqué M. Ali Zaki.
La Centrale d’Approvisionnement va vendre ces engrais et fongicides à des prix réduits respectivement à 13.500 FCFA le sac de 50 kg d’engrais, et 350 FCFA le sachet de fongicide.
Par ailleurs, 185 tracteurs de 80 CV, 34 tracteurs de 75 CV et 100 motopompes diesel, sont mis en vente à prix modérés et à crédit sur trois ans en vue de favoriser la mécanisation de l’ agriculture nigérienne, a-t-il ajouté.
Plus de 7,5 millions de Nigériens sont en proie à une crise alimentaire cette année en raison de la campagne agricole 2009, déficitaire dans plus de quatre des huit régions du pays.

vendredi 14 mai 2010

Le Niger survole la 7ème Coupe du monde francophone de Taekwondo

L’équipe nigérienne de Taekwondo s’est hissé au premier rang de la septième Coupe du monde francophone de la discipline, qui s’est disputée récemment à Cotonou au Bénin, a appris APA vendredi de source fédérative à Niamey.
Vendredi, le ministre nigérien des Sports, Général Mai Manga Oumara, a rendu un hommage « particulier » aux combattants nigériens qui viennent d’engranger une « belle moisson de médailles ».
Selon le palmarès de cette 7ème Coupe du monde francophone de Taekwondo, chez les Messieurs, les Nigériens Ali Souleymane (-80 kg), Ismaël Abdoulaye (-68 kg) et Idrissa Mamadou (- 58 kg) ont remporté respectivement les médailles d’or, d’argent et de bronze.
En Dames, Samira Sani (-49 Kg) a gagné la médaille d’or tandis que sa coéquipière Madina Nouhou (+ 67 Kg) remporte la médaille d’argent, souligne-t-on.

Athlétisme : Coup d’envoi vendredi à Niamey du Tournoi régional de la solidarité

Une cinquantaine d’athlètes de cinq pays d’Afrique de l’Ouest se mesurent dans la capitale nigérienne dans le cadre du 18ème Tournoi de la solidarité, qui s’ouvre vendredi après-midi au Stade général Seyni Kountché de Niamey.
Ce Tournoi qui regroupe des athlètes provenant du Togo, Bénin, Mali et de la Cote d’Ivoire, se poursuivra jusqu’ au dimanche 16 mai prochain, a indiqué Djibrilla Hamidou Issa, le président de la Fédération nigérienne d’athlétisme.
« Toutes le dispositions sont prises pour un bon déroulement de la compétition. Nous avons mis les bouchées doubles pour parfaire l’organisation. Une cinquantaine d’athlètes défendront les couleurs nationales du Niger au cours des compétitions de ce tournoi » a-t-il dit.
Le tournoi de la solidarité est une compétition née de la volonté des responsables des fédérations nationales d’athlétisme de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest qui entendent ainsi améliorer le niveau de leurs athlètes dans le but d’engranger de bonnes prestations au cours des grands meetings régionaux et internationaux.

Said Djinnit confiant sur l’organisation d’élections en Guinée et au Niger

Le chef du Bureau de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, Said Djinnit, s’est dit confiant sur l’organisation d’élections en Guinée et au Niger, deux pays actuellement dirigés par des juntes militaires et qui se sont engagées à organiser des scrutins afin d’assurer le retour à l’ordre constitutionnel dans leurs pays respectifs, indique un communiqué de l’ONU parvenu vendredi à APA.
Lors d’une conférence de presse jeudi au siège de l’ONU, à New York, Saïd Djinnit a dit à propos de la Guinée, que « si certains ont cherché à obtenir le report de la date du scrutin pour éviter semble-t-il des troubles, l’ONU, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union africaine, en accord avec le Président de la Transition, le général Sékouba Konaté, ont insisté pour surmonter les divergences et respecter le calendrier électoral ».
Il s’est donc dit « confiant sur la tenue d’élections générales en Guinée le 27 juin prochain, comme prévu initialement ».
Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU a par ailleurs expliqué que le Bureau œuvrera aux côtés du gouvernement guinéen pour la création d’un climat propice à la tenue d’élections libres, transparentes et équitables, à même de « remettre le pays sur la voie de la paix et du développement ».
« C’est dans cet esprit que les parties au processus électoral ont convenu de se retrouver d’ici au 27 juin pour discuter de la sécurisation du scrutin et du rôle politique que devront jouer les femmes pendant et après la période de transition », a également indiqué M. Djinnit, poursuit le communiqué ».
Le Président guinéen, Moussa Dadis Camara, à la tête du pays lorsque les crimes condamnés par l’ONU ont été perpétrés, avait pris le pouvoir après un coup d’Etat en 2008, au lendemain de la mort du Président Lansana Conté. En décembre 2009, M. Camara a été victime d’une tentative de meurtre et a été évacué hors du pays pour être soigné. Depuis, le général Sékouba Konaté est le Président par intérim. Il a nommé un nouveau gouvernement en janvier 2010, dirigé par Jean Marie Doré.
Parlant ensuite du Niger, M. Djinnit a fait savoir que des élections auraient lieu d’ici à la fin de l’année, "conformément aux promesses du groupe d’insurgés qui a renversé le Président Mamadou Tandja au début du mois de février".
« La coopération entre l’ONU, la CEDEAO et l’Union africaine laisse envisager une amélioration rapide de la situation dans ce pays marqué récemment par un nouveau coup d’État », a rappelé M. Djinnit.
Il a indiqué que le retour à la stabilité en Guinée et au Niger, et donc « l’amélioration de la gouvernance », est indispensable pour assurer la mise en œuvre la plus complète possible des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) d’ici à 2015.

jeudi 13 mai 2010

Salou Djibo élevé au grade le plus élevé de la hiérarchie militaire

C’est par un communiqué diffusé sur les ondes de la radio nationale que l’on apprend que le chef d’escadron, chef d’état , chef des armées son excellence Salou Djibo est levé au grade de général des corps de l’armée, le grade le plus élevé de la hiérarchie militaire actuellement au Niger.
Ce communiqué lu par la directrice général de la Douane, Madame Idrissa Zeinabou Yabo, membre du CSRD, le Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie stipule que : « il y a trois mois, tous les Nigériens se demandaient comment notre pays sortirait de la crise institutionnelle qui avait cristallisé toutes les passions et failli hypothéquer notre avenir. Les Forces de Défense et de Sécurité, sous la conduite patriotique du Chef d’Escadron Djibo Salou, ont décidé, par les événements du 18 février 2010, d’assumer leurs responsabilités en mettant fin au risque imminent d’une dérive certaine, voire la désagrégation de notre pays. Cet acte méritoire, qui témoigne de l’attachement sacré qu’il a pour sa patrie, vaut de grandes conquêtes. C’est pourquoi, le Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie, au nom des Forces de Défense et de Sécurité, a décidé d’élever le Chef d’Escadron Djibo Salou, Chef de l’État, Chef Suprême des Armées, au rang le plus élevé de la hiérarchie militaire actuelle, celui de Général de Corps d’Armée », a conclu la déclaration.

mercredi 12 mai 2010

Niger: La junte veut récupérer les deniers

La junte militaire au pouvoir au Niger a annoncé mercredi la mise sur pied d'une commission chargée d'assainir la classe politique et d'affaires du pays et de recouvrer les deniers publics détournés sous le régime du président Mamadou Tandja, qu'elle a renversé en février. Cette initiative est conforme aux promesses non dénuées de populisme faite par les militaires, mais va à l'encontre des souhaits de la communauté internationale qui préférerait qu'ils se préoccupent d'en revenir rapidement à un régime civil et ne se livrent pas à une chasse aux sorcières.
(Source:JDD)

Création d'une Commission de lutte contre la délinquance économique, financière et fiscale

Le Président du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie, Chef de l'Etat, le Chef d'Escadron Djibo Salou, a signé, hier, 11 mai 2010, une ordonnance portant création, attributions, composition et modalités de fonctionnement d'une Commission de lutte contre la délinquance économique, financière et fiscale, et pour la promotion de la bonne gouvernance dans la gestion des biens publics et un décret fixant la composition de ladite Commission. Aux termes de l'ordonnance, il est créé auprès du Président du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie, Chef de l'Etat, une Commission de lutte contre la délinquance économique, financière et fiscale, et pour la promotion de la bonne gouvernance dans la gestion des biens publics. Cette commission est chargée de : traiter les rapports d'enquêtes administratives, économiques et fiscales ; traiter les rapports d'inspection des structures de contrôle aux niveaux national, régional et local ; exploiter les rapports d'audit circonstanciés et les rapports de passation de service ; recouvrer les sommes dues à l'Etat et à ses démembrements ; formuler des recommandations et proposer les mesures visant à assainir et à moraliser la gestion des biens de l'Etat et de ses démembrements. La Commission de lutte contre la délinquance économique, financière et fiscale, et pour la promotion de la bonne gouvernance dans la gestion des biens publics est composée d'Officiers des Forces Armées Nigériennes et de la Gendarmerie, de la Garde Nationale du Niger, de la Police, des Eaux et Forêts, des Douanes, des Magistrats, d'Inspecteurs des Impôts, d'Inspecteurs des Finances, d'Inspecteurs du Trésor, d'Administrateurs, ainsi que des représentants de syndicats et d'associations. La Commission est dirigée par un bureau de six (6) membres composé comme suit : un (1) Président ; deux (2) vices Présidents ; trois (3) rapporteurs élus par leurs pairs. La mission de la Commission prend fin dès l'installation des nouvelles autorités démocratiquement élues. Aux termes du décret, la Commission de lutte contre la délinquance économique, financière et fiscale, et pour la promotion de la bonne gouvernance dans la gestion des biens publics, est composée comme suit :
Président : Monsieur ABDOULKARIM MOSSI,
Vice-président Transparency ;
1er Vice-Président : Commandant (ER) SIDI KOUTOUBI ;
2ème Vice-Président : Monsieur ADAMA HAROUNA, Magistrat ;
Membres :
1. Commandant ABDOULAYE HAMIDOU,Officier des FAN ;
2. Commissaire Capitaine OUSMANE ABARCHI, Officier des FAN;
3. Capitaine WAHIDOU DJIBO, Officier de la Gendarmerie ;
4. Lieutenant BOUBACAR HAMA, Officier de la GNN ;
5. Monsieur SANI GONDA, Commissaire de Police ;
6. Monsieur KODAKO YACOUBA, Officier des Eaux et Forêts ;
7. Mme ISSOUFOU RAMATOU, Directeur Administratif ;
8.Monsieur TAHER HASSANE, Inspecteur Principal du Trésor ;
9. Monsieur AMADOU IDE YACOUBA (IGAT);
10. Monsieur IBRAHIM OUMAROU, Magistrat;
11. Mme RABIOU ASSETOU TRAORE, Magistrat ;
12. Monsieur AMADOU ISSAKA, Inspecteur Principal des Douanes ;
13. Monsieur ISSA MALAM HAROU, Inspecteur Principal du Trésor ;
14. Mme KANFIDENI ADJILA, Inspecteur Principal des Impôts ;
15. Mme DAOUDA MARIAMA RABO, Magistrat ;
16. Monsieur YOUNOUSSA ADAMOU, Inspecteur Principal du Trésor ;
17. Monsieur ADODO ELHADJ, Inspecteur Principal des Douanes;
18. Mme FATI ABARCHI, Inspecteur Principal des Impôts ;
19. Monsieur SEYDOU MAZOU, Magistrat ;
20. Monsieur AYOUBA HASSANE, Magistrat ;
21. Monsieur ABDOU DAOUDA (C.E.N.T.I.F);
22. Mme AMINA TIEMOGO (I.T.N) ;
23. Monsieur GERARD DELANNE (Syndicat des Transporteurs) ;
24. ELHADJ ISSAKA KARIMOU, Inspecteur Principal des Impôts;
25. Monsieur KAMAYE AMADOU, Inspecteur Principal des Impôts ;
26. Monsieur YAHOUZA ISSOUFOU, Inspecteur Principal des Impôts ;
27. Monsieur ALIO DAOUDA, Inspecteur Central du Trésor;
28. Monsieur ALI HASSANE HAROUNA, Comptable ;
29. Monsieur DIAFFAROU HASSANE, Contrôleur de Gestion ;
30. Monsieur ABBA ADJI, Inspecteur Principal du Trésor ;
31. Monsieur ADAMOU SEYDOU, Inspecteur Principal du Trésor ;
32. Monsieur PAUL MICHEL, Audit des Comptes des Collectivités ;
33. Monsieur DIADO ABDOULAYE SOULEY, Expert Comptable ;
34. Monsieur MOUDDOUR MOHAMED, Cadre Supérieur de Banque ;
35. Monsieur MAHAMANE HAMISSOU, Coordonnateur CSCN ;
36. Monsieur SALEY MOUMOUNI ELHADJI ABDOU, UAMD ;
37. Monsieur ABDRAMANE MOSSI MAIGA, Directeur Administratif.

mardi 11 mai 2010

Paris va mobiliser 3 millions d’euros pour aider le Niger à lutter contre l’insécurité alimentaire

La France est entrain de mobiliser 3 millions d’euros pour venir en aide au Niger, secoué par une crise alimentaire qui menace plus de 7,5 millions de personnes, a appris APA mardi de source diplomatique à Niamey.
L’aide française sera mobilisée à travers l’Union européenne et constitue « une manifestation d’intérêt » au regard de la famine qui sévit dans les régions nigériennes, a expliqué Alain Holleville, l’ambassadeur de France au Niger.
« C’est une manifestation d’intérêt pour ce qui se passe (au Niger), et une volonté de mon pays en tant que France, et en tant que partenaire de l’Union européenne, d’aider le Niger dans cette période difficile », a insisté le diplomate français, au sortir d’une audience avec le Chef de la junte militaire au Niger.
Lundi, Paris a déclaré soutenir la junte militaire au Niger dans sa démarche en vue de restaurer la démocratie, en acceptant également les douze mois de transition proposés par le Conseil consultatif national.
Alain Holleville a affirmé que son pays « est un partenaire ancien, loyal et fidèle du Niger, (qui) souhaite l’accompagner dans ses efforts, à la mesure des étapes qui sont franchis par le pays ».

samedi 8 mai 2010

L’AS FAN arrache sa qualification à Kinshasa, en Coupe de la CAF

L’AS FAN du Niger s’est qualifiée pour la suite de la 7ème Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) après son nul face à Motema Pembe de la RD Congo (0-0), en match retour des 8è de finale de la compétition disputé samedi au stade des Martyrs de Kinshasa.
L’AS FAN s’est qualifiée grâce à sa victoire (1-0) obtenu lors de la manche aller, disputée il y a deux semaines au stade Seyni Kountché à Niamey.
Le club congolais a péché par manque de coordination de ses actions offensives, face à une équipe nigérienne appliquée la défense.
Les militaires nigériens poursuivent ainsi leur bonhomme de chemin dans la compétition. Au tour précédent, ils s’étaient offerts l’Etoile du Sahel de Tunisie.

vendredi 7 mai 2010

Nomination des membres de l'Observatoire National de la Communication

Le Président du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie, Chef de l'Etat, le Chef d'Escadron Djibo Salou, a signé, hier, 06 mai 2010, un décret portant nomination des membres de l'Observatoire National de la Communication. Ainsi, les personnes ci-après désignées sont nommées membres de l'Observatoire National de la Communication. Il s'agit de :
1. Monsieur Abdourahamane Ousmane, Journaliste, représentant du Président du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie, Chef de l'Etat.
2. Monsieur Ali Ousseini Sountalma, Journaliste, représentant de la ministre de la Communication, des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Culture.
3. Monsieur Zabeirou Rabo, Magistrat, représentant du ministre de la Justice et des Droits de l'Homme, Garde des Sceaux.
4. Monsieur Omar Kondo, Avocat, Représentant du Barreau.
5. Monsieur Abdoulaye Issaka, Journaliste, représentant des Associations de Défense des Droits de l'Homme.
6. Madame Farrouk Aminatou Niandou, Technicienne en prise de son, représentante des Collectifs des Organisations Féminines du secteur de la communication.
7. Monsieur N'Diaye Babakar Ameth, représentant des Barreaux et Cabinets d'Etudes en Communication.
8. Monsieur Yahaya Rabo, Technicien, représentant des Organisations Syndicales des travailleurs du secteur public des médias.
9. Madame Amadou Yvette, Journaliste, représentante des Organisations Syndicales des travailleurs du secteur public des médias.
10 Monsieur Tahirou Oumarou, représentant des Organisations Syndicales des travailleurs du secteur des télécommunications.
10. Monsieur Laoual Sallaou Ismael, Journaliste, représentant des Organisations Socio-professionnelles des médias du secteur privé.
11. Monsieur Mahirou Ahmadou, Journaliste, représentant des Organisations socio-professionnelles des médias du secteur privé.
13. Monsieur Chaibou Mahamane, Journaliste, représentant des Organisations socio-professionnelles de médias du secteur privé.

jeudi 6 mai 2010

La junte militaire fixe à un an la durée de la transition

La junte militaire au pouvoir au Niger a décidé que la transition aurait une durée d'un an, à compter du coup d'Etat du 18 février 2010, a annoncé mercredi soir son porte-parole à la télévision publique.
"Le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD, junte) (...) décide d'accepter la proposition faite par le Conseil consultatif de fixer la durée de la transition à 12 mois à compter du 18 février 2010", a déclaré en fin de soirée le colonel Abdoul-Karim Goukoye sur les antennes de Télé Sahel.
Le colonel Goukoye a précisé que le CSRD a pris cette décision après avoir "pris en en compte les enrichissements et les suggestions du gouvernement" et "après une profonde analyse de la situation actuelle du Niger".
Le Conseil consultatif, une instance mise en place par la junte dirigée par le chef d'escadron Salou Djibo, avait proposé que la transition ait une durée d'un an, jusqu'au 1er mars 2011.
Après le putsch du 18 février qui a mis fin à dix ans de pouvoir du président Mamadou Tandja, la junte a promis de céder le pouvoir aux civils à l'issue de la transition marquée par des élections, notamment présidentielle.
La junte a décidé de "reformuler l'agencement" proposé par le Conseil pour les différentes consultations à venir, a précisé son porte-parole.
Elles doivent être organisées pendant la transition selon l'ordre suivant: référendum constitutionnel, élections locales, législatives et enfin scrutin présidentiel. Les dates de ces échéances n'ont pas été indiquées.
Formé de 131 représentants des principales composantes socio-professionnelles du pays, le Conseil consultatif avait proposé la date du 24 octobre pour l'organisation du référendum sur la nouvelle Constitution et le 26 décembre pour le premier tour de la présidentielle couplée aux législatives.

lundi 3 mai 2010

Les journalistes nigériens créent un observatoire indépendant d’autorégulation

Les journalistes nigériens ont mis en place un organe d’autorégulation pour accompagner le processus de dépénalisation du délit commis par voie de presse dont un avant-projet a été remis fin mars à la junte militaire au pouvoir, au terme des états généraux de la communication, a appris APA lundi,en marge de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse.
L’instance dénommée Observatoire nigérien indépendant des médias pour l’éthique et la déontologie (ONIMED), dont les quinze membres ont été élus, sera installée officiellement mardi au cours d’un atelier national sur le thème « autorégulation dans un contexte de dépénalisation du délit par voie de presse ».
« Nous voudrons accompagner le processus de dépénalisation du délit de presse par la création de l’ONIMED, qui sera un outil nécessaire pour éviter d’éventuels dérapages q’une suppression des peines d’emprisonnement pourrait causer dans le milieu des journalistes » a expliqué Ousseini Issa, membre de l’ONIMED.
Les participants aux états généraux de la presse, tenus du 27 au 29 mars dernier, a-t-il rappelé, ont recommandé la mise en place urgente d’un organe d’autorégulation, dont la mission est de veiller à un strict respect de l’éthique et de la déontologie au sein des médias nigériens.
Composé de quinze membres, dont huit journalistes en exercice, des promoteurs de radios et télévisions et un représentant des associations des consommateurs, l’ONIMED poursuit des objectifs liés à la protection du public à une information libre, complète, saine et honnête, a souligné Saidou Arji, consultant média, ancien chef de programmes à Médiafoundation.
Par le passé, les professionnels nigériens de l’information ont expérimenté l’autorégulation de leur secteur à travers le Centre indépendant d’éthique et de déontologie (CIMED) dont la léthargie a justifié la création d’un nouvel observatoire, qui poursuivra sensiblement les mêmes objectifs.
La presse nigérienne, dont la composante privée est née à la faveur de la démocratisation au début des années 1990 éprouve plusieurs difficultés liées souvent à la précarité des entreprises de presse et au déficit de professionnalisme constaté chez nombre de ses animateurs.
De même, souligne-t-on, plusieurs journalistes ont été emprisonnés au cours de ces dernières années, comme en 2009 lorsque huit éditeurs de la presse indépendante ont été auditionnés à la police, après avoir dénoncé un cas présumé de corruption impliquant des proches de l’ex Président Mamadou Tandja.
Actuellement une radio privée, Sahara Fm, émettant à Agadez, la principale ville du nord-Niger, reste toujours muette, depuis sa fermeture il y a deux ans, par les autorités nigériennes sous le régime de l’ex-président Mamadou Tandja.

Augmentation du quota de pèlerins nigériens au Hadj 2010

Le quota du nombre de pèlerin accordé au Niger dans le cadre du pèlerinage aux lieux saints de l’Islam (Hadj) par les autorités saoudiennes, est passé de 9000 en 2009 à 10.000 pèlerins en 2010, a appris APA lundi, de sources proches du ministère nigérien des Affaires religieuses.
Une mission conduite par le secrétaire général du ministère en charge des Affaires religieuses en Arabie Saoudite a fait le point sur les « insuffisances » relevées au niveau des éditions des Hadj précédents notamment en 2009, où des difficultés ont subsisté dans le transport des pèlerins.
Le Hadj 2010 prévu en novembre prochain en Arabie Saoudite regroupe, comme à l’accoutumée plus de 2 millions de musulmans venus des cinq continents pour accomplir le rite du pèlerinage, cinquième pilier de l’Islam.
En 2009, une baisse a été enregistrée sur le coût du billet de transport en Arabie Saoudite, qui est passé de 1.029.000 FCFA par pèlerin à 855.000 FCFA.
Cette année des vols « aller » directs de Niamey à Médine et des vols « retour » directs également de Djeddah à Niamey sont prévus , indique-t-on.