jeudi 29 avril 2010

Niger: Le chauffeur de l'otage français libéré

Le chauffeur algérien d'un touriste français enlevé la semaine dernière dans le nord du Niger a été libéré et a pu rejoindre son pays, rapporte-t-on de sources militaires nigériennes jeudi. Ouaghi Abidine a été retrouvé errant dans le désert en territoire malien, ont précisé les services de renseignements algériens. Aucune précision n'a en revanche été fournie concernant le sort de Michel Germaneau, 78 ans, le ressortissant français enlevé il y a huit jours dans une région proche des frontières malienne et algérienne.

Le Niger dénonce la précipitation du Bénin dans la mise en concession de l’OCBN

Les nouvelles autorités politiques nigériennes ont dénoncé la précipitation avec laquelle le Bénin conduit le dossier de mise en concession de l’éta­blis­se­ment pu­blic à ca­rac­tère in­dus­triel et com­mer­cial dé­nom­mé Or­ga­ni­sa­tion Com­mune Bé­nin-Ni­ger des Che­mins de Fer et des Trans­ports (OCBN), a appris jeudi APA de source officielle à Cotonou.
« J’ai l’honneur de vous rappeler que la partie nigérienne est au stade des observations sur les différents textes de la mise en concession de l’OCBN que vous nous avez transmis. Aussi, les instructions données aux responsables de l’OCBN pour prendre contact avec la société PC Network Limited me paraissent prématurées », indique une correspondance du ministre des Transports du Niger, le colonel Ahmed Mohamed à son homologue béninois.
Dans le protocole de mise en concession de l’OCBN, le Bénin et le Niger ont ré­af­firmé leur vo­lon­té com­mune de pour­suivre, de ren­for­cer et de dy­na­mi­ser leur co­opé­ra­tion pri­vi­lé­giée, no­tam­ment dans le do­maine de la ges­tion et de l’ex­ploi­ta­tion des che­mins de fer et des trans­ports.
Selon cette même source, les deux Etats ap­prouvent en consé­quence le prin­cipe de la si­gna­ture entre, d’une part, le Bénin et le Niger, agis­sant conjoin­te­ment en qua­li­té d’« Au­to­ri­té concé­dante » et, d’autre part, la so­cié­té PIC Net­work Li­mi­ted, conces­sion­naire dé­si­gnée par les deux Etats, d’une conven­tion de conces­sion por­tant sur les ac­ti­vi­tés de trans­port pré­cé­dem­ment ex­ploi­tées par l’OCBN et l’ex­ten­sion du ré­seau fer­ro­viaire au Bénin et au Niger, ainsi que toutes ac­ti­vi­tés liées aux in­ves­tis­se­ments an­nexes et connexes.
Le Bénin et le Niger, ont dans un pro­to­cole d’ac­cord signé le 5 juillet 1959, créé un éta­blis­se­ment pu­blic à ca­rac­tère in­dus­triel et com­mer­cial dé­nom­mé « Or­ga­ni­sa­tion com­mune Bé­nin-Ni­ger des che­mins de fer et des trans­ports (OCBN) ».
Cette so­cié­té de trans­port, qui joue un rôle im­por­tant dans l’in­té­gra­tion sous-ré­gio­nale des deux Etats, fa­ci­lite la libre cir­cu­la­tion des biens et des per­sonnes en ren­dant plus dy­na­miques les échanges com­mer­ciaux, no­tam­ment entre les dif­fé­rents Etats fron­ta­liers.
A cet effet, ex­plique la même source, la vo­lon­té des deux Etats de pro­mou­voir un dé­ve­lop­pe­ment in­té­gré s’ap­puyant sur un sys­tème ef­fi­cace de trans­port mul­ti­no­dal, im­plique le re­nou­vel­le­ment des équi­pe­ments et des in­fra­struc­tures du trans­port fer­ro­viaire, de même que l’ex­ten­sion du ré­seau jusqu’au Niger.
L’OCBN né­ces­site la mo­bi­li­sa­tion de lourds in­ves­tis­se­ments aux­quels les Etats ne sau­raient seuls faire face en rai­son de leur si­tua­tion éco­no­mique et fi­nan­cière.
Selon le même pro­to­cole, les Etats ont opté pour un par­te­na­riat pu­blic et privé pour re­lan­cer les ac­ti­vi­tés fer­ro­viaires.
« Le fi­nan­ce­ment, la ré­ha­bi­li­ta­tion, la construc­tion, la ges­tion et l’ex­ploi­ta­tion des che­mins de fer et des trans­ports, des ins­tal­la­tions et in­fra­struc­tures an­nexes et connexes se­ront dé­sor­mais confiés à une struc­ture de droit privé dans la­quelle les Etats au­ront une par­ti­ci­pa­tion mi­no­ri­taire », pré­cise la même source.

mardi 27 avril 2010

Sécheresse au Niger: l'ONU lance une opération pour nourrir le bétail

DANAGARI (AFP) Le secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des affaires humanitaires, John Holmes, a lancé mardi une opération de distribution d'aliments pour bétail dans le sud-est du Niger, où les animaux ont commencé à périr à cause de la sécheresse, a constaté l'AFP.
Conduite par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), cette opération a été lancée à Danagari, dans la région de Zinder (sud-est), une des plus touchée par la crise alimentaire qui frappe les hommes et leur bétail au Niger, en raison notamment de la sécheresse qui a durement affecté les récoltes.
"Dans notre zone, les animaux ont commencé à mourir. Si dans quatre ou cinq semaines l'aide n'arrive pas, nos troupeaux seront entièrement décimés", a averti un éleveur, Ardo Dakoro.
Pour aider les éleveurs à sauver au moins une partie de leurs troupeaux, la FAO met à la disposition du gouvernement nigérien près de 9.000 tonnes de blé et des graines de coton à distribuer à 60.000 ménages d'éleveurs "vulnérables", a dit le représentant de l'agence Mustafa Cassama.
De plus, elle va consacrer près de 2.500 tonnes de semences vivrières, 1.000 tonnes d'engrais et 450 millions de FCFA à une opération nommée "Cash for work" (argent contre travail). Il s'agit d'inciter des populations des zones sinistrées à faire des travaux communautaires, pour recevoir en retour de l'argent qui leur permettra d'acheter des vivres.
Pour le cheptel "la situation est très critique et elle s'aggrave de jour en jour", a alerté le gouverneur de Zinder, le colonel Mahamadou Barajé.
Quelque 7,8 millions de Nigériens (plus de la moitié de la population) sont en "état d'insécurité alimentaire", sur quelque 10 millions de personnes "touchées" par la crise au Sahel, selon M. Holmes, arrivé lundi pour une visite de trois jours au Niger.

lundi 26 avril 2010

Le Danemark offre 880 millions FCFA pour aider le Niger à faire face à la crise alimentaire

Le Royaume de Danemark a offert une aide de 880 millions FCFA (10 millions de couronnes) pour aider le Niger à vaincre la grave crise alimentaire qui affecte plus de 7,8 millions de personnes, dont plusieurs enfants et femmes, a appris APA lundi de source diplomatique à Niamey.
L’aide danoise, précise un communiqué reçu lundi à APA, sera mise à la disposition de l’UNICEF pour soutenir les efforts engagés dans la prise en charge des cas de malnutrition aiguë chez les enfants de moins de cinq ans, les plus fragilisés par la situation de pénurie alimentaire qui affecte le pays.
« Les départements de Zinder et de Diffa, dans l’est du Niger, appuyés par l’aide danoise au développement, sont particulièrement touchés. Les enfants sont les premières victimes de cette situation et nous ne pouvons pas accepter cela » a indiqué, le ministre danois du Développement, Monsieur Soren Pind.
C’est pourquoi, a-t-il dit, le Danemark a décidé d’apporter sa contribution à travers le Fonds des Nations unies pour l’enfance à hauteur de 10 millions de couronnes danoises (soit 880 millions de francs CFA) afin de venir en aide aux enfants du Niger.
Ce financement, souligne-t-on, intègre un plan d’action humanitaire mis en place pour 2010 par les Nations unies et ses partenaires, à la suite de l’appel à l’assistance internationale lancé par les autorités du Niger le 10 mars dernier.
Ce plan d’action recense les actions immédiates à mettre en œuvre en termes de sécurité alimentaire, pastorale et nutritionnelle dans les régions affectées par les pénuries et le déficit en eau.
Les besoins exprimés par les acteurs humanitaires s’élèvent à 190 millions de dollars, dont 155 millions de dollars pour le volet alimentaire et 29 millions de dollars pour le volet nutrition et eau. Environ 133 millions de dollars sont à mobiliser de toute urgence.
L’Unicef estime que 378.000 enfants de moins de 5 ans pourraient nécessiter des soins d’urgence si la situation alimentaire ne s’améliore pas dans les 12 prochains mois.
Lundi, le Secrétaire général adjoint des Nations unies aux affaires humanitaires, John Holmes, a entamé une visite au Niger où il visitera des centres de réhydration nutritionnelle intensive aux profits des enfants ouverts dans l’est du pays.

Niger: poussés par le "younwa", la faim, les ruraux gagnent les villes

MARADI (AFP) - "J'ai fui Chadakori, mon village, où le +younwa+ (la faim, en langue haoussa) sème la désolation", raconte Balkissou. Sous un soleil accablant, la jeune femme mendie dans les rues poussiéreuses de Maradi, capitale du centre-sud du Niger.
Perdue dans une robe trop grande pour elle, le regard triste, elle explique que son village situé au nord de la ville s'est "quasiment vidé" de ses habitants et que seuls les vieux et les enfants y sont restés.
Dans les sacs plastiques qu'elle traîne avec elle, elle garde les aliments qu'elle a pu récupérer et enverra à ses six enfants.
A cause de la grave crise alimentaire qui frappe le Niger, les ruraux quittent en masse les villages pour se réfugier dans les villes, où ils espèrent trouver du travail et se nourrir.
Depuis des mois, la gare routière de Maradi accueille de nouveaux venus des quatre coins de la région, l'une des plus touchées par les pénuries de vivres engendrées par le manque d'eau pendant la campagne agricole 2009.
Pour survivre, les "réfugiés" de la disette acceptent tous les petits boulots : ouvrier, bagagiste, moto-taxi, vendeur d'essence de contrebande...
Les jeunes filles font généralement le ménage dans les foyers, les vieilles femmes et les enfants mendient souvent, indique à l'AFP Issa Maazou, un agent de transit.
Pour financer leur exode jusqu'à Maradi, nombre de villageois "ont vendu des biens et des vêtements, mais certains sont venus à pied", raconte Ali Bouzou, un chauffeur.
Dans le petit village de Tarna, entre 300 et 500 personnes ont déjà fui vers la métropole régionale qui compte plus de 400.000 habitants, selon le chef Ali Galadima.
Amadou Hassane, 46 ans, est arrivé il y a deux semaines de Guidan-Tanko. "J'ai vendu un agneau et des chaussures pour payer le transport, mais je ne trouve pas d'emploi".
Ibrahim Abdou, 29 ans, s'est fait apprenti-boucher. Avec l'argent qu'il gagne - environ 1.500 FCFA par jour (2,2 euros) - il achète des vivres pour sa famille restée au village.
Equipé d'un vieux seau et d'une corde, Nahanchi Wagé est devenu videur de fosses septiques. Son frère Sadou est cireur de chaussures.
Le riche Nigeria voisin, distant d'à peine 50 km, destination de nombre de leurs compagnons d'infortune, "ne (les) fait plus rêver", confient-ils.
Récemment rentrés d'Abuja, Laouali Namaya et une trentaine de ses amis ne peuvent que les approuver.
"Nous y avons erré des semaines comme des chiens, sans trouver de boulot", peste Laouali, à présent ouvrier sur un chantier.
"Il savent bien que c'est l'enfer qui les attend au Nigeria, mais ils s'entêtent à y aller en masse", regrette Moussa Idi, employé à la gare routière.
Mais la chance a fini par sourire à d'autres.
Partis, dès les premières alertes de la crise alimentaire fin 2009, tenter leur chance au Nigeria, certains ont désormais les moyens d'affréter des camions chargés de céréales pour leur famille.
"Nous avons quitté Kaduna (nord nigérian) avec 3O tonnes de céréales à acheminer dans différents villages de Tamaské (région de Tahoua, ouest du Niger)", raconte le convoyeur El hadj Yaou.
Sur chacun des sacs empilés dans le camion, est inscrite l'adresse des destinataires.
La douane locale a voulu interdire ces convois mais elle a dû reculer car, souligne le dirigeant d'une ONG, il s'agit "d'une question de vie ou de mort".

samedi 24 avril 2010

L’AS FAN de Niamey bat le DC Motema Pembe (1-0) en Coupe de la CAF

L’équipe nigérienne de l’Association sportive des Forces armées nationales (AS FAN) a dominé samedi le club congolais du Daring club Motema Pembe sur le score de 1 but à 0 en manche aller des 8èmes de finale de la Coupe de la Confédération, disputé au Stade Général Seyni Kountché de Niamey.
Le club nigérien a marqué son but par l’entremise de son attaquant Mohamed Abdoulaye (32è), couronnant ses multiples actions offensives.
Les joueurs du Daring club de Motema Pembe se sont montrés plus coriaces après la pause, ratant à maintes reprises de surprendre le portier nigérien, Losseni Doumbia, comme lorsque l’attaquant congolais Moukoma a vainement devancé le gardien de l’AS FAN.
« Le fait de gagner chez soi est une bonne chose. C’est formidable. Nous travaillerons pour ramener la qualification de Kinshasa », a indiqué Cheik Oumar Diabaté, le coach de l’AS FAN.
Par cette première victoire, l’AS FAN de Niamey est sur les traces du Zumunta Atlantic club de Niamey et de la Jeunesse sportive du Ténéré, les seules équipes nigériennes à obtenir en 1994 un ticket en quart de final de la Coupe de la Confédération
Unique club ayant offert au Niger son seul titre continental en football, en remportant en 1996 le trophée de l’Union des fédérations ouest africaines de (UFOA), l’équipe militaire a décroché son ticket pour les huitièmes de la finale de la Coupe de la Confédération, le 2 avril dernier, en écartant le club tunisien de l’Etoile sportive du Sahel (1-0 à l’aller et 1-2 au retour).

Présidentielle au Niger: le 26 décembre proposé pour la tenue du 1er tour

Le Conseil consultatif au Niger propose à la junte militaire la date du 26 décembre 2010 pour l'organisation du premier tour de l'élection présidentielle couplée aux législatives, selon un communiqué du Conseil lu vendredi à la radio publique.
Pour ces scrutins, les résultats seraient proclamés le 12 janvier 2011, selon le texte.
Un second tour de l'élection présidentielle serait fixé au 26 janvier 2011, en même temps que des municipales.
Les résultats du second tour seraient publiés le 12 février et ceux des municipales le 27 février 2011.
Ce calendrier propose le 24 octobre pour l'organisation du référendum sur la nouvelle Constitution, dont les résultats seraient validés le 8 novembre.
La promulgation de la nouvelle Loi fondamentale pourrait intervenir le 11 novembre.
Enfin, le calendrier prévoit que l'installation du nouveau Parlement ait lieu le 14 février et l'investiture du nouveau président élu le 1er mars 2011.
Cette investiture concluerait la transition ouverte par le coup d'Etat du 18 février 2010, qui a mis fin à dix ans de pouvoir du président Mamadou Tandja.
Plus tôt vendredi, le président du Conseil consultatif Marou Amadou avait indiqué sur la radio publique que sa structure proposait à la junte que la transition ait une durée d'un an, du 18 février 2010 au 1er mars 2011.
La junte dirigée par le chef d'escadron Salou Djibo a promis de rendre le pouvoir aux civils au terme de la transition.
Le Conseil consultatif installé par la junte est formé de 131 représentants des principales composantes socio-professionnelles du pays. Il devra aussi donner un avis sur le futur projet de Constitution.
Salou Djibo a mis en place mercredi un Comité des textes fondamentaux qui devra rédiger notamment un nouveau projet de Loi fondamentale, dans un délai de 45 jours.

vendredi 23 avril 2010

Effervescence à Niamey, à la veille du match AS FAN - Motema Pembe en Coupe de la CAF

Une effervescence inédite s’est emparée de Niamey, où des crieurs publics écument les différents quartiers pour appeler à la « mobilisation générale » autour de l’équipe de l’Association Sportive des Forces Armées Nigériennes (AS FAN), qui croise le fer, ce samedi, avec le Daring club Motema Pembe de la RD Congo, en manche aller des 8è de finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).
Seul équipe nigérienne encore en lice dans les joutes interclubs continentales, l’AS FAN attire toutes les précautions dans les mieux sportifs nigériens où, dirigeants, techniciens, sponsors et supporters, grouillent pour la pousser vers la victoire.
« Sept bus sont gracieusement mis en place pour sillonner la ville de Niamey en vue d’acheminer les supporters au Stade ce samedi », a indiqué l’Adjudant Chef Mahamadou Tahirou dit Zico, président de l’association des supporters de l’AS FAN.
Tous les quartiers périphériques de Niamey seront desservis par des bus qui vont rallier le Stade du Général Seyni Kountché, où le club nigérien tentera d’imposer sa suprématie à son challenger congolais.
Au niveau technique, sept des titulaires font partie de l’ossature du « Mena », l’équipe nationale, qui a récemment obtenu son ticket pour le Championnat d’Afrique des nations (CHAN) en battant les « Supers Eagles » du Nigeria.
Parmi les joueurs retenus par le coach Cheik Oumar Diabaté, on cite Losseini Doumbia, Idrissa Laouali dit Pélé, Hamadou Mossi, Kader Amadou, Ali Chéfou, Boubacar Diégo, Moctar Chaibou et le tourbillonnant buteur, Mohamed Abdoulaye.
L’AS FAN a déjà offert au Niger son unique titre continental en football, la Coupe de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (UFOA), en l’occurrence, remportée en 1996.
L’équipe militaire a décroché son ticket pour les 8è de finale, le 2 avril dernier, en écartant le club tunisien de l’Etoile sportive du Sahel (1-0 à l’aller et 1-2 au retour).

Dix millions de personnes en état "d'insécurité alimentaire" au Sahel

Quelque 10 millions de personnes souffrent de la grave crise alimentaire qui touche plusieurs pays de la région du Sahel, a indiqué vendredi 23 avril le responsable des affaires humanitaires de l'ONU, John Holmes. Parmi ces personnes figurent 7,8 millions d'habitants du Niger qui sont en "état d'insécurité alimentaire".

"La nouvelle crise alimentaire est très préoccupante. Elle est plus grave au Niger", mais "il y a aussi le Tchad et la Mauritanie peut-être", a déclaré M. Holmes lors d'un point de presse à Dakar. "Le niveau de malnutrition a atteint un niveau alarmant dans plusieurs régions du Niger avec une malnutrition sévère surtout chez les enfants" en raison notamment de la sécheresse ayant affecté les récoltes, a-t-il déploré.

M. Holmes a appelé la communauté internationale à "agir maintenant pour éviter les pires conséquences", rappelant que l'ONU avait "lancé un appel d'urgence de 200 millions de dollars pour le Niger il y a deux semaines. Les fonds tardent un peu à arriver mais les bailleurs de fonds commencent à sentir la nécessité de répondre d'une manière sérieuse". "Pour l'instant, nous n'avons pas grand chose en main mais je suis relativement optimiste", a-t-il poursuivi, précisant que son voyage dans la région avait justement pour but d'"attirer l'attention de la communauté internationale sur la crise actuelle".

Niger: Le touriste enlevé est un homme âgé

Une source proche des renseignements français a indiqué vendredi à l'agence de presse Reuters que le touriste français enlevé au Niger avec son accompagnateur algérien était âgé de 78 ans. Le rapt est intervenu le jour même de la mise en place à Tamanrasset, dans le sud de l'Algérie, par le Mali, le Niger, l'Algérie et la Mauritanie, d'un centre de commandement conjoint pour coordonner la lutte contre les islamistes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Les deux victimes se trouveraient "quelque part dans la bande d'Azouagh", au Nord du Mali, selon un officier de l'armée nigérienne.

La CEDEAO espère une transition courte pour lever les sanctions à l’encontre du Niger

Le nouveau président de la Commission de la CEDEAO, James Victor Gbeho, en visite à Niamey, a indiqué vendredi que son organisation souhaite une transition de courte durée pour espérer une prompte levée des sanctions à l’encontre du Niger, suspendu depuis octobre 2009 des instances de l’institution ouest africaine.
Niamey a été suspendu de la CEDEAO au lendemain de la tenue par l’ex-président Mamadou Tandja d’élections législatives décriées par la communauté internationale et boycottées, en raison de leur caractère « illégal ».
Un nouveau processus politique est en cours au Niger où l’armée a destitué par coup d’Etat, le 18 février dernier, le Président Tandja, mettant en place un gouvernement de transition et annonçant la tenue d’élections présidentielles et législatives dans les prochains mois.
« Si d’ici là des progrès sont enregistrés dans le sens d’un retour à l’ordre constitutionnel normal au Niger, les chefs d’Etat évalueront la situation et décideront de la levée ou non des sanctions » a souligné le président de la Commission de la CEDEAO.
Un rapport de mission sur la nouvelle situation au Niger, a-t-il dit, sera présenté à l’instance régionale et « nous osons espérer que des progrès seront enregistrés d’ici juin, particulièrement en termes de fixation de la durée de la transition ».
Victor Gbeho a expliqué que les sanctions contre un Etat membre sont prises par l’autorité de la CEDEAO, c’est-à-dire le Sommet des Chefs d’Etat, une instance qui se tient deux fois par an et la prochaine est prévue en juin prochain.
La CEDEAO, a-t-il précisé, souhaite connaître la durée de la transition, « pour la simple raison que l’expérience a démontré que plus une transition dure longtemps, plus il y a des chances que des forces se créent et se développent au sein du processus. Ces forces risquent de distraire les gens et perturber ainsi le processus ».
« Il n’appartient pas à la CEDEAO de déterminer la durée de cette transition. C’est au peuple nigérien ou aux représentants du peuple de fixer cette durée selon ce qui leur paraît le mieux approprié » a-t-il ajouté.

Arnaud MONTEBOURG en déplacement au Niger appelle à réinventer un autre modèle de co-développement et de croissance pour l'Afrique

À l’occasion d’un déplacement de 5 jours au Niger, Arnaud Montebourg s’exprimait jeudi 22 avril 2010, devant les étudiants de l’Université de Niamey sur sa vision des relations entre la France et le continent africain.

Le Président du Conseil général de Saône-et-Loire a souhaité prendre le contre-pied du discours prononcé en juillet 2008 à Dakar par le Président de la République française : «Quand un Président de la République représentant mon pays, la France dit :" Dans le malheur de la société africaine, il n'y ni place pour l'aventure humaine, ni place pour l'idée de progrès", il expose publiquement son ignorance, son inculture et sa profonde méconnaissance de la société africaine. Je veux témoigner ici qu'il n'y a pas un français que j'ai rencontré qui, ayant entendu ou lu le discours de Dakar du Président Nicolas Sarkozy en 2008 ne l'ait pas très mal ressenti, ne l'ait pas désapprouvé et en son fort intérieur condamné !" A-t-il déclaré.
Arnaud Montebourg a indiqué que le bilan des politiques d'ajustement structurel a été très négatif en Afrique et a renforcé les critiques contre le consensus de Washington qui selon-lui "sacralisait le marché dérégulé, l'ajustement financier au détriment des peuples et des humains, la privatisation des biens publics au détriment des Etats". Consensus qualifié à cette occasion de "collapsus de Washington" tellement ses effets ont été néfastes pour la réduction de la pauvreté.
Il a aussi indiqué que la crise actuelle a eu un impact sévère sur les populations des pays en développement et a appelé a redéfinir pour l'Afrique un nouveau modèle de développement davantage porté sur la croissance intérieure et l'intégration régionale. "Quand l'Afrique émergera c'est le monde entier qui changera" a déclaré Arnaud Montebourg devant un millier d'étudiants et d'enseignants de Niamey.Pour accompagner l'émergence des pays africains, Arnaud Montebourg a indiqué qu'il ne pouvait y avoir de développement sans démocratie et de démocratie sans développement, en prenant l'exemple du Niger, dont il a rappelé a quel point le besoin de démocratie se fait sentir, après l'ouverture de la période de transition qui a suivi le coup d'Etat militaire.
Reçu par Mahamadou DANDA, Premier ministre de la transition, et Ousmane CISSE, Ministre de l'Intérieur, Arnaud Montebourg a insisté pour que le délai de la transition vers la restauration démocratique soit le plus court possible au Niger.
Ce déplacement du Président du Conseil général de Saône et Loire au Niger s’inscrit dans le cadre de la coopération internationale décentralisée mise en œuvre depuis 2007 par le Conseil général et la Communauté urbaine de Tahoua. Depuis plus de deux ans, de nombreux projets ont ainsi été initiés tant dans les domaines de l'accès à l'eau potable – creusement de puits –, des infrastructures – routes pavées – que de l'éducation – construction de salles de classe. Le Président et ses homologues nigériens ont pu échanger sur ces réalisations et réaffirmer leur volonté de poursuivre cette coopération.

Le Niger s’achemine vers une transition politique de 12 mois

Le Conseil consultatif national mis en place par la junte militaire au Niger pour déterminer la durée de la transition et apprécier les textes fondamentaux du pays, est en passe de proposer une transition de 12 mois au terme de laquelle des élections seront organisées pour remettre le pouvoir aux civils, après le putsch du 18 février contre Mamadou Tandja, a appris APA de source officielle.

Poursuivant ses travaux en plénière, le Conseil examine les rapports des trois commissions permanentes saisies de la question de l’agenda et de la durée de la transition politique.

La Commission des affaires politiques et institutionnelles, saisie au fond, a dans son rapport, adopté la proposition d’une durée de 12 mois à partir de la date du 18 février dernier, aux termes desquels le pouvoir doit être remis à un régime civil élu.

Ce rapport qui doit être discuté et adopté en plénière, justifie cette proposition par un certain nombre de raisons selon lesquelles Le Niger a déjà vécu deux transitions politiques avec les coups d’état militaire du 27 janvier 1996 et du 9 avril 1999. La première transition a duré 5 mois alors que la deuxième a vécu durant 9 mois.

Un chronogramme détaillé de tout le processus électoral a été soumis, comportant les grands chantiers de la Transition à savoir l’assainissement des finances publiques, la dépolitisation de l’Administration et le processus de réconciliation nationale.

Les Commissions des Affaires économiques et financières et des Affaires sociales et culturelles, saisies pour avis, ont proposé dans leurs rapports, respectivement 12 mois, à compter du 18 février 2010 et 12 mois à compter du 1er mai 2010.

Ces différentes propositions seront discutées et soumises à la junte militaire, arrivée au pouvoir par coup d’Etat le 18 février dernier et qui a promis des élections démocratiques déclarant inéligibles aux prochaines compétitions électorales les militaires et les membres du gouvernement de la transition.

Le Chef de l’Etat signe plusieurs décrets de nomination

Le Président du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie, Chef de l'Etat, le Chef d'Escadron DJIBO SALOU a signé, hier, jeudi 22 avril 2010, plusieurs décrets.
Ainsi :
• Premièrement : Monsieur Soly Abdourahamane, est nommé Vice-Président du Conseil Constitutionnel de Transition.
• Deuxièmement : il est mis fin aux fonctions de Directeur Général de l'Hôpital National de Niamey, exercées par Monsieur Ibrahim Sabou, Directeur Administratif.
• Enfin, troisièmement : Le Médecin Colonel Seydou Maïguizo, est nommé Directeur Général de l'Hôpital National de Niamey.

jeudi 22 avril 2010

Un Français et un Algérien enlevés au Niger

NIAMEY (AFP)-Un Français et un Algérien ont été enlevés jeudi dans le nord du Niger, près de la frontière algérienne, a-t-on appris de sources sécuritaires nigériennes.
"Un Français, probablement un touriste, et un Algérien ont été enlevés aujourd'hui (jeudi) près de la localité de Inabangaret (nord nigérien), près de l'Algérie", a indiqué à l'AFP une source sous couvert de l'anonymat.

Les deux hommes ont été enlevés "par des hommes armés", a affirmé une autre source sécuritaire nigérienne, ajoutant que le ressortissant algérien serait le chauffeur du Français.

Aucune précision n'a été donnée pour l'heure sur l'identité des ravisseurs.

Les enlèvements de touristes sont courants dans la vaste zone désertique à cheval entre le Niger, le Mali et l'Algérie, où opère Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Quatre touristes européens (deux Suisses, un Allemand et un Britannique) avaient été enlevés dans la région nigérienne de Tillabéri, près du Mali, en janvier 2009.

Aqmi, qui avait revendiqué l'enlèvement, avait annoncé en juin avoir tué le touriste britannique, tandis que les trois autres otages avaient été libérés.

Le groupe avait également revendiqué l'enlèvement en décembre 2008 de Robert Fowler, envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour le Niger, et son collègue Louis Guay, dans la même zone. Ils avaient été ensuite libérés.

Djibo Salou installe un Conseil constitutionnel de la Transition au Niger

Le chef de la junte militaire au Niger, Djibo Salou, a installé jeudi le Comité constitutionnel de la transition, organe de suivi du processus électoral, prévu au terme de la transition, entamée depuis le putsch contre Mamadou Tandja.

Créé par une ordonnance du chef de la junte, le Conseil constitutionnel, composé de 11 membres aura pour mission principale de « veiller à la régularité, la transparence et la sincérité », a rappelé le Chef de l’Etat nigérien, Djibo Salou.

Ce Conseil, présidé par la magistrate Fatoumata Bazèye, ancienne présidente de la Cour constitutionnel dissoute en juin 2009 par l’ex-président Tandja, fera office de juge électoral et peut être saisi par le Chef de l’Etat pour avis.

Arrivé au pouvoir par coup d’Etat le 18 février dernier la junte a promis des élections démocratiques déclarant inéligibles aux prochaines compétitions électorales les militaires et les membres du gouvernement de la transition.

mercredi 21 avril 2010

une nouvelle Constitution doit être rédigée dans 45 jours

NIAMEY (AFP) - Un comité chargé de rédiger un avant-projet de Constitution dans les 45 prochains jours a été installé mercredi par le dirigeant de la junte militaire au Niger, le chef d'escadron Salou Djibo, a indiqué la radio d'Etat.
Placée sous l'autorité du chef de la junte, cette instance de 16 membres doit également proposer un nouveau code électoral et une charte des partis politiques.

Ce "comité des textes fondamentaux" est présidé par Mamoudou Gazibo, juriste et enseignant au Canada.

"Notre mission consiste à doter notre pays de textes qui vont assurer sa stabilité politique et institutionnelle", a déclaré la presse M. Gazibo, qui a assuré que sa structure allait "tout faire pour respecter le délai des 45 jours".

Le Niger est dirigé par une junte depuis le coup d'Etat du 18 février, qui a renversé le président Mamadou Tandja, au pouvoir depuis dix ans.

La junte a promis de céder le pouvoir aux civils après une période de transition.

Un Conseil consultatif de 131 membres travaille depuis début avril afin de proposer la durée de cette transition et les dates des prochaines élections.

Sécheresse au Sahel: la FAO renforce son aide au Niger et au Tchad

ROME — L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a annoncé mercredi un renforcement de son aide aux éleveurs et pasteurs au Niger et au Tchad, confrontés à une chute de la production agricole et à une crise alimentaire dues à la sécheresse.

En raison de la faiblesse des précipitations en 2009, "on estime à 9,8 millions le nombre de personnes désormais vulnérables dans ces deux pays et des milliers d'autres sont également menacées par la faim dans le nord du Burkina Faso et le nord-est du Mali", indique la FAO dans un communiqué.

Dans la plupart des pays de l'est du Sahel, la prévalence de la malnutrition aiguë est supérieure à 16%, soit au-delà des seuils critiques fixés par l'OMS (Organisation mondiale de la Santé), selon la FAO, qui souhaite "éviter une crise alimentaire aiguë comme celle qui s'était produite en 2005".

"La priorité pour la FAO est d'obtenir du fourrage pour les animaux et de fournir aux agriculteurs les semences pour la saison des semis de juin", note Fatouma Seid, coordonnatrice de la FAO pour l'Afrique de l'Ouest, citée par le communiqué.

Au Niger, qui avait déjà connu une grave crise alimentaire en 2005, la FAO a lancé huit nouveaux projets d'une valeur de 12,7 millions de dollars qui profiteront à quelque 2,6 millions de personnes. Ils sont financés par l'UE, le DFID, l'Espagne, la Belgique et le Fonds central d'intervention d'urgence (CERF).

Les programmes comprennent l'achat et la distribution immédiate de 7.850 tonnes de fourrage, 2.500 tonnes de semences de céréales et de légumes et des engrais pour la principale saison des semis de juin et la saison sèche d'octobre.

Au Tchad, où l'afflux de réfugiés en provenance de la région soudanaise du Darfour et de la République centrafricaine aggrave la situation déjà fragile, la FAO fournit des intrants agricoles, des semences, des engrais et des aliments pour animaux d'une valeur de 4,5 millions de dollars pour la saison des semis de mai.

Cette opération est financée principalement par l'Union européenne (UE) et le CERF.

Des distributions de fourrage et de produits vétérinaires aux pasteurs du Mali et du Burkina Faso sont également en cours.

mardi 20 avril 2010

Nominations des membres du Conseil Constitutionnel de transition et de l’ONC

Le Président du Conseil Suprême pour la
Restauration de la Démocratie, Chef de
l'Etat, le Chef d'Escadron Djibo Salou a signé, hier, plusieurs projets de textes.Premièrement, les personnes ci-dessous désignées sont nommées membres du Conseil Constitutionnel de Transition.
Il s'agit de :
Représentants du Président du Conseil
Suprême pour la Restauration de la
Démocratie, Chef de l'Etat.
- Mme Salifou née Fati Bazèye.
- Monsieur Abdou Dan Galadima
Représentant du Premier ministre.
- Monsieur Soly Abdramane
Représentant des Magistrats.
- Monsieur Hassimiou Oumarou
Représentant du Barreau.
- Maître Karimou Hamani
Représentant des organisations de la
société civile.
- Madame Abdoulaye Diori née
Kadidiatou Ly, Docteur en droit public.
Représentant des Enseignants chercheurs.
- Dr Narey Oumarou
L'installation du Conseil Constitutionnel de Transition, aura lieu le mercredi 21 avril 2010, à 10 heures, à l'Auditorium Sani Bako, au Ministère des Affaires, de la Coopération, de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Extérieur.
Deuxièmement le Président du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie, Chef de l'Etat, a signé un décret modifiant le décret n° 2010-194/PCSRD en date du 09 avril 2010 portant nomination des membres du Comité des Textes Fondamentaux. Ainsi, aux termes de ce décret, il faut lire au point 16 Monsieur Hassane Ali au lieu de Boubacar Issa Abdrahamane. L'installation du Comité des Textes Fondamentaux aura lieu le mercredi 21 avril 2010 à 17 heures, à l'Auditorium Sani Bako, au Ministère des Affaires, de la Coopération, de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Extérieur.

Enfin, troisièmement, le Président du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie, Chef de l'Etat, a signé un décret portant nomination du Président et du Vice-Président de l'Observatoire National de la Communication.

Ainsi : Monsieur Ousmane Abdourahamane, Journaliste est nommé Président de l'Observatoire National de la Communication.

Monsieur Ali Sountalma Ousseini, Journaliste est nommé Vice-président de l'Observatoire National de la Communication.

lundi 19 avril 2010

Composition des Bureaux et des Commissions permanentes du travail du Conseil Consultatif

Président du Conseil Consultatif National :
Monsieur Marou Amadou
Rapporteur Général :
Monsieur Ibrahim Yacouba
Rapporteur général adjoint :
Dr Gourouza Zeinabou
Bureaux des Commissions Permanentes de Travail
Commission des Affaires Politiques et
Institutionnelles
Président :
Dr Abdoulaye Souley Niandou
Vice-président :
Monsieur Maïdagi Alambeye
1er Rapporteur :
Dr Maman Nassirou Garba
2ème Rapporteur :
Madame Gogé Maïmouna Gazibo
Commission des Affaires Economiques et
financières
Président :
Monsieur Seybou Moussa Kassey
Vice-président :
Madame Marcel Fadima
1er Rapporteur :
Monsieur Wada Maman
2ème Rapporteur :
Madame Garba Maïmouna
Commission des Affaires Sociales et Culturelles
Président :
Pr Djibo Hamani
Vice-président :
Madame Sabo Fatouma Zara
1er Rapporteur :
Monsieur Adamou Dembelé
2ème Rapporteur :
Salamatou Mariko

samedi 17 avril 2010

Areva n'a pas d'inquiétudes sur son avenir au Niger

DAKAR, 17 avril (Reuters) - La nouvelle junte militaire au pouvoir au Niger a fourni des garanties à Areva sur sa licence d'extraction de l'uranium, a annoncé sur RFI la présidente du groupe nucléaire français, Anne Lauvergeon.

"Nous n'avons pas d'inquiétudes parce que il (ndlr, le nouveau pouvoir) a dit très clairement qu'il n'y aura pas de mise en cause de notre permis d'exploitation", a-t-elle dit dans une interview diffusée samedi.

L'ancien président Mamadou Tandja a été renversé en février dernier. La junte qui lui a succédé à la tête du Niger avait annoncé qu'elle ne reconnaîtrait pas les contrats miniers conclus sous le régime Tandja qu'elle jugerait désavantageux pour le pays.

Areva a conclu en 2009 avec le gouvernement Tandja un accord sur la mise en valeur du gisement d'uranium d'Imouraren, dans le nord du Niger.

"Nous avons developpé Imouraren sous les mêmes conditions d'ailleurs que nos permis précédents, et tout le monde sait que ça s'est fait dans des conditions tout à fait transparentes", a poursuivi Anne Lauvergeon.

Imouraren, qui devrait devenir la principale mine d'uranium d'Afrique, doit entrer en production en 2012 et fournir quelque 5.000 tonnes de minerai par an sur une période de 35 ans.

Areva est l'opérateur des deux autres sites nigériens d'extraction d'uranium, Cominak et Somair, depuis les années 1970.

L’OIF décide le maintien sous examen du Niger

APA – Le Conseil Permanent de la Francophonie (CPF) de l’organi­sation internationale de la Francophonie (OIF) décide le maintien sous examen du Niger, a appris APA, vendredi auprès de l’organisation.

Le CPF a également confirmé son engagement à accompagner le processus de tran­sition en cours, en évaluant régulièrement la conformité de ce proces sus aux enga­gements souscrits dans la Déclaration de Bamako, souligne un communiqué parvenu à APA, vendredi.

Le secrétaire général de l’OIF avait dépêché du 9 au 11 avril dernier à Niamey, une mission conduite par l’Ambassadeur du Congo, Henri Lopes, pour évaluer la situation au Niger.

Le CPF a approuvé les conclusions et recommandations formulées dans le rap port de la mission francophone qui s’inscrivent dans les orientations dé finies dans les précé­dentes résolutions du CPF sur le Niger, note le com muniqué.

Le CPF avait demande aux nouvelles Autorités issues du coup d’Etat au Niger, de confirmer formellement, d’ici à sa prochaine session prévue le 16 avril, les modalités et le calendrier d’un retour à une vie constitu tionnelle véritablement démocratique et d’en assurer la mise en œuvre dans les meilleurs délais.

Le CPF avait aussi exhorté les acteurs politiques nigériens à ramener ra pidement, en œuvrant de manière consensuelle et inclusive, leur pays sur le chemin de la démocra­tie en organisant des élections libres, fiables et transparentes, en rétablissant des institutions conformes aux principes d’un Etat de droit et en respectant le plein exer­cice des droits et des li bertés sur l’ensemble du territoire national.

vendredi 16 avril 2010

Proposition sur la durée de la transition faite d'ici le 26 avril

PARIS, 16 avr 2010 (AFP) -
Une proposition sur la durée de la transition au Niger, après le coup d'Etat militaire qui a renversé le président Mamadou Tandja le 18 février, sera faite d'ici le 26 avril, a indiqué vendredi à l'AFP le porte-parole de la junte au pouvoir, le colonel Abdoulkarim Goukoye.
Un Conseil consultatif, mis en place la semaine dernière et composé de 131 membres issus des milieux socio-professionnels, associatifs et politiques du pays, doit faire "d'ici le 26 avril une proposition au gouvernement sur la durée de transition et le calendrier électoral", a-t-il déclaré.
La décision finale sera prise par le chef de la junte Salou Djibo qui a promis de céder la place aux civils après une période de transition, a rappelé M. Goukoye qui n'a pas voulu préciser le calendrier envisageable.
M. Goukoye participait vendredi à Paris au Conseil permanent de la Francophonie, qui regroupe 54 pays francophones et a placé le Niger sous surveillance depuis le putsch qui a mis fin à 10 ans de pouvoir du président Mamadou Tandja.
"Nous allons continuer à maintenir le pays sous examen tout en encourageant le processus de transition", a commenté une source de la Francophonie. Une délégation s'est rendue la semaine dernière à Niamey et a fait un rapport positif de la situation, tablant sur un "délai raisonnable" de la transition.
Outre le calendrier électoral, le Conseil consultatif mis en place devra aussi donner son avis sur une série de projets de textes fondamentaux: nouvelle Constitution, code électoral, statut de l'opposition ou encore loi sur la presse.
L'ex-président Tandja est lui toujours détenu par les putschistes, comme l'ancien ministre de l'Intérieur Albadé Abouba. "Pour l'instant ils sont toujours gardés pour la sécurité de l'Etat et pour leur sécurité également. On statuera plus tard", a indiqué M. Goukoye.

Limogeage des préfets nommés par l’ex-président Mamadou Tandja

La junte nigérienne a limogé jeudi la cinquantaine de préfets et chefs de postes administratifs nommés par l’ex-président Mamadou Tandja, nommant également de nouveaux administrateurs délégués à la tête des 265 communes du pays, a appris APA de source officielle.
Tous les 36 départements que compte le Niger ont été pourvus de nouveaux préfets alors que les maires élus dont le mandat légal est arrivé à terme fin mars dernier ont été remplacés par des administrateurs civils et militaires, a annoncé un communiqué du Conseil des ministres tenu jeudi.

Des commissions consultatives provisoires seront créées au sein des communes en vue d’assister les administrateurs délégués, a-t-on précisé.

Arrivés au pouvoir par Coup d’Etat le 18 février dernier, les militaires dirigés par Djibo Salou, chef de l’Etat, ont annoncé la tenue d’élections libres et démocratiques « dans un délai raisonnable » et auxquelles aucun membre de la junte ne briguera un mandat.

Après la mise en place d’un gouvernement de transition, la junte a également installé un Conseil consultatif national, dont la mission est de déterminer la durée de la transition et donner ses avis sur les grands chantiers de la restauration de la démocratie.

La méningite fait 12 morts à Zinder, au centre-est du Niger

APA-Niamey(Niger) Quelque 174 cas de méningite dont 12 décès ont été recensés à Zinder, la deuxième ville du Niger à 900 km au centre-est de Niamey, a appris APA jeudi de sources sanitaires.

Les autorités sanitaires et les responsables administratifs sont à pied d’œuvre pour mettre en route un plan de riposte face à cette maladie, a indiqué à la presse Souleymane Lamine, le maire sortant de Zinder, ville voisine des Etats nigérians de Kano et Sokoto.

En début mars dernier, un total cumulé de 525 cas de méningite dont 49 décès a été enregistré au Niger depuis le début de l’année 2010, contre 2926 cas dont 147 décès en 2009, selon le ministère de la Santé publique.

Maradi, Zinder (centre-est) et Tahoua (nord-est) sont les régions les plus touchées, précise-t-on.

mercredi 14 avril 2010

Crise alimentaire: mêmes causes, mêmes effets

Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Des pluies capricieuses, une pénurie d’eau dans les champs, un déficit fourrager pour les troupeaux… Et c’est toute la région sahélienne qui est de nouveau menacée par une crise alimentaire. Comme en 2005, lorsque la période de soudure s’était transformée en drame humanitaire au Niger. Les besoins pour ce seul pays ont été évalués par les agences des Nations­ unies et les ONG à 190 millions de dollars.

« Il y a cinq ans, on avait eu les criquets, et toute l’attention internationale s’était portée sur le tsunami en Asie. Il avait fallu attendre que la situation devienne vraiment critique pour que l’aide se mette en place. Cette fois, la mobilisation semble au rendez-vous, et les mécanismes d’urgence – comme le recours aux stocks de sécurité et la vente de mil à prix modéré – sont opérationnels », explique Caroline Bah, directrice de l’organisation Afrique verte, qui travaille avec 120 regroupements paysans au Niger.

Le recensement des villages en souffrance est en cours. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM), l’Unicef, l’ONG internationale Oxfam… Tout le monde est d’accord sur le constat et pour tirer la sonnette d’alarme avant qu’il ne soit trop tard. À 16 millions de tonnes, la production céréalière en Afrique de l’Ouest a baissé de 9 % par rapport à 2008, mais ce chiffre cache de fortes disparités. Plus de 10 millions de personnes sont menacées, dont 8 millions au Niger, où le stock de vivres disponibles ne couvre que 48,7 % des besoins alimentaires, selon les autorités.

« Heureusement, la production céréalière est en hausse au niveau mondial. Les prix internationaux – et donc l’addition sur les importations – ne devraient pas s’envoler, épargnant ainsi les villes. Mais dans les régions rurales reculées, les céréales sont rares, donc chères. Cela renvoie au problème structurel de la paysannerie africaine paupérisée et incapable de se nourrir dès que les greniers sont vides », analyse Marc Dufumier, professeur à l’Institut des sciences et industries du vivant et de l’environnement, Agro Paris Tech. Au Niger, des mouvements de population sont déjà perceptibles, notamment parmi les éleveurs en transhumance vers le sud à la recherche de pâturages moins secs. Absence d’engrais, irrigation insuffisante, faibles rendements, accès difficile aux marchés urbains… Les retards de cette agriculture traditionnelle et autarcique sont parfaitement identifiés. Au moindre aléa climatique, ils constituent les germes d’une catastrophe.
Source:J.A

mardi 13 avril 2010

FAMINE AU NIGER : La malédiction de l’uranium

La famine qui tenaille les populations du Niger est à ce point scandaleux que l’on en arrive à se demander à qui la manne de l’uranium a profité jusque-là. On sait l’attrait combien irrésistible qu’exercent les produits minéraliers sur le psychique des gouvernants africains. Qu’on se rappelle les tiraillements entre l’ex-chef de l’Etat du Niger et les premiers responsables d’AREVA à propos du renouvellement des contrats d’exploitation de l’uranium. Les problèmes en rapport avec l’exploitation des ressources naturelles sont criards.

Ils traduisent une forme de mal gouvernance à la fois politique et économique. Au manque de transparence dans la gestion, se greffent aussi des cas d’injustice sociale, l’absence de mesures de protection de l’environnement, de la santé des travailleurs et des communautés vivant dans la zone. En début de ce mois par exemple, des conclusions de trois ans d’enquêtes ont été présentées à Paris. Elles proviennent de juristes, scientifiques, médecins et représentants des associations de victimes des mines d’Arlit au Niger et de Mounana, au Gabon. Selon William Bourdon, le président et fondateur de l’association Sherpa, il y a « de très sérieuses raisons de penser que des Africains et des expatriés français ont contracté des maladies seulement en raison des manquements d’AREVA en matière de protection de la santé et de l’environnement ». Mais Areva conteste toujours ces accusations, affirmant que de nombreuses interprétations sont « sans fondement ». Qu’en pensent les autorités africaines ? Mystère.

Le plus souvent assaillis, dépossédés de leurs terres sans contrepartie véritable, les habitants des zones d’exploitation minière n’ont que leurs yeux pour pleurer. Les plus audacieux peuvent tenter de se faire recruter par les sociétés minières. Mais sans qualification aucune, ils ne reçoivent en retour que des rapines. Restent donc les petits boulots (artisanat, petit commerce, etc.) et…le pénible chemin de l’exil. Qu’il est bien triste de subir la loi de ces frères qui ont été à l’école du Blanc et qui gouvernent aujourd’hui ! Ils décident généralement de tout, en leur nom. Sans même avoir la décence de les informer, encore moins de les associer aux prises de décision qui scellent pourtant leur destin. D’où ces soudains élans de révoltes qui tendent à se multiplier. Comme ces rébellions armées des communautés du Delta du fleuve Niger aux prises avec la compagnie néerlandaise Shell et le gouvernement fédéral nigérian. Comment aussi ne pas voir ces rébellions touarègues se perpétuer au Niger si rien n’est fait pour assurer le développement de régions riches en produits miniers ?

Les revendications ont pourtant l’air simple : donner à la région la part qui lui revient dans l’exploitation des ressources. Cela devrait permettre d’assurer un meilleur développement des localités concernées. Sauf que l’initiative pourrait aussi donner à réfléchir à d’autres communautés. Or, dans l’opération, il y a risque pour le pouvoir central, de se voir dépossédé de ses prérogatives et sevré d’une partie de ses ressources. Celles-ci, le plus souvent, passent par les labyrinthes des ministères et se diluent dans l’opacité de la gestion bureaucratique des ressources de l’Etat. On ne dénoncera jamais assez ces slaloms qui permettent en définitive à des délinquants à col blanc d’extorquer impunément les fonds publics qui devraient servir à sauver de nombreux concitoyens en manque de nourriture, d’eau, de soins de base, d’éducation, etc.

Mais où va donc l’argent de l’uranium exploité au Niger depuis des lustres ? Rien d’étonnant donc qu’une fois au pouvoir, la junte ait rapidement limogé vingt dirigeants de sociétés publiques. Ils ont été remplacés par des civils et des militaires. Les successeurs du dictateur Mamadou Tandja, mettent en cause la gestion de certaines compagnies nationales, notamment celles en charge de l’exploitation de l’uranium et du pétrole. Ils accèdent ainsi à la demande du Réseau des organisations pour la transparence et l’analyse budgétaire. Celui-ci exige une enquête pour "situer les responsabilités" sur des affaires présumées de corruption concernant des ventes de permis miniers par le régime du président renversé.

Si le cas du Niger est dramatique, celui de la plupart des pays d’Afrique sub-saharienne n’est pas moins révoltant. En effet, contrairement à l’Asie et à l’Afrique du Nord, l’Afrique sub-saharienne en particulier gère mal les sommes faramineuses tirées de l’exploitation du sol et du sous-sol. Les masses d’argent tirées des ressources minières ne profitent généralement pas à la majorité silencieuse. Un paradoxe africain qui n’étonne guère. Mais aussi un scandale qui doit prendre fin en ce début de millénaire. A croire que les ressources minières n’apportent que misère aux populations africaines. Et il en sera tojours ainsi tant qu’elles ne seront pas utilisées à développer les cultures céréalières.

Les organisations de défense des droits de l’homme, les militants des luttes pour une transparence dans l’utilisation des deniers publics, devraient intensifier le combat à ce niveau. Ils doivent bénéficier pour cela du soutien actif et diplomatique des partenaires techniques et financiers. Faire passer le message et exiger des comptes aux gouvernants sont autant de droits défendus par les constitutions des Etats.

Les scandales géologiques ne doivent pas constituer des freins au développement du continent. Il faut surveiller plus sérieusement ces fonds communs qui profitent aux gens du système, plus nantis mais peu soucieux de l’avenir du pays. Une minorité d’impunis qui s’arrogent continuellement les fonds publics aux dépens d’une majorité qui tend indéfiniment la sébile. Une malédiction à conjurer.

"Le Pays"

Ouverture de la première session ordinaire du Conseil consultatif national

Les travaux de la première session ordinaire du Conseil consultatif national se sont ouverts lundi au sein de l’hémicycle de l’Assemblée nationale du Niger.

Cette session se penchera sur la préparation, l’examen et l’ adoption du règlement intérieur du Conseil d’une part et l’ évaluation de l’agenda et de la durée de la transition d’autre part.

Dans son discours d’ouverture, le président du Conseil, Marou Amadou, a rappelé que la mise en place de cet important organe de Transition est assurément un acte de haute portée politique pour le Niger. C’est pourquoi il a demandé aux différents conseillers issus du corps social du Niger de prendre toute la mesure de l’ enjeu qui s’y attache.

Car, a-t-il fait observer, « des résultats de nos travaux, dépendra pour une grande part, l’appréciation positive ou négative de nos concitoyens, quant à la capacité de l’Institution qui est la nôtre, à se hisser à la hauteur des responsabilités historiques qui lui incombent aujourd’hui ».

Cette première session ordinaire du Conseil consultatif national qui durera quinze jours revêt surtout une signification particulière.

En effet, le Conseil doit jouer un rôle éminemment important dans l’amélioration du dialogue social et politique, au regard du douloureux souvenir de la grave crise politique et institutionnelle que vient de connaître le pays.

Les conseillers doivent donc « donner le maximum de chance à l’ implication de l’ensemble des Nigériens à l’oeuvre de construction nationale en vue de contribuer à l’apaisement du climat social et,partant, à la réussite de la transition démocratique en cours », a suggéré Marou Amadou.

Après avoir évoqué la situation de sévère crise alimentaire que connaît actuellement le pays pour demander à la communauté internationale de continuer à soutenir le Niger pour juguler les effets de cette terrible situation alimentaire, Marou Amadou a rappelé le cahier de charges particulièrement important du Conseil. Il est, entre autres, chargé de dresser le bilan de la situation sociopolitique du pays en plus de soumettre au gouvernement des suggestions, en vue d’envisager des mesures correctives.

Aussi, le Conseil consultatif national donnera des avis sur toute question intéressant la vie de la Nation. Il est également appelé à amender si nécessaire les textes fondamentaux, à faire des propositions sur les différentes échéances électorales de la période de transition, à envisager les mécanismes de mise en place d’une Commission électorale nationale indépendante, à baliser les mécanismes de réconciliation nationale et de renforcement de l’ unité nationale, à prospecter les mécanismes d’assainissement des finances publiques et de dépolitisation de l’administration publique et enfin, à déterminer la durée de la transition. (Xinhua)

lundi 12 avril 2010

Décret portant nomination des membres du comité des textes fondamentaux

Le Président du Conseil Suprême pour la Restauration de la
Démocratie, Chef de l'Etat, le Chef d'Escadron Djibo Salou, a
signé, vendredi dernier, un décret portant nomination des
membres du comité des textes fondamentaux. Ainsi, les
personnes ci-dessous désignées sont nommées membres du
comité des textes fondamentaux
Il s'agit de :
Pr Mamoudou Gazibo,
Pr Mahamadou Tidjani Alou,
Pr Amadou Tankoano,
Pr Hamidou Harouna Sidikou,
Pr Ismael Yénikoye,
M. Sourghia Soumana Boureima,
Me Fati Kountché,
Me Marie Virginie Mamoudou,
M. Gayakoye Sabi Abdramane
M. Aboubacar Maïdoka,
Mme Sala Indo,
Mme Zeinabou Labo,
M. Adam Zakari,
M. Boubacar Hassane,
M. Mamane Sani Arzika,
M. Boubacar Issa Abdrahamane,
Mme Kabo Balkissa Alfa,
Mme Adamou Bibata,
M. Saidou Halidou.

dimanche 11 avril 2010

la Francophonie table sur un "délai raisonnable" de la transition

L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a tablé samedi sur un "délai raisonnable" de la période de transition au Niger, après le coup d'Etat militaire qui a renversé le président Mamadou Tandja le 18 février.
"Nous sommes venus pour voir le chemin parcouru" par les autorités de transition, a déclaré à la télévision d'Etat Henri Lopès, chef de la délégation de l'OIF, à l'issue d'un entretien avec le chef de la junte Salou Djibo.
"Une précipitation" dans la détermination de la durée de la transition "pourrait être plus néfaste que bénéfique", a-t-il averti.
Installé mercredi et constitué des couches socio-professionnelles du pays, le Conseil consultatif "doit faire une proposition" au gouvernement et à la junte sur cette question, a-t-il souligné.
"Je pense que ce sera un délai raisonnable", a dit M. Lopès, saluant la décision de la junte, qui a promis la tenue d'un scrutin présidentiel, "de ne pas confisquer le pouvoir".
La délégation de l'OIF a aussi eu des discussions avec le Premier ministre de transition Mahamadou Danda et le président du Conseil consultatif, Marou Amadou.
"Notre rapport ne sera pas négatif, puisque nous n'avons rien trouvé qui nous amène à de telles conclusions", a fait savoir Henri Lopès.
La délégation a rendu visite au président déchu Mamadou Tandja, toujours aux mains des putschistes.
"Nous avons trouvé un homme détendu qui est en bonne santé", a affirmé M. Lopès.
"Il a dit n'avoir besoin de rien et qu'il ne souhaitait pas voir les membres de sa famille pour le moment", a rapporté le chef de délégation, ajoutant que l'ex-président "lit beaucoup, réfléchit et prie".
L'ancien ministre de l'Intérieur Albadé Abouba reste également détenu.

Deux morts et un blessé grave dans une attaque de bandits armés à Agadez

Des bandits armés ont attaqué vendredi une centaine de personnes à bord de camions et de véhicules 4X4, faisant deux morts et un blessé grave, à 15 km d’Agadez (950 km au nord de Niamey) sur la route de la zone maraî chère de Dabaga, rapporte samedi la presse nigérienne.

Selon les rescapés, l’attaque a duré plusieurs heures. Le blessé grave aurait été amputé d’une jambe à l’Hôpital d’Agadez.

L’attaque a fait également neuf blessés légers ayant reçu plusieurs coups de marteaux sur la nuque.

Les bandits se sont emparés de plusieurs millions de francs CFA.

Les usagers qui fréquentent les zones maraîchères de l’Aïr sont souvent attaqués par les bandits armés.

Le gouverneur de la région d’Agadez, le colonel Yayé Garba a déployé les forces de défense et de sécurité pour ratisser la zone afin de retrouver ces bandits armés.(Xinhua)

vendredi 9 avril 2010

Une grave crise alimentaire frappe l'est du Sahel

Le mot est lâché : "On rechigne généralement à utiliser un tel terme. Mais, désormais, il faut bien l'employer : l'est du Sahel est confronté au spectre de la famine", explique Olivier Longué, directeur général d'Action contre la faim Madrid, la branche de l'organisation non gouvernementale (ONG) opérant dans cette région d'Afrique où 300 000 enfants meurent déjà chaque année de malnutrition.

Les pluies erratiques - trop faibles par moments, trop violentes à d'autres - ont sérieusement amputé les productions céréalières de 2009 dans certains pays du Sahel : - 34 % au Tchad par rapport à 2008, - 31 % au Niger, - 10 % au Burkina Faso. Même si le Mali s'en sort globalement mieux (+ 10 %), le nord-est du pays est lui aussi touché. Avec pour conséquence de réelles craintes quant à la sécurité alimentaire des populations, une menace déjà identifiée voici plusieurs mois.

Depuis quelques jours, les appels à la mobilisation se multiplient : le 31 mars, l'ONG Oxfam estimait que "10 millions de personnes pourraient être victimes d'une grave crise alimentaire" au cours des prochains mois ; mardi 6 avril, le Comité international de la Croix-Rouge annonçait qu'il allait tripler son aide au Niger et au Mali ; le même jour, le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) indiquait que 860 000 enfants de moins de 5 ans vivant dans la région pourraient avoir besoin "de traitements contre la malnutrition aiguë sévère" ; mercredi, les Nations unies faisaient savoir qu'il leur manquait encore 133 millions de dollars (100 millions d'euros), sur un total de 190 millions, pour boucler un programme d'aide d'urgence au Niger.

"Nous sommes face à une situation vraiment inquiétante, mais pas face à une famine, tempère toutefois Alhousseini Bretaudeau, le secrétaire exécutif du Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel. La production de céréales dans le Sahel a atteint 16 millions de tonnes en 2009, pour des besoins estimés à 14 millions de tonnes. Le vrai problème, c'est la mauvaise circulation des denrées, qui crée des poches de populations sous-alimentées."

"Des pays comme le Niger ou le Tchad sont en permanence sur la corde raide, ils sont toujours aussi dépendants des importations, juge Bernard Bachelier, président de la Fondation pour l'agriculture et la ruralité dans le monde (FARM). Et pourtant, à la suite des émeutes de la faim, les pays riches avaient promis d'aider au développement de cultures vivrières dans le monde en promettant de débloquer 20 milliards d'euros en 2008, puis 23 milliards en 2009. Or ces sommes n'ont toujours pas été décaissées."

Le Niger, encore marqué par la grande famine de 2005, et où l'espérance de vie est de 45,6 ans, est le pays où la situation est jugée la plus préoccupante. Au début de l'année, un rapport gouvernemental indiquait que 7,8 millions de personnes, soit 58 % de la population, se trouvaient en situation d'insécurité alimentaire sévère ou modérée. Soit trois fois plus qu'en 2008.

Cette situation a grandement participé, aux dires d'humanitaires et de diplomates, à la chute, le 18 février, du régime du président Mamadou Tandja, qui tentait de minimiser l'ampleur du phénomène. La junte militaire arrivée alors au pouvoir a très vite indiqué que sa priorité serait de lutter contre "la famine qui menace l'existence de millions de Nigériens".

Certains d'entre eux sont déjà entrés en "période de soudure", ce laps de temps entre l'épuisement des réserves et les nouvelles récoltes, qui auront lieu fin septembre-début octobre. Cette période ne débute habituellement pas avant juin. Du coup, expliquent des observateurs locaux, des familles entières - et pas seulement des hommes comme cela a pu arriver d'autres années - ont rallié les centres urbains, dans l'espoir d'y gagner de l'argent et d'y trouver des denrées.

Niamey a d'ailleurs reconnu, le 2 avril, que des écoles primaires étaient partiellement ou totalement vidées de leurs élèves dans la région de Zinder (centre-sud), en raison de l'exode des familles vers les villes, où les salaires sont, du coup, tirés vers le bas. Les éleveurs sont les plus fragilisés, car l'effondrement de la production fourragère, de l'ordre de 60 %, a fortement endommagé leur cheptel, qui a perdu quasiment toute valeur en raison de son état : un mouton, qui était vendu 30 000 à 50 000 francs CFA (45 à 75 euros), peut désormais valoir dix fois moins.

Cette situation exige une réponse urgente et coordonnée, estiment les ONG. "Nous sommes en train de rater le coche, de réagir trop tard, juge un diplomate. Nous ne sommes déjà plus dans une logique de prévention mais d'atténuation de la crise. Cela ne servira rien de se réveiller en juin quand les caméras de la BBC seront là.
(Le Monde )

jeudi 8 avril 2010

Un film retrace la vie de Boubou Hama, père de la culture nigérienne

La vie et le parcours « exceptionnel » de Boubou Hama (1906-1982), père de la culture nigérienne, ont été retracés dans un film réalisé par le sociologue nigérien, Gaston Combasset, à l’occasion de la semaine consacrée jusqu’au 8 avril à cet homme qui est aussi le principal artisan de la création du Musée national de Niamey, inauguré le 18 décembre 1959.

Homme de culture, philosophe, romancier, ethnologue, historien et linguiste, Boubou Hama a exploré divers domaines liés aux sciences humaines, créant en 1948 l’Institut des recherches en sciences humaines (IRSH), grand pôle de recherches rattaché aujourd’hui à l’Université de Niamey.

« C’est une figure emblématique de l’Afrique dont le talent et l’humanisme ne sont plus à démontrer. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est difficile aujourd’hui de lui coller une étiquette » selon le réalisateur Combasset.

Né vers 1906 à Fonéko, petit village songhaï à l’ouest du Niger, Boubou Hama avait fréquenté l’école normale William Ponty au Sénégal, avant de devenir le premier instituteur nigérien, au milieu des années 1920.

Militant de première heure de la section nigérienne du Rassemblement démocratique africaine (RDA), il avait occupé les fonctions de président de l’Assemblée nationale du Niger de 1960 à 1974.

Il a écrit une cinquantaine d’ouvrages et légué plusieurs manuscrits, ce qui fait de lui, explique le cinéaste, « un personnage absolument fantastique qui, de par ses travaux, a une dimension aussi bien philosophique qu’humaniste ».

Fervent militant du RDA, Boubou Hama est un « homme de référence » souligne Combasset, qui a consacré 8 années pour réaliser ce film « parce qu’à l’époque il existait une sorte de tabou par rapport au personnage, et que Boubou Hama était toujours vu sous l’angle politique ».

« L’on a tenté de lui mettre sur le dos toutes les exactions politiques, alors qu’en réalité, il est une richesse historique, culturelle, et scientifique pour notre pays » indique-t-il, ne précisant qu’aucun « aucun Nigérien n’ait produit une quarantaine d’ouvrages publiés, excepté Boubou Hama ».

Boubou Hama a aussi touché surtout aux fondements de la civilisation africaine, dont les groupes ethniques nigériens, pour une meilleure compréhension de la culture nigérienne, explicitant dans l’organisation sociale, les mythes et les concepts encore fonctionnels dans notre société actuelle.

En début 2010, le chercheur nigérien, Abdoul Aziz Issa Daouda, a consacré un nouvel ouvrage intitulé « Boubou Hama, Conteur et Romancier » à cet homme de culture.

Mesure de résidence surveillée contre des proches de Tandja levée

La mesure de résidence surveillée imposée depuis près d'une semaine par la junte militaire nigérienne à une quinzaine de personnalités proches de l'ex-président Mamadou Tandja a été levée, a-t-on appris jeudi de source policière.
"La mesure a été levée depuis hier (mercredi) en fin de journée", a indiqué à l'AFP cette source sous couvert d'anonymat.

"C'est vrai, la mesure a été levée", a confirmé à l'AFP Ali Sabo, vice-président du Mouvement national pour la société de développement (MNSD), l'ex-parti au pouvoir, et une des personnalités concernées.

M. Sabo a précisé que les quatre policiers qui gardaient sa maison ont quitté les lieux mercredi aux environs de 22H00 locales (21H00 GMT), ajoutant toutefois que son passeport lui a été retiré.

Interrogé par l'AFP, Me Souley Oumarou, un des avocats des personnalités, a affirmé que "les passeports de tous (leurs) clients ont été retirés" par les autorités, dénonçant une mesure "illégale".

Moctar Kassoum, ex-ministre de la Communication et ancien porte-parole du gouvernement, a mis fin à la grève de la faim qu'il observait depuis dimanche pour protester contre sa mise en résidence surveillée, a-t-on appris auprès de son entourage.

"Il a mis fin à sa grève mercredi soir peu après le retrait des policiers postés devant sa maison", a dit Chérif Alhassane, ancien attaché de presse de M. Kassoum.

Le 2 avril, 14 personnes, "leaders politiques et directeurs généraux" de sociétés publiques, avaient été placées en liberté surveillée après avoir été détenues plusieurs jours pour des "soupçons d'atteinte à la sûreté de l'Etat".

Niamey les accuse d'"activités subversives" contre le régime de transition issu du putsch du 18 février, qui a mis fin à dix ans de pouvoir de Mamadou Tandja.

L'ex-président et l'ancien ministre de l'Intérieur Albadé Abouba sont toujours aux mains des putschistes, qui ont promis de rendre le pouvoir aux civils après une période de transition dont la durée n'a pas été fixée.

La crise alimentaire pourrait affecter plus d’un million d’enfants et 35.000 femmes enceintes au Niger, selon l’ONU

Le bureau des Nations unies a prévenu mercredi des éventuelles conséquences de la grave crise alimentaire qui pourrait déboucher sur 378.000 cas de malnutrition aiguë et 1,2 millions de cas de malnutrition modérée dans les douze prochains mois chez les enfants de moins de cinq ans contre 35.000 femmes enceintes et allaitant vulnérables à la malnutrition, a appris APA de source onusienne à Niamey.

Selon les services gouvernementaux, la grave crise alimentaire qui sévit contre plus de la moitié des 15 millions des Nigériens a provoqué une pénurie des denrées couplée à un déficit fourrager important qui met en péril la survie des 36 millions de têtes du cheptel national, l’un des plus importants de la sous-région ouest africaine.

Un exode rural « massif » vers les zones urbaines et les pays limitrophes est observable dans le pays, tandis que les écoles et les dispensaires ferment dans la plupart des régions sinistrées et un nombre croissant d’enfants sont admis dans les centres thérapeutiques, indiquent les Nations unies dans un communiqué publié mercredi.

Cette situation, précise la même source, comporte de « sérieuses » conséquences sur les taux de mortalité des groupes de population les plus vulnérables, au premier rang desquels les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes et allaitant.

« Il est plus que temps d’agir et de prendre des mesures humanitaires sérieuses », a déclaré Mme Khardiata Lo N’Diaye, résidente et coordinatrice humanitaire des Nations Unies pour le Niger.

Le principal but des Nations Unies et de leurs partenaires, a-t-elle dit, est de sauver des vies au Niger et d’aider la population à échapper à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition.

Un plan humanitaire d’urgence, lancé suite à la demande d’aide internationale présentée par le gouvernement du Niger le 10 mars dernier comporte un appel de fonds qui couvre les projets de neuf organisations non gouvernementales et de cinq institutions des Nations Unies développés en coopération avec le gouvernement nigérien.

Les Nations unies ont déclaré avoir réuni une somme de 57 millions de dollars sur les 190 prévus dans le cadre du plan d’action humanitaire d’urgence en vue de soutenir le Niger dans sa lutte contre l’insécurité alimentaire qui menace en 2010 prés de 7,8 millions de personnes.

Dimanche, le Maroc, premier pays africain à réagir en faveur du Niger, a ouvert un pont aérien d’aide d’urgence de plus 100 tonnes de vivres et de médicaments assorti d’une enveloppe de 4 millions de dirhams (300 millions FCFA) offerts par le Royaume chérifien, sur instruction de Mohamed VI.

« Nous exhortons la communauté internationale à répondre de manière rapide et à s’assurer que les agences humanitaires aient les ressources financières nécessaires afin de répondre aux besoins urgents du Niger » a plaidé Mme N’Diaye.

Les résultats d’une enquête nationale, réalisée en décembre 2009 au Niger, rapporte que la situation alimentaire des ménages, sur un échantillon de 9.741 ménages urbains et ruraux, quelque 66% ont trouvé que la campagne 2009 a été mauvaise.

La même enquête précise qu’un ménage sur cinq se trouve en situation de grande vulnérabilité alimentaire, soit 2,7 millions de personnes, 5,1 millions de personnes sont en situation de vulnérabilité modérée, soit environ deux personnes sur cinq.

Le Niger absent du Tournoi de l’UFOA qui débute jeudi au Nigeria

L’équipe nationale de football du Niger, le Mena, sera absent à l’édition 2010 du Tournoi de l’Union des fédérations ouest africaines (UFOA) dont le coup d’envoi sera donné ce jeudi au Nigeria, a appris APA de sources fédératives à Niamey.

« Il n’y a aucun problème. Nous n’avons pas déposé à temps notre candidature pour cette compétition » explique un officiel de la Fédération nigérienne de football, joint jeudi au téléphone par APA.

Le Niger, a-t-il dit, est engagé sur « plusieurs fronts » allusion faite à la qualification inédite du onze nigérien au championnat africain de football pour les joueurs locaux (CHAN) ainsi que les succès enregistrés par le club militaire de l’As FAN, engagé dans les huitièmes de la finale de la Coupe de la CAF.

« Il n’y a pas que notre équipe, il y a, par exemple, aussi la Côte d’Ivoire, qui ne prendra part au tournoi de l’UFOA » a précisé la même source.

Par ailleurs, les Ivoiriens joueront le 14 avril un match retour contre le Togo dans le cadre des éliminatoires du CHAN, souligne-t-on.

A l’issu du tirage au sort de ce tournoi, deux poules de quatre équipes ont été constituées : Nigeria, Sénégal, Guinée et Bénin (Poule A) et Ghana, Togo, Burkina et Liberia (Poule B).
APA-Niamey

mercredi 7 avril 2010

Nomination des membres du Conseil Consultatif National

Le Président du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie, Chef de l'Etat, le Chef d'Escadron Djibo Salou, a procédé hier, à la nomination des membres du Conseil Consultatif National. Ainsi, les personnes ci-dessous désignées sont nommées membres du Conseil Consultatif National.
Il s'agit de:

1. Lieutenant-Colonel Maman Souley, FAN/ Forces Déf. Sécurité ;

2. Lieutenant-Colonel Karim Hima, Gendarmerie Nationale/ Forces Déf. Sécurité ;

3. Elhadji Salifou Oumarou, P/CASIN/ Colléctif des Associations Islamiques ;

4. M. Ibrahim Mahamane Laouali, P/CNJN/ Jeunesse

5. M. Bio Abdourahamane, USN/ Jeunesse ;

6. M. Anassa Djibrilla, UENUN/ Jeunesse ;

7. Mallama Houda Nouhou, Coord. Asso. Fem. Musul/ Org. Féminine ;

8. Mme Marcel Fadima, P/Fédération KASSAÏ/ Org. féminine ;

9. M. Adolphe Sagbo, Président FOP/Niger/ Patronnât

10 M. Iddi Ango Ibrahim, P/CCIAN/ Chambre de Commerce, d'Industrie et d'Artisanat du Niger (CCIAN)

11. M.Saley Seybou, 2ème V P/CCIAN/ Chambre de Commerce, d'Industrie et d'Artisanat du Niger (CCIAN)

12. Moussa Sidi Mohamed, PCCRN/CCIAN/ Chambre de Commerce, d'Industrie et d'Artisanat du Niger (CCIAN) ;

13. Elhadj Sani Souley Koukou dit Nassalé, PCCRN/CCIAN/ Chambre de Commerce, d'Industrie et d'Artisanat du Niger (CCIAN) ;

14. M. Boubacar Wankoye/P/ANIPEX/CCIAN/ Chambre de Commerce, d'Industrie et d'Artisanat du Niger (CCIAN) ;

15. M. Yaou Mahamadou, SG/CSTN/Centrale

syndicale ;

16. M. Chaibou Tankari, SG/USPT/Centrale syndicale

17. M. Amadou Arouna Maiga, SGA/USTN/Centrale syndicale ;

18. M. Sidibé Issoufou, SG/CDTN/Centrale syndicale

19. Elhadji Amadou Mahamadou SG/BEN/CGT/ NIGER/Centrale syndicale ;

20. M. Sako Mamadou, SG/CNT/Centrale syndicale

21. M. Tinni Tahirou Maiga, UNSAAN/Centrale

syndicale ;

22. M. Laoualy Saley, 1er SGA/UGTN/Centrale

syndicale ;

23. M. Soumaila Bagna, SG/CGSL-NIGER/Centrale syndicale ;

24. M. Sahabi Yagi, P/Fédération Artisans/Artisans

25. M. Adamou Mamadou Dembelé, Représentant/ ANPE/E/Parents d’élèves ;

26. M. Bello Boubacar, P/RECA-NIGER/Réseau Chambre Agriculture ;

27. M. Djibo Bagna, P/Plate-forme paysanne/Org. Paysannes ;

28. Pr Mohamed Ag Ahmadou Chafiou,

1er VP/Conseil Islamique du Niger/ Institution religieuse

29. M. Thierry Guéro Namata, Eglise Catholique/Institution religieuse ;

30. Dr Addo Mahamane, Eglise Catholique/Institution religieuse ;

31. M. Sanda Maïga Abdoulaye, P/MPN-MATASSA/ Parti Non affilié ;

32. M. Ousmane Mohamadou, SG/PUND-SALAMA/Parti Non affilié ;

33. Elhadji Harouna Djibo, Monde rural Niamey ;

34. M. Amadou Halidou, Monde rural Tahoua ;

35. Elhadji Moussa Yérima, Monde rural Dosso ;

36. M. Amoumoune Azori, Monde rural Agadez ;

37. M Goni Mami Mami Nasser, Monde rural Diffa ;

38. Elhadji Ahmadou Amadou dit Maïssamari, Monde rural Tillabéri.

Par ailleurs, les personnes ci-dessus énumérées sont conviées à la cérémonie officielle de l'installation du Conseil Consultatif National qui aura lieu le mercredi 7 avril 2010 au Palais des Congrès.

Nominations au Conseil constitutionnel, au conseil consultatif et au comité des textes fondamentaux

Le Président du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie, Chef de l'Etat, le Chef d'Escadrons Djibo Salou, a signé, hier, 6 avril 2010, trois décrets de nomination.
Ainsi :
Madame SALIFOU FATIMA BAZEYE, Juriste, est nommée Présidente du Conseil Constitutionnel de Transition.
Monsieur MAROU AMADOU, Juriste, est nommé Président du Conseil Consultatif National.

Enfin, Monsieur MAMOUDOU GAZIBO, Professeur Agrégé de Sciences Politiques, est nommé Coordonnateur du Comité des Textes Fondamentaux.

mardi 6 avril 2010

Installation mercredi du Conseil consultatif, organe d’examen de la durée de la transition au Niger

Le Chef de la junte nigérienne, Djibo Salou, procède mercredi à l’installation officielle du Conseil consultatif de la transition, organe d’examen de la durée de la transition et des textes fondamentaux dont la Constitution, la charte des partis politiques et le code électoral, en prélude aux élections, a appris APA de source officielle à Niamey.

Constitué de 131 membres issus des partis politiques, de la société civile, des médias, des organisations paysannes et de la chefferie traditionnelle, ce Conseil sera présidé par Marou Amadou, un acteur de la société civile, assisté de deux rapporteurs désignés par la plénière de l’institution.

Il travaillera en deux sessions de 15 jours et éventuellement en réunion extraordinaire n’excédant pas cinq jours, et seuls le président et les rapporteurs du Conseil consultatif sont des membres permanents, souligne-t-on.

Arrivé au pouvoir par coup d’Etat le 18 février dernier contre Mamadou Tandja, la junte a promis des élections démocratiques déclarant inéligibles aux prochaines joutes électorales les militaires et les membres de la transition.

Marou Amadou et Bazeye Fatouma à la tête du Conseil consultatif et du Conseil constitutionnel au Niger

Le chef de la junte nigérienne, Djibo Salou, a nommé mardi l’activiste Marou Amadou et la magistrate Bazeye Fatouma respectivement à la présidence du Conseil consultatif et du Conseil constitutionnel, les deux principaux organes devant définir la durée de la transition, l’élaboration de la Constitution et le Code électoral au Niger, a appris APA de source officielle.

Figure de proue de la lutte contre le référendum constitutionnel controversé organisé en août 2009 par l’ex-président Mamadou Tandja, ces deux personnalités se sont distinguées, l’un pour avoir dénoncé le maintien au pouvoir du président déchu, l’autre pour avoir annulé plusieurs fois de suite le décret présidentiel qui convoquait le référendum.

A la tête de la Cour constitutionnelle, Mme Bazeye Fatouma, a déclaré « non conforme » à la Constitution les textes pris à la mi-2009 par l’ancien dirigeant pour adopter une nouvelle Constitution qui prolonge son mandat présidentiel de trois ans, alors que celui devait quitter le pouvoir en décembre 2009, au terme de son second et dernier quinquennat.

Par la suite, cette Cour, la plus haute juridiction du Niger, a été dissoute par le président Tandja qui a également suspendu les articles de la Constitution pour s’adjuger des pouvoirs « exceptionnels » en vertu desquels il a modifié également la loi électorale et nommé de nouveaux juges constitutionnels.

Quant à Marou Amadou, président d’une coalition d’ONG et syndicats dénommé « FUSAD », il a payé de sa liberté sa fronde contre le référendum organisé par l’ancien chef de l’Etat dont le gouvernement l’a emprisonné à plusieurs reprises pour l’infraction officielle « d’atteinte à la sûreté de l’Etat ».

Son procès en août 2009 a drainé plusieurs milliers de personnes devant le tribunal de grande instance de Niamey, où des échauffourées ont opposé des membres de la société civile aux forces de police et de gendarmerie.

Rapporteur général démissionnaire de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) M. Amadou a été aussi « enlevé » et « déporté » à la prison de haute sécurité de Koutoukalé par des éléments de la garde républicaine, quelques heures après sa libération sur décision de justice.

Vendredi dernier, le chef de la junte nigérienne a signé un décret créant un Conseil constitutionnel et un Conseil consultatif, principaux organes de la transition devant conduire à des élections démocratiques.

Le Conseil constitutionnel, composé de 11 membres nommés par le chef de l’Etat, aura pour mission principale de « veiller à la régularité, la transparence et la sincérité » des prochains scrutins prévus au Niger notamment le référendum, les élections présidentielles et législatives.

Cet organe, précise le texte présidentiel, fera office de juge électoral et peut être saisi par le chef de l’Etat pour avis.

Quant au Conseil consultatif, composé de 121 membres issus de toutes les sensibilités du pays, il aura pour mission d’examiner, entre autres, les textes fondamentaux dont la Constitution, la charte des partis politiques et le code électoral.

Arrivé au pouvoir par coup d’Etat le 18 février dernier contre Mamadou Tandja, la junte a promis des élections démocratiques déclarant inéligibles aux prochaines joutes électorales les militaires et les membres de la transition.

COMMUNIQUE DE PRESSE: PROJET DE DÉCLARATION CONJOINTE CONCERNANT LA SITUATION AU NIGER...

U.S and Canada Representations
Les Représentations des Etats-Unis d'Amérique et du Canada au Niger suivent de près la situation au Niger et attendent avec beaucoup d’espoir que le Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD) tienne sa promesse de restaurer la démocratie, d’organiser des élections libres et honnêtes et d’assurer le retour rapide à l’ordre constitutionnel. Nous soutenons les efforts du Médiateur de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest pour le Niger, le Général Abdulsalami Abubakar et de l’Envoyé Spécial de l’Union Africaine pour le Niger, le Professeur Albert Tévoédjrè, visant à appuyer le Niger sur la voie du retour à la démocratie.

Nous notons que le Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie a pris plusieurs mesures allant dans la bonne direction, notamment les rencontres avec les représentants des différentes couches de la société nigérienne en vue de la mise en place d’un Conseil Consultatif inclusif. Toutefois, le CSRD doit garantir le respect scrupuleux des procédures judiciaires et des principes de l’état de droit, des droits de l’homme, et de continuer à respecter la liberté des média à traiter l’information de façon responsable et véridique pendant cette transition cruciale, et encourager tous ses membres à œuvrer pour la restauration de la démocratie au Niger.
Nous notons avec encouragement l’appel lancé par le Premier Ministre Danda à la communauté internationale en vue d’aider le Niger à faire face à la question pressante de l’insécurité alimentaire. Nous n’avons jamais hésité à fournir l’assistance humanitaire au peuple du Niger et demeurons disposés à apporter notre aide en vue de répondre aux besoins humanitaires d’urgence.

La prospérité et le développement du Niger dans l’avenir dépendront de la bonne gouvernance, du respect des libertés publiques et du soutien du peuple nigérien. Nous encourageons vivement la tenue d’élections transparentes, libres et honnêtes au cours de cette année, afin que la voix la plus importante, celle du peuple nigérien, soit entendue.

L’ambassadeur de Chine vante la coopération entre son pays et le Niger

APA-Niamey (Niger) L’ambassadeur de Chine au Niger, Xia Huang, a vanté les mérites de la coopération entre son pays et le Niger, vieille de 35 ans, et qui a déjà fourni une cinquantaine de projets d’assistance publique dont 15 missions médicales pour un nombre total de 400 médecins et annulé des dettes bilatérales qui se chiffrent à 180 millions de yuans, soit l’équivalent de 11,52 milliards FCFA, a appris APA mardi de source diplomatique dans la capitale nigérienne.

Aujourd’hui, quelque 600 Nigériens résident en Chine pour faire des études, suivre des formations ou exercer du commerce, a précisé le diplomate chinois au cours d’un point de presse retransmis mardi par les médias nigériens.

Entre 2006 et 2009, a-t-il ajouté, Pékin a accordé à Niamey des dons financiers pour un montant de 350 millions de Yuans et des lignes de crédit sans intérêts de 20 millions de Yuans soit respectivement 22,4 milliards F CFA et 1,28 milliards F CFA.

« En plus, 442 variétés de produits nigériens exportés à destination de la Chine bénéficient des droits douaniers à taux zéro. Toujours, pendant la même période, la Chine a fourni plus de 150 bourses gouvernementales aux jeunes nigériens et formé 256 spécialistes dans divers domaines » s’est félicité M.Huang.

Depuis 1974, date de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Niger, les rapports d’amitié et de coopération entre les deux pays « sont entrés dans une phase de développement rapide » a-t-il expliqué.

Le diplomate chinois a affirmé qu’en dépit de certaines « vicissitudes et des aléas, l’arbre de l’amitié sino-nigérienne ne cesse de grandir et de montrer son exubérance ».

Le développement de cette coopération se traduit, selon lui, par l’érection du Complexe sportif Général Seyni Kountché, le Seuil d’eau de Goudel, les logements sociaux de la Cité chinoise à Niamey ainsi que les installations de ravitaillement en eau potable à Zinder (centre-est).

Dans le domaine énergétique et minier, Pékin et Niamey se sont engagés à exploiter le pétrole nigérien par le biais de la China national petroleum corporation (CNPC) et l’uranium par la China national nuclear corporation.

D’une superficie de 4 km2 pour une capacité de traitement de 20.000 barils par jour, la raffinerie de Zinder, construite avec l’aide chinoise, a un coût d’investissement de 600 millions de dollars (254 milliards FCFA) et environ 127 à 167 milliards FCFA pour la réalisation d’un pipeline, souligne-t-on.

Les besoins nationaux en pétrole s’élevant actuellement à 7000 barils/ jour, cette raffinerie va permettre, explique-t-on, au Niger de satisfaire ses besoins en pétrole et d’être un pays exportateur de l’or noir à l’horizon 2011-2012.

Par ailleurs, une compagnie chinoise publique espère extraire quelque 700 tonnes de minerais par an dans l’exploitation du site d’Azélik, situé dans la région d’Agadez, près d’Ingall, au nord du Niger, à travers la Société des mines d’Azélik (SOMINA), acquéreur depuis novembre 2007 d’un permis de recherche uranifère.

Un « prêt préférentiel » de la Chine pour que le Niger puisse participer aux activités de la SOMINA, a été conclu et s’élève à 650 millions de yuans (95 millions de dollars), remboursable sur 15 ans avec un délai de grâce de 5 ans pour un taux d’intérêt de 2%, selon des sources proches du ministère des Mines et de l’Energie.

La Chine, a précisé l’ambassadeur Huang, est favorable à ce que les autres pays du monde développent leur coopération énergétique avec les pays africains sur une base d’égal à égal et des avantages réciproques.

Les relations entre Niamey et Pékin ont connu une rupture en 1992, lorsque le gouvernement de transition nigérien post-conférence nationale a reconnu la Chine Taiwan.

Cette coopération s’est davantage consolidée depuis son rétablissement en 1996, touchant des domaines liés à la santé, le commerce, les infrastructures, l’énergie, la mise en valeur des ressources naturelles et les mines, l’éducation et la formation professionnelle.

lundi 5 avril 2010

L'ONU recherche 133 millions de dollars pour aider la population affamée

La communauté humanitaire a besoin de 133 millions de dollars pour apporter une aide alimentaire aux 4,7 millions d'habitants au Niger qui sont touchés par l'insécurité alimentaire et la malnutrition, a indiqué lundi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
Un Plan d'action humanitaire d'urgence a été mis en oeuvre pour soutenir les efforts des autorités nationales afin de mobiliser rapidement l'argent nécessaire, a précisé OCHA. Le plan fait de la sécurité alimentaire et de la nutrition la priorité. Il prévoit aussi des actions dans les domaines de la santé, de l'assainissement et de l'hygiène.

Le plan d'action estime les besoins financiers à 190,7 millions de dollars. Etant donné que 57,8 millions de dollars ont déjà été reçus, les bailleurs de fonds sont appelés à débourser 132,9 millions de dollars supplémentaires.

La Coordonnatrice résidente du système de l'ONU et de l'action humanitaire au Niger, Khardiata Lo N'diaye, avait insisté fin mars sur le caractère sans précédent de la crise alimentaire que connaît ce pays.

Sur 15 millions d'habitants, un peu plus de la moitié serait exposé, avait dit Mme Lo N'diaye lors d'une conférence de presse au siège des Nations Unies, à New York. Les récoltes de 2009 ont été exceptionnellement mauvaises dans ce pays sahélien et sans littoral, classé l'an passé comme le dernier au monde sur l'indice de développement humain (IDH).

Ordonnances créant plusieurs institutions de transition dont un Conseil consultatif et un Conseil constitutionnel

Le chef de la junte militaire au Niger, le chef d'escadron Salou Djibo, a signé des ordonnances créant plusieurs institutions de transition dont un Conseil consultatif et un Conseil constitutionnel, a indiqué vendredi soir la radio nationale. Le Niger est dirigé par une junte depuis le coup d'Etat du 18 février, qui a renversé le président Mamadou Tandja, au pouvoir depuis dix ans. Les putschistes ont promis de rendre le pouvoir aux civils après une période de transition dont la durée n'a pas été fixée. Le Conseil consultatif de 131 membres aura pour mission de donner des "avis" sur des textes fondamentaux, dont un avant-projet de nouvelle Constitution et de code électoral, précise la radio. Il fera également des "suggestions", notamment sur les dates des prochaines élections ou la mise sur pied d'une commission électorale. Les membres de ce Conseil seront issus des différentes couches socio-professionnelles du pays. Les partis politiques y auront droit à 20 sièges, et les centrales syndicales à 10. Les chefs traditionnels y seront également présents (8 sièges), de même que les Forces de défense et de sécurité (6), les ONG de défense des droits de l'Homme (5), les associations religieuses (4) et les journalistes (4). Une session du Conseil consultatif sera bientôt convoquée, selon une source ministérielle. Par une autre ordonnance, le chef de la junte a créé un Conseil constitutionnel de 11 membres, chargé du "contrôle de la régularité, de la transparence et de la sincérité" du référendum et des élections présidentielles et locales à venir. Il tranchera les contentieux électoraux et référendaires et proclamera les résultats définitifs de ces consultations. Un Comité des textes fondamentaux (19 membres) a aussi été instauré, chargé de rédiger notamment une Constitution et un code électoral. Il est placé sous l'autorité du chef de la junte.

Crise alimentaire:aide du Maroc au Niger

Le Maroc a annoncé avoir envoyé aujourd'hui au Niger une importante aide humanitaire pour permettre à ce pays de faire face à une grave crise alimentaire, a-t-on annoncé de source officielle à Rabat.

Cette aide composée de denrées alimentaires et de médicaments a été acheminée à la demande du roi Mohammed VI.
"Trois avions chargés d'aide humanitaire d'urgence ont quitté dimanche le Maroc à destination du Niger", selon la même source.

Le Maroc a exprimé à cette occasion sa solidarité avec ce pays.
Le Niger avait lancé en mars "un appel pressant" en vue d'un "soutien massif" de la communauté internationale face à la famine.

Quelque 58% des Nigériens font face à une insécurité alimentaire "sévère ou modérée", avait indiqué à cette occasion Mahaladou Danda, Premier ministre de la junte militaire, qui avait renversé l'ancien président Mamadou Tandja le 18 février.

samedi 3 avril 2010

L’AS FAN de Niamey écarte l’Etoile du Sahel de la Coupe de la CAF

L’équipe militaire de l’Association sportive des Forces armées nationales (AS FAN) de Niamey a décroché son ticket pour les huitièmes de la finale, en dépit de sa défaite (1-2) face à l’Etoile du Sahel, vendredi soir à Sousse en Tunisie, a appris APA auprès de la Fédération nigérienne de football (FENIFOOT).

Lors du match aller disputé il y a deux semaines à Niamey, l’AS FAN s’est imposée (1-0) face à son adversaire, ce qui lui fraie le chemin pour la suite de la compétition.

« C’est une prouesse qu’il faut saluer. Ceci casse le mythe selon lequel le Niger est un petit pays en matière de football » a estimé samedi Ibrahim Yacouba, le vice- président de la FENIFOOT.

Il a affirmé que des « moyens seront déployés » pour garantir une « meilleure continuation » de la compétition pour le club nigérien, saluant le « réveil » du football nigérien avec la qualification inédite du onze national au CHAN 2011 en battant les Supers Eagles du Nigeria.

Les proches de Tandja arrêtés remis en liberté

La quinzaine de personnalités proches de l'ex-président nigérien Mamadou Tandja arrêtées depuis dimanche pour des "soupçons d'atteinte à la sûreté de l'Etat" ont été remises en liberté vendredi en milieu d'après-midi, a-t-on appris auprès du ministère de l'Intérieur.

"Je confirme que tout le monde vient d'être libéré", a indiqué à l'AFP un fonctionnaire du ministère sous couvert d'anonymat.

Plus tôt vendredi, le ministre de l'Intérieur Ousmane Cissé avait annoncé que les "14 personnes" arrêtées, "leaders politiques et directeurs généraux", seraient libérées "dans un souci d'apaisement".

Le pouvoir avait annoncé lundi l'arrestation la veille d'une dizaine de personnes proches de l'ex-président Tandja, renversé le 18 février, pour "activités subversives" contre le régime de transition issu du putsch.

vendredi 2 avril 2010

Les avocats des proches de Tandja arrêtés portent plainte

Les avocats des personnalités proches de l'ex-président nigérien Mamadou Tandja arrêtées depuis dimanche pour "activités subversives" ont annoncé vendredi avoir porté plainte contre le ministre de l'Intérieur pour "arrestations et séquestrations arbitraires".
Une plainte a été déposée pour "attentat à la liberté, arrestations et séquestrations arbitraires" contre le ministre de l'Intérieur Ousmane Cissé, le directeur de la Police judiciaire Souley Boubé et le commandant de la Compagnie nationale de sécurité Atoumane Ibrahim, a affirmé à la presse à Niamey Me Moussa Coulibaly.

"Cela fait plus de deux fois quarante-huit heures que nos clients sont détenus sans qu'ils soient présentés à un juge. Nous estimons qu'ils sont en détention illégale", a-t-il lancé.

"Rien ne leur a été notifié et nous n'avons pas le droit de communiquer avec eux", a ajouté Me Coulibaly.

Les personnalités arrêtées sont au nombre de dix-sept et détenues dans un camp de la police à Niamey, a indiqué un autre avocat, Souley Oumarou.

Le pouvoir avait annoncé l'arrestation d'une dizaine de personnes proches de l'ex-président Tandja, renversé en février, pour "activités subversives" contre le régime de transition issu du putsch.

Ces arrestations, qui concernent notamment quatre ex-ministres, ont été menées sur la base de "renseignements" de la police, a dit le ministre de l'Intérieur sans plus de précisions

La junte nomme de nouveaux directeurs de sociétés publiques

La junte au pouvoir au Niger a nommé jeudi de nouveaux directeurs d'une vingtaine de sociétés publiques, dont certains responsables ont été arrêtés pour "activités subversives" contre le régime de transition, selon un communiqué du Conseil des ministres lu à la radio d'Etat.
Moussa Idrissa est nommé directeur général de la Société nigérienne des dépôts pétroliers (Sonidep) pour remplacer Amadou Dioffo, qui fait partie des détenus.

Ada Cheiffou, directeur de l'Office des produits vivriers du Niger (OPVN) et également détenu, est remplacé, de même que Seïni Salou, lui aussi incarcéré, remplacé à la Société des patrimoines des Eaux du Niger (Spen).

Un nouveau directeur a été nommé à la Société des patrimoines des Mines du Niger (Sopamin) à la place d'Illiassou Abdourahamane, arrêté lui aussi.

En début de semaine, Niamey a annoncé l'arrestation d'une dizaine de personnes, dont d'anciens ministres, proches de l'ex-président renversé Mamadou Tandja, pour "activités subversives" contre le régime de transition.

De nouvelles personnalités sont aussi nommées pour diriger une vingtaine d'autres sociétés ou structures, dont les douanes, l'Office de radio et télévision du Niger (ORTN, public) et la loterie nationale.

Par ailleurs, des militaires et des civils ont été désignés administrateurs délégués, en lieu et place des maires des 265 communes du pays dont les mandats expirent ce 1er avril, selon le même communiqué.

Les communautés urbaines de Niamey et de la seconde ville Zinder (sud), ainsi que la capitale économique Maradi (sud) et Tahoua (ouest), seront dirigées par des militaires.

Le Niger est dirigé par une junte militaire depuis le coup d'Etat du 18 février. Les putschistes ont promis de rendre le pouvoir aux civils après une période de transition dont la durée n'a pas été fixée.

jeudi 1 avril 2010

Une mission de l’OIF au Niger le 9 Avril

APA - Dakar (Sénégal) Une mission de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) conduite par Henri Lopes, ambassadeur et représentant personnel du Président du Congo au Conseil Permanent de la Francophonie (CPF) se rendra à Niamey du 9 au 11 avril 2010, a appris APA, jeudi, auprès de l’OIF.

Cette visite fait suite aux décisions prises à l’issue de la session extraordinaire du CPF sur le Niger tenue le 1er mars 2010 à Paris.

M. Lopes qui sera accompagné de représentants de la Suisse, du Burkina Faso et de la France s’entretiendra, notamment avec la junte, le Premier ministre, le Conseil Consultatif, les partis politiques et des représentants de la société civile.

Cette mission rendra son rapport d’évaluation au Secrétaire général avant la 76e session du CPF, qui se tiendra le 16 avril à Paris.

Les délits de presse dépénalisés ?

Quelque 150 participants aux "Etats généraux" de la presse au Niger ont adopté à l'issue de trois jours de travaux un texte proposant de remplacer par des amendes les peines de prison pour les journalistes accusés de délits de presse, a-t-on appris aujourd'hui auprès de la profession.

Le texte sera soumis aux autorités pour adoption, a indiqué Boubacar Diallo, président de l'Association nigérienne des éditeurs de la presse indépendante (Anepi), souhaitant qu'il "entre rapidement en vigueur". Le journaliste condamné pour délit de presse ne devrait plus être envoyé en prison mais écoperait de sanctions pécuniaires, a-t-il expliqué. Parmi les délits visés figurent la diffamation, l'injure ou la propagation de fausses nouvelles.

Sous le régime de l'ex-président Mamadou Tandja (1999-2010), renversé en février par un coup d'Etat, les journalistes avaient dénoncé des tentatives de "musellement" par les autorités. Responsables de publications et journalistes avaient été souvent écroués à la suite de plaintes de personnalités proches du pouvoir. "La prison n'était pas la solution. (...) Peut-être que les amendes vont corriger les choses, à condition qu'elles ne tuent pas l'organe de presse", a estimé M. Diallo.

Cependant, cette dépénalisation "ne peut et ne doit être une carte blanche aux journalistes au détriment du citoyen, de la société et de l'Etat", a averti le Premier ministre de transition Mahamadou Danda. "Elle ne saurait également cautionner aucun crime, abus ou provocation", avait-il martelé lundi à l'ouverture de la rencontre.

Le Niger est dirigé par une junte militaire depuis le coup d'Etat du 18 février. Les putschistes ont promis de rendre le pouvoir aux civils après une période de transition dont la durée n'a pas été fixée.